P-L Vanderplancke / cahier de textes du 7 septembre au 16 octobre
GEOGRAPHIE -
TERMINALES S - [Un monde complexe]
Jeudi 17
septembre [9 h 30 - 9 h 25] Semaine 38 (paire) CHAPITRE I Vocabulaire : la mondialisation est un processus caractérisé par une intensification des flux et une importance croissante des relations entre les territoires l'intégration d'un territoire est, du point de vue économique, son insertion (plus ou moins forte) dans le système-monde et, du point de vue spatial, est fonction de la densité et de la qualité de ses liens avec les principaux pôles animant l'espace mondialisé Projection et commentaire rapide d'un planisphère montrant l'impuissance du planisphère politique à rendre compte de certaines réalités : Une représentation des connexions au réseau social "Facebook Le réseau est universel (mondial) mais inégalement dense. On observe plus de connections dans trois régions industrielles urbaines (et riches) mais il faut remarquer une discordance entre cette représentation et les cartes montrant la primauté de la Triade. Les régions "obscures" sont parfois sous-équipées et mal reliées au réseau, ou bien, au contraire, elles échappent à l'influence états-unienne et utilisent de préférence un autre réseau social (c'est notamment le cas au Japon, en Chine.. et en Espagne !) |
(premier trimestre : période du 3 septembre au 29 novembre) LES CLES DE LECTURE DE LA MONDIALISATION : UNE INEGALE INTEGRATION DES TERRITOIRES *
Observation des manifestations et effets de la mondialisation
d'après un support qui la *
Reformulation du sujet * Déduction de quelques problématiques évidentes :
1. La mondialisation est-elle synonyme d'unification du monde ?
2. Cette unification
du monde est-elle seulement économique ?
3. Dans quel espace se déploie la mondialisation ?
4. Quels
sont les acteurs pilotant la mondialisation ? Présentation
de la démarche imposée : deux parties. Diffusion d'une carte des PIB. Débat oral sur la nature du support : un planiphère puisqu'il représente le monde entier (en tout cas l'oekoumène), une carte politique (car les états y sont représentés) , une anamorphose (la superficie des cartons figurant les pays n'est pas propotionnelle à la superficie des états mais à une autre donnée fixée arbitrairement). |
Jeudi 17
septembre [16 h 10 - 17 h 05] [résumé du cours du 17/09] 1 RAPPEL DE LA DEMARCHE A SUIVRE DANS L' INTRODUCTION Nature : Un planisphère dont la forme est originale (une anamorphose, soit une carte où la surface des rectangles figurant les pays représente, non la superficie des états, mais une autre valeur - en l'occurrence la richesse nationale) mais une vision classique (et politique) du monde (les états en forment encore le "pavage fondamental"). Auteur : Le document est tiré du rapport annuel (RAMSES) d'un laboratoire d'idées prestigieux (l'IFRI, un des principaux think-thank français, spécialisé dans l'étude des relations internationales) ; c'est une source très sérieuse qui brosse ici le tableau de la répartition de la richesse (mesurée par le PIB, Produit Intérieur Brut) pays par pays. Contexte : on peut évoquer le récente crise financière, ou plus évidemment l'émergence de la Chine et d'autres puissances du Sud, bien visibles... Problématique : Deux questions au moins se dégagent ; L'anamorphose rend-elle bien compte de l'évolution des rapports de force entre les puissances dans le contexte de la mondialisation ? Le contraste Nord-Sud (pays riches/pays pauvres) est-il toujours nettement visible ? Manuel : |
A
- L'analyse critique d'une carte
("La richesse mondiale" RAMSES, 2012)
: des contrastes de richesse et de développement
marqué : Méthodologie de l'Analyse Commentaire : rédaction d'une introduction, éléments pour un développement et une conclusion. Dessin, sur la carte, de la limite traditionnelle Nord-Sud.
2 PISTES POUR LE DEVELOPPEMENT L'on peut relever trois informations permattant de répondre aux attentes de l'Introduction. La carte montre le poids de la Triade (les trois grands pôles dominants l'aconomie mondiale depuis une quarantaine d'années) mais aussi des pays émergents (en voie de développement, mais comptant parmi les économies les plus riches : notamment le groupe des BRICS). On voit donc que la carte décrit assez bien la mondialisation, et ses limites... Certaines régions restent à l'écart, ne semblant pas faire partie de "l'espace mondialisé" (en gros, les PMA ou pays les moins avancés, localisés esentiellement en Afrique, continent marginalisé : un ensemble de territoires désignés comme des "angles morts"). Dans la mesure où il importe de critiquer le support, on peut regretter que la limite Nord-Sud ne soit pas matérialisée, non plus que l'appartenance des pays au G20. Surtout, le document donne un état de la situation en 2012 mais ne comporte aucune indication sur la croissance récente des PIB. 3 LA CONCLUSION Portée (du document et/ou du phénomène qu'il décrit) : La situation décrit un rapport de force momentané. A très court terme, la Chine, déjà au premier rang des pays exportateurs, va ravir aux Etats-Unis la place de première puissance mondiale. (C'est fair !). Les périphéries sont par ailleurs appelées à connaître un développement spectaculaire : par exemple l'Afrique, aujourd'hui très pauvre mais devenue le premier marché mondial pour les téléphones mobiles et en pleine explosion démographique.. Aucun absent Mise en oeuvre de nouveaux emplois du temps à compter du 28/09 |
Jeudi 1er
octobre [17 h 05 - 18 h] Semaine 40 Des pays émergents et des puissances ascendantes existent au Sud ; le Nord s'est partiellement paupérisé et une nouvelle DIT est apparue. Par ailleurs la limite Nord-Sud est traversée de nombreux flux. Le club des décideurs s'est enfin élargi (le G20 voit collaborer les puissances anciennement industrialisées et les émergents). Extrait de l'émision "Ce Soir ou Jamais"
C - Un monde "en mouvement" carte du réseau
aérien de FEDEX (centrée sur les
Amériques et non sur l'Europe)
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[résumé du cours du 01/10] B - Un clivage Nord-Sud largement dépassé Le terme "Sud" (jugé moins péjoratif) s'imposa à partir des années 70 pour désigner les pays "sous développés" (ou Tiers Monde) popularisé notamment par le Président Algérien Boumédiène. Mais on en vint rapidement à employer l'expression au pluriel : "les Suds".Avec l'accentuation de la mondialisation et l'apparition des pays émergents, il est devenu peu pertinent de présenter le monde comme dual, divisé entre Nord(s) et Sud(s), même si, globalement, le Nord se distingue encore du Sud par sa faible fécondité (mais la Chine aussi !) et quoique la notion de "Tiers Monde" ait encore un sens aux plans social et politique. Les représentations cartographiques sont toutes arbitraires : la projection de Mercator, traditionnelle, permet de figurer deux hémisphères économiques et de présenter le Nord comme dominant le Sud. La planisphère de Peters tend à flatter le Sud, les pays et continents de la zone chaude apparaissant représentés de manière plus "juste" (proportionnelle à leur dimension réelle). Les projections azimutales et polaire sont surtout employées pour les cartes de flux mais dessinent un monde ternaire (centre et périphéries). Il est difficile de rendre compte par la cartographie de la conception actuellemeent la plus courante du fonctionnement économique du monde : celle d'une économie en réseau. L'économie mondiale est de plus en plus une économie "en réseau", fondée sur la libre circulation des biens et des informations et sur des flux tendus valorisant les ports et les centres urbains ; aussi peut-on décrire le monde en fonction de ces trafics (parmi lesquels beaucoup concernent les flux invisibles, dématérialisés) et considérer qu'un "archipel métropolitain" constitue pour l'essentiel le monde développé, structuré par les trois pôles de la Triade, reliés aux régions industrielles des pays émergents Quelques absents (Festival Biarritz Amérique Latine) |
Vendredi 2
octobre [17 h 05 - 18 h] [plan du cours du 02/10] Pas de cours le 15 octobre
(sortie à Urdax et Zugarramurdi avec les élèves de Littérature et Société) Aucun absent |
2. Une "petite planète" (J-F Kennedy) ? La prise de conscience par les opinions publiques qu'il existe des enjeux globaux (écologiques, etc.) et que la Terre est petite, ses ressources limitées, se produit à la charnière des année 50 et 60. L'Amérique de Kennedy lance alors le programme Apollo et, prend, mais pour peu de temps, quelque distance avec la croisade contre le Communisme qui caractérise la posture politique des Etats-Uniens depuis 1947. A - Puissance post impériale et puissances en devenir (lecture géopolitique Voir un complément d'information dans le cahier de textes des TES |
Vendredi 16
octobre [17 h 05 - 18 h] |
INTERROGATION ECRITE n°1 - 1H Un QCM et une question de cours VACANCES D'AUTOMNE DU 16 OCTOBRE AU 2 NOVEMBRE |