etxe alaia, le site

nombre de visiteurs
depuis le 1er juin 2008
(mise en place du compteur):compteur internet

pages personnelles
et site créés en  2004



DES CONSEILS

POUR REUSSIR SUR
l'Educ Nat en ligne


*


UN SITE  
POUR REVISER :

assistance scolaire

cliquez ci-dessous
pour  envoyer un courriel au webmestre :
écrire au Webmestre

  http://etxealaia.franceserv.com/


site du
CONSEIL REGIONAL









L Y C E E . R A V E L
SAINT-JEAN-DE-LUZ






















RESSOURCES
EN LIGNE

A PROPOS
DE LA SHOAH



Un lien vers une page traitant des responsabilités françaises
dans la Shoah :

Un lien vers un site évoquant les 76 000 Juifs déportés en France..
 
et sur ce nombre, seulement 2000 survivants














L Y C E E . R A V E L
SAINT-JEAN-DE-LUZ




 





DEUX EXEMPLES DE PROCES

PAUL TOUVIER
Premier Français à être condamné pour crime contre l'Humanité, c'est un milicien et un responsable policier efficace, par ailleurs proche des Catholiques intégristes. Ses soutiens ecclésiastiques lui permettent d'obtenir du Président Pompidou une grâce partielle. Ce collaborationniste zélé est pourtant inculpé en 1981, arrêté en 1989 puis condamné en 1994 pour le meurtre
de sept otages juifs
(malgré un non lieu obtenu en 1992).


MAURICE PAPON

Préfet puis ministre à la Libération
(entre 1947... et 1978 !)
il est condamné en 1998
pour avoir supervisé la déportation de 1670 Juifs de Bordeaux vers Drancy
à dix ans de réclusion.
Ce collaborateur avéré est cependant libéré dès 2002
pour raison de santé !












LE RÔLE
DES PRESIDENTS MITERRAND
 ET CHIRAC

François Mitterrand,
Président de la République entre 1981 et 1995,  reconnaît la réalité des persécutions commises par les autorités de Vichy. Mais il considère, comme tous ses présécesseurs, que le régime du Maréchal Pétain n'est pas la France  Pour lui, en effet la République s'incarne
entre 1940 et 1944. en la personne du Général de Gaulle (dès l'armistice de 1940, le gouvernement français ne serait donc plus "légal").
Pourtant, la France Libre n'est pas en mesure de former un gouvernement provisoire avant la toute fin du conflit : et ce gouvernement n'est reconnu par les Etats-Unis qu'après la libération de Paris !


François Mitterrand décide en 1993 de commémorer dorénavant
(tous les 16 juillet)
 la rafle du Vel d'Hiv, opérée par la police aux ordres de Pétain.
Mais il se refuse à aller plus loin dans la reconnaissance de la participation de la France dans la mise en oeuvre du génocide.



Jacques Chirac
est chef de l'Etat de 1995 à 2007
(un septennat puis un quinquennat). C'est en situation de cohabitation que le 16 juillet devient (en 2000)
une Journée Nationale à la mémoire des victimes...
et en Hommage aux Justes.

Le premier Ministre de 1'époque (Lionel Jospin, 1997-2002) et le PS s'entandent,  sur cette question,
avec le Président

Jacques Chirac reconnaît, dès 1995, la responsabilité de la France dans
"la Shoah", alors que tous ses prédécesseurs avaient considéré, comme de Gaulle lui même,
que Vichy était une usurpation,
et niaient
ipso facto
la participation des administrations et autorités françaises "légales"
au Génocide.
 Le Président néo-gaulliste fait preuve de courage politique en rompant avec la posture du mouvement politique dont il est issu, et en sortant de l'ambiguité cultivée par les présidents précédents, qui pouvaient admettre l'existence de coupables francais, mais non la responsabilité de l'Etat.
Sa position  n'est pas admise par tous les Français, certains estimant que la République n'est pas coupable des crimes de le dictature exercée par Pétain entre 1940 et 1944, ou d'autres en imputant  la responabilité aux Occupants, mais elle est approuvée par le plus grand nombre..
et par les jeunes générations enclines à considérer que la France c'est certes la République (et la Résistance qui en incarne les valeurs et permet sa restauration) mais aussi... Vichy !
un régime que la majorité n'a pas condamné d'emblée (et qui serait plus qu'une parenthèse imposée par les circonstances ?)



L Y C E E . R A V E L
SAINT-JEAN-DE-LUZ




Russel Crow : un acteur d'origine néo-zélandaise devenu célèbre, comme beaucoup d'autres artistes, grâce à sa carrière américaine. Moins vu que celui du Nigeria et de l'Inde, le cinéma Hollywoodien reste le plus largement diffusé dans l'espace mondialisé.
Dans "Gladiator" l'acteur incarne un officier romain, Maximus, dit "L'Espagnol" confronté au déclin de l'empire romain. menacé par les Barbares et par les vices de ses dirigeants.
La question du déclin américain est agité depuis plus d'une quarantaine d'années mais le pays demeure l'unique superpuissance (on a voulu le voir à tort comme une hyperpuisance à la fin de la "Guerre Froide")
malgré l'apparente multipolarité du monde. L'influence des Etats-Unis reste en effet très grande, notamment sur l'Europe "occidentale"  alliée historique et aire de puissance industrialisée et développée de longue date.
On parle à cet égard d'impérialisme culturel. Mais l'hégémonie des Etats-Unis est très originale, car elle prend la forme d'un "leadership" qui donne quelque importance aux "alliés" et prétend s'exercer sans contrainte à leur égard, mais pour défendre le "Bien" contre le "Mal". Le pays réalise encore à lui seul 70% des dépenses militaires mondiales mais ne déploie le plus souvent ses armées que dans le cadre de coalitions internationales, en surmontant les réticences de son opinion publique, ce qui explique le recours fréquent aux drones ou l'appui donné à des puissances moyennes capables de
déployer des troupes au sol. Ayant théorisé son propre déclin (relatif ) et défini à cet égard une doctrine sous la présidence d'Obama (le "smart power")
le géant nord américain paraît tenter avec le président Trump par le recours à la force (assez classique dans la passé de la part de grandes puissances en difficulté).






BERLIN
 
écrire au Webmestre
LE BLOCUS
EN IMAGES

LES PRINCIPES DE LA DETENTE
définis par
Nixon et Kissinger

REALISME :
ne pas nier l'évidence (l'URSS existe et compte dans le monde !) et dialoguer avec l'adversaire, mais en donnant un objectif limité à la  négociation
(refus des conférences générales prétendant régler tous les litiges, recherche d'un accord sur des points précis)
RETENUE :
pas d'exploitation outrancière des faiblesses de l'adversaire
(le dialogue doit déboucher sur des solutions équilibrées, il ne s'agit pas de prendre l'avantage sur l'autre
)
LINKAGE :
pratique du troc ; tout avantage concédé fait l'objet d'un deal(donnant-donnant).
Même si la compensation n'a pas de rapport
direct (autre théâtre, ou autre domaine) elle doit être automatique et proportionnée à la "faveur" reçue

LA CAROTTE
ET LE BÂTON :
maintien de capacités offensives pour être en situation de recourir à l'option militaire si la diplomatie ne suffit pas disponibilité en cas de sollicitation diplomatique (désarmement, coopération commerciale, etc.)

FRUITS DE LA DETENTE
SALT I en 1972
ACCORDS d'Helsinki en 1975
(SALT II, en 1979 : non ratifié par le congrès)








L Y C E E . R A V E L
SAINT-JEAN-DE-LUZ




 










CHINE / ETATS-UNIS
chronologie 
d'un face-à-face compliqué


De 1941 à 1945, la Chine gouvernée par les nationalistes du Guomindang est l'alliée des Etats-Unis dans la guerre contre le Japon ; les communistes chinois et, tardivement, l'URSS, combattent également les Japonais.




Après la victoire, la Chine obtient la reconnaissance de son statut
de puissance mondiale grâce à Washington, 
qui tient à la faire entrer au conseil de sécurité de l'ONU. Roosevelt escompte ainsi faire contre-poids à l'URSS
.

Mais, de 1945 à 1949, la Chine est en proie à la guerre civile. Le PCC l'emporte grâce à l'habileté et au charisme de Mao Zedong, lequel prétend s'appuyer, malgré l'avis contraire de Staline, sur les masses rurales et est auréolé du prestige de la "longue marche" victorieuse qu'il a conduite dans les années Trente. Mao bénéficie aussi du manque de soutien accordé par les Etats-Unis au Guomindang discrédité par le niveau de corruption de ses dirigeants.

Malgré sa participation à la conférence afro-asiatique de Bandoung en 1955 et son activisme diplomatique, la RPC ne s'impose pas comme le leader du Tiers Monde (défini par elle comme le troisième monde, à côté du premier monde, celui des superpuissances, et du deuxième monde des puissances moyennes). Ses intérêts nationaux la font, tout  au contraire, entrer en conflit avec ses voisins (incidents frontaliers avec l'URSS à partir de 1965, particulièrement graves en 1969, et tensions avec l'Inde, le Vietnam, etc.). Elle joue par conséquent un rôle modeste dans l'histoire des non alignés. D'autant qu'elle manque de moyens pour aider directement (sauf sur le plan des livraisons d'armes) les quelques régimes étrangers dont elle est proche
(Tanzanie, Cambodge, voire Albanie etc.).


Son modèle fascine pourtant une partie des "gauchistes" dans les pays occidentaux (mai 68) et la RPC, en "récupérant" le siège chinois à l'ONU en 1971, peut escompter jouer un grand rôle sur la scène diplomatique mondiale.

.Les Etats-Unis, sans renoncer à protéger Formose (Taiwan) songent en effet, au tournant de la Détente, à utiliser l'arme du rapprochement avec Pékin contre l'URSS, menacée de voir un trilatéralisme remplacer la bipolarité Est/Ouest ..


La RPC obtient l'expulsion de l'autre Chine de toutes les instances internationales mais elle demeure pourtant un régime autoritaire dans lequel les progrès sont lents (éducation, sécurité, croissance économique) et compensés par une liberté individuelle restant très limitée.  L'autoritarisme du régime perdure au delà de la disparition du "grand timonier" en 1976 (exemple du contrôle des naissances ou wan shi xao, instauré dans les années 70 , encore durci en 1979, date de mise en place de la  politique de l'enfant unique). Deng Xiaoping parvient cependant à impulser une ouverture au capitalisme et un développement économique foudroyant de la Chine, qui devient rapidement dans le dernier quart du XXème Siècle, l'atelier du monde, avec les Etats-Unis comme premier client.
Principale puissance ascendante, la RPC du XXIème siècle est perçue avec inquiétude par ses voisins (qui détendent par contre-coup leurs relations avec le Japon) et apparaît comme un rival au moins autant qu'un partenaire pour l'Amérique.
Longtemps collégial, le pouvoir semble se concentrer entre les mains de Xi Jiping et n'amorce aucune évolution démocratique.

L Y C E E . R A V E L
SAINT-JEAN-DE-LUZ




LES GUERRES ISRAELO-ARABES
1948 Première guerre. Jérusalem partagée en deux le long de "la ligne verte", Gaza sous contrôle égyptien, la Cisjordanie annexée de fait à la Jordanie. Mais 600 000 réfugiés Palestiniens.
1956 Affaire de Suez.
Occupation israélienne du Sinai protégeant l'Etat Juif des infiltrations de combattants Palestiniens. Mais collusion contre-productive avec les puissances coloniales déclinantes (Grande-Bretagne et France, hostiles au Panarabisme de Nasser et désireuses de garder le contrôle du canal de Suez).
1967 Guerre des Six Jours
Brillante campagne préventive des Israéliens contre leurs voisins. Mythe de l'invincibilité de Tsahal. Mais très fortes protestations internationales (réprobation de la France) et très longue guerre d'usure sur le front de Sinai.
1973 Guerre du Kippour
Attaque surprise déclenchée par Anouar el Sadate pour redorer le blason de l'armée égyptienne et lui permettre de négocier en position de force avec Israël.
1982 et 2006 Offensives de Tsahal au Liban. Il s'agit en 82 d'assurer la "paix en Galilée" en empêchant les tirs de l'OLP contre les villes du nord israélien et de profiter de la déstabilisation du Liban, suite à l'occupation partielle de son territoire par la Syrie à partir de 1976, dénoncée par la plupart des partis chrétiens,la Gauche libanaise et certains éléments palestiniens. L'OLP et les Syriens sont expulsés de Beyrouth ; Arafat et les dirigeants Palestiniens se replient vers Tunis. En 2006, l'objectif est de frapper le Hezbollah, organisation "djihadiste chiite" (mais qui recrute des combattants de toute confession) qui tient le Sud libanais depuis le retrait des forces israéliennes en 2000 et l'abandon et l'effondrement de ses alliés de l'armée du Liban-Sud (ALS). Le bilan est très mitigé : les pertes sont lourdes de part et d'autre et, si la branche armée du Hezbollah perd en fin de compte le contrôle du territoire au profit de l'armée libanaise,  le Hezbollah renforce considérablement sa légitimité politique

 

LE DJIHADISME
GLOBAL
Les partisans d'une utilisation politique de l'Islam sont désignés sous le vocable d'Islamistes, dont certains sont réputés "modérés" (par exemple, Erdogan avant son arrivée au pouvoir en Turquie) et d'autres plus ou moins radicaux, notamment parce qu'ils défendent une application "littérale" du Coran et des Hâdith. Ceux-là sont qualifiés de salafistes, du nom d'un courant religieux favorable au retour à un Islam des origines, pur de toute interprétation ou adjonction moderne, bien que le terme ait au départ désigné des piétistes sans goût pour la politique.
Leur recours avoué à la violence (notamment à l'égard des femmes, et des minorités non musulmanes) permet de caractériser les Djihadistes, généralement considérés par l'ONU et/ou les pays occidentaux comme "terroristes" et concevant l'effort missionnaire demandé au croyant, comme devant prendre la forme d'un acte de guerre. Il existe des djihadismes locaux et des djihadismes globaux. Le premier exemple est celui d'Al Qaida, nébuleuse  à la tête de laquelle se trouvait Oussama Ben Laden. Cet ancien agent de la CIA estime que le principal combat des musulmans doit être mené chez l'ennemi, au coeur de l'Occident ; il serait l'organisateur des attentats du 11 septembre 2001. Il y a aussi l'Etat Islamique, issu d'une scission d'Al Qaïda en 2013, qui prétend créer au Moyen Orient un Califat unique (d'abord en Irak puis également en Syrie d'où l'acronyme ISIS pour la traduction anglaise de "l'état islamique en Irak et en Syrie') et fonde en 2014 un état territorial et totalitaire gouverné par Abou-Bakhr El-Baghdadi, très difficilement réduit en 2017-2018. De nombreux groupes se réclament de l'une ou l'autre mouvance sans avoir forcément de relations concrètes avec "le centre" (Au Nigeria, la secte Boko Haram se fédère au califat et se proclame "Etat Islamique de l'Afrique de l'Ouest") et des individus isolés passent à l'acte en se réclamant de ces tendances (commettant des attentats ou partant pour le Moyen Orient, y compris de nombreuses jeunes filles qui "épousent" des combattants)





L Y C E E . R A V E L
SAINT-JEAN-DE-LUZ








CHAPITRE PRECEDENT



RAPPEL
CONCERNANT LES EVALUATIONS

Les corrigés et barèmes sont publiés en ligne dans le blog etxealaia :



et les énoncés sont diffusés à l'avance sur la page Google+
etxealaia jusqu'au 8 mars :



A partir du troisième trimestre, les énoncés des devoirs (disponibles par ailleurs à partir de Pronote) sont  publiés, comme les corrigés et barèmes, dans le blog etxealaia, Google arrêtant définitivement le service Google+ en Avril





L Y C E E . R A V E L
SAINT-JEAN-DE-LUZ





Des révisions sont organisées au cours de la semaine 23 sur des sujets intéressant les élèves, et notamment le Lundi 3 juin
de 8 H 15 à 10 H 20.
On trouvera dans le cahier de textes de Géographie un échantillon des exercices pouvant être proposés à l'examen


voir les cours de Géographie




ATTENTION

UN NOUVEAU SITE DU LYCEE-COLLEGE EST OUVERT DEPUIS
AVRIL 2019

CITE SCOLAIRE RAVEL


vdp




HISTOIRE / TERMINALE S / 2018-2019  
 
Compléments aux cours de P-LVanderplancke                                                                          http://etxealaia.franceserv.com 

voir les cours de Géographie

CHAPITRE I


LES MEMOIRES
DE LA
SECONDE GUERRE MONDIALE
EN FRANCE
Un exemple
des querelles mémorielles
contemporaines



CHAPITRE SUIVANT


 
Lundi 10 septembre
[8 h 15 - 10 h 05] 
semaine 37
Reformulation :
Histoire, Mémoire et Histoire Contemporaine

retour en haut de page

Une foule compacte : l'unité nationale doit  être refaite symboliquement et les "collabos" être châtié voire exterminé.

De très nombreuses femmes pour lesquelles "coucher" avec l'ennemi est l'indignité absolue (cf"Le Silence de la Mer" de Vercors). Des enfants, souvent hilares.

La honte de l'humiliation subie par les femmes tondues et leurs proches (le père de Simone au premier plan, portant son baluchon : son bébé qui, devenu adulte, refuse de révéler son identité et d'évoquer ce moment, même des années plus tard)
La honte rétroactive d'avoir commis une action abusive car illégale voire des crimes (malgré la présence de policiers ou d'agents publics en uniformes, qu'aucun juge n'a mandaté et qui transgressent  allégrement toutes les procédures, tolérant que des insultes et des coups soient portées contre des femmes,  sans aucune limite apparente).
Il semble que le phénomène des femmes tondues et des "cortèges moches" ait été beaucoup plus répandu en France que dans les autres pays occidentaux libérés de l'occupation allemande. Pour autant, ce "châtiment" a été pratiqué dans d'autres pays : les nationalistes Espagnols ont eux aussi tondu les femmes "républicaines", les fascistes italiens et les nazis ont  utilisé cette pratique censée "purifier" la société.

1 – Une étude de document : la tondue de Chartres

COURS
CONSIGNE
En quoi cette image donne-t-elle à voir l'exemple d'un épisode traumatisant de l'Histoire de France et dans quelle mesure a-t-elle contribué à forger la mémoires française de l'Occupation et de la Libération ?

Vocabulaire et contextualisation : Libération, Epuration

A - UNE INTRODUCTION : La présentation d'une photographie témoignant d'un épisode souvent refoulé
A1 - Nature
Un cliché célèbre, témoignant d'un épisode cruiel de la "Libération" de la France à l'été 1944.
A2 - Auteur
Robert Capa, Etats-unien d'origine hongroise, est un photojournaliste fameux, fondateur de l'Agence Magnum, qui s'est fait connaître par ses reportages sur la guerre d'Espagne, a participé au débarquement de Normandie en tant que correspondant de guerre et se trouve à Chartres le 16 août 1944 au moment où la population locale  assiste à la débâcle des Allemands (toutefois présents et combattant en ville jusqu'au 19). La  foule s'en prend à Simone Touseau, accusée d'avoir dénoncé des voisins écoutant la radio de Londres et mère d'un enfant conçu avec un soldat Allemand..
A3 - Contexte et problématique
Les "femmes tondues" sont un phénomène assez général en France. Elles sont victimes de représailles pour fait de collaboration  dans le cadre d'une "épuration" exercée par les milices patriotiques avant que le gouvernement provisoire (présidé par de Gaulle) n'ait pu mettre en place des tribunaux spéciaux (lesquels ne fonctionnent qu'à partir d'Octobre).  On peut  voir dans cet épisode une revanche symbolique (des hommes français ?) après l'humiliation de l'Occupation et la défaite totale subie en mai-juin 1940 puis la honte de la collaboration d'état.
Dans quelle mesure cette photographie révèle-t-elle un épisode méconnu et comment expliquer à la fois la longue occultation des faits qu'elle rapporte et l'actualité des polémiques qu'elle provoque encore ? 



Un lien vers l'Agence MAGNUM

B - DES PISTES POUR REDIGER UN DEVELOPPEMENT
Le Drapeau au fond et le contexte de la Libération : des représailles "à chaud" contre l'adversaire intérieur dans le moment où la France retrouve sa liberté (face à l'occupant et face au régime autoritaire incarné par Vichy).
<<Voir ci-contre

C - UNE CONCLUSION
Critique éventuelle (si elle n'est pas incorporée au dévloppement). Cette photographie est présentée isolément alors qu'il en existe d'autres montrant que Simone Touseau n'est pas la seule femme tondue à Chartres ce jour-là.
Cette punition a été infligée à des masses de femmes françaises à la Libération, peut-être parce que les Hommes avaient souffert dans leur virilité de la défaite et de l'occupation ?
Intérêt principal du document : montrer un épisode longtemps méconnu mais attesté, qui s'est ajouté à des exécutions sommaires et continue de susciter la polémique en raison du caractère sexuel des vexations sublies (les cheveux sont un instrument de séduction, la nudité imposée est traumatisante, particuliérement à l'époque, de nombeuses femmes tondues ont subi des viols).
Lundi 17 septembre
[8 h 15 - 9 h 10]

semaine 38


2°) Le Mythe d'une guerre victorieuse.

La Libération de Paris par la 2ème DB de Leclerc et les faits d'armes glorieux des Français en Afrique et en Italie, puis en France et en Allemagne, dans les années 43-45 notamment, sont mis en avant, alors qu'en fait les alliés de la France ont plus que largement contribué à sa "Victoire", que Vichy a refusé de mettre la flotte de Toulon au service des Alliés et fait tirer sur les Américains en Algérie et au Maroc sans défendre aux Allemands l'accès à la Tunisie
(objectif de justification du rôle de grande puissance recouvré par le pays :

un des quatre grands vainqueurs ayant reçu la capitulation de l'Allemagne et du Japon,
une puissance participant à l'occupation de l'Allemagne, un membre permanent
du Conseil de Sécurité de l'ONU).

Il s'agit en altérant quelque peu la vérité des faits de réunir les Français
en faisant notamment oublier l'antisémitisme féroce de Vichy
et sa participation au Génocide des Jufs
mais aussi de justifier le rôle du pays après 1945
indispensable à ses alliés Anglo-saxons dans une Europe et un monde instables et faisant figure de vainqueur et de grande puissance

retour en haut de page

2 – Un "passé qui ne passe pas" (Henry Rousso)

Titre d'un livre paru en 1994 et co-signé par Rousso et un journaliste, Eric Conan
COURS
Le traumatisme de la défaite de 1940 et de la Collaboration conduit les populations et les autorités à occulter la vérité des faits. Une amnésie collective prend place, et les Français entretiennent la mémoire d'une seconde guerre mondiale au cours de laquelle tous auraient résisté et ceci dès le départ : c'est le résistancialisme, qui domine jusque vers 1970 (mais dont l'histoire n'est écrite qu'a posteriori, notamment par Henry Rousso)

 A- Le triomphe, à la Libération, d'un récit tronqué des événements
Le cas Môquet : un jeune militant communiste fusillé par les Allemands et devenu un héros.. mais dont la qualité de "résistant" est discutée.


Cliquez sur le portrait pour avoir un écho des polémiques mémorielles d'aujourd'hui

Deux mythes sont imposés par le "Résistancialisme"

Si le rôle de la résistance française ne doit pas être minimisé , car il est très important, y compris sur le plan militaire, et a largement contribué à sauver le débarquement de Normandie du fiasco,  cette Résistance n'est pas le fait de tous les Français et n'aurait pas permis de gagner la guerre sans le concours des Alliés. Elle est très minoritaire, surtout au début de l'Occupation. mais les gouvernements comme l'opinion publique veulent oublier cete réalité.


1°) Le Mythe d'une Résistance immédiate et unanime s'installe pourtant.
Résitancialisme officiel et domi
nant dans l'opinion, de la Libération à la fin des années Soixante (objectifs de réconciliation nationale et de légitimation a posteriori des actes de la Résistance et de la France Libre : Vichy est donc mis "entre parenthèses" si ce n'est complètement occulté).
Illégitime pour les Résistants, l'Etat Français est présenté comme illégal,
ce qui est stricto sensu inexact.
On avance la présence d'un gouvernement gaulliste à Londres, lequel n'a jamais existé (7000 Français libres en 1940, pas de gouvernement provisoire avant 1944, un  éxécutif et un embryo de vie parlementaire créés à Alger en 1943).


Manuel pp 100-101 : "Nuit et Brouillard". Le résistancialisme conduit paradoxalement à atténuer voire gommer les responsabilités de Vichy dans les exactions subies par les Français. La censure oblige en1955 Alain Resnais à dissimuler le rôle des gendarmes Français dans la persécution des Juifs. Le film parle par ailleurs  de camps de concentration et non d'extermination.
Lundi 17 septembre
[9 h 10 - 10 h 05]

semaine 39

retour en haut de page

Les Partis triomphant aux élections de 1945 et des années suivantes sont ceux qui se réclament de la Résistance (et  ont rejoint le Comité de la France Libre puis le GPRF). La droite "classique" est pour un temps éliminée du paysage politique, compromise par son soputien à l'Etat Français dont la devise (Travail, Famille, Patrie) constitue un bel hommage à ses valeurs traditionnelles.

Robert Paxton jette "un pavé dans la mare" en publiant  en 1973
"la France de Vichy" qui établit que le régime de Pétain n'a nullement "protégé" les Français (au contraire, l'Occupation est plus dure que dans les pays dont les gouvernements ont gagné Londres) et met le "Judéocide" au coeur des débats. Parfois soucieux au départ de réfuter ses thèses, les Historiens Français  les corroborent et stigmatisent indirectement l'armistice
et la collaboration,
toujours "sincère" côté français, et dont l'intensité ne faiblit jamais..




B- Deux résistancialismes qui s'opposent
COURS

L'instrumentalisation électorale de la Résistance est notable et  son dualisme  doit être souligné.

1°) Résistancialisme gaulliste (ou plus exactement gaullien) qui présente le général Charles de Gaulle comme "l'homme providentiel" qui a sauvé le pays et fait de son appel du 18 juin l'acte fondateur de la Résistance.

2°) Résistancialisme communiste qui insiste sur le rôle de la Résistance intérieure, minimisant le rôle de la France Libre et de l'Armée d'Afrique, et voue un culte  à ses martyrs. Le PCF se présente comme le Parti des 75 000 fusillés (60 000 personnes tout au plus ont été passées par les armes durant le conflit) et valorise son rôle, effectivement très grand, dans l'organisation des sabotages et des maquis (rôle des FTP parmi les FFI). Mais il tait l'attitude équivoque de sa direction entre 1939 et 1941, quand l'URSS de Staline
(liée par un pacte de non agression avec l'Allemagne hitlérienne) avait décidé de ne pas intervenir dans la guerre et qu'elle incitait les militants communistes à la neutralité.

retour en haut de page

C- Des historiens (longtemps)  impuissants


Les historiens n'ont pas accès aux archives  françaises avant les années 70 ; ils s'intérèssent peu au second conflit mondial et ne disposent guère que de documents juridiques, ce qui les conduit à reprende les arguments des collaborateurs, lesquels prétendent pour se défendre  avoir agi par opportunisme et pour protéger les intérêts du pays (on parle de collaboration d'Etat, nécessaire mais sauvant tout ce qui peut rester de l'indépendance nationale)..

Le Maréchal Pétain est certes condamné à mort à la Libération, mais le général de Gaulle (qui accrédite la thèse de son prétendu gâtisme en énonçant que "parfois la vieillesse est un naufrage) prononce sa grâce. Il  reste pour beaucoup "le vainqueur de Verdun, celui qui aurait mis fin au massacre en 1940 (alors qu'il a demandé aux sodats de cesser le combat avant même la signature d'un accord avec les Allemands) et dont certains anciens Vichystes demandent la réhabilitation dès les années 50 (accusant la propagande communiste d'avoir noirci l'image du "sauveur de la France" alors même que le parlement vote des lois d'amnisitie en faveur des faits de collabiration le splus mineurs) .


Dans ce contexte d'amnésie sélective,  Robert Aron peut soutenir dans son "Histoire de Vichy" en 1954 "la thèse du Glaive et du Bouclier". Laquelle n'a plus aucun crédit auprès des Historiens d'Aujourd'hui (il s'agissaat de prétendre que Pétain et de Gaulle poursuivent des objectifs voisins ou même s'entendent tacitement, comme certains l'ont cru de bonne foi pendant l'Occupation, et que Vichy "résiste" en somme à sa manière en vue de  protèger effectivement les Français. Aron estime d'ailleurs que Pétain et de Gaulle incarnent à leur manière deux interprétations du même "sens de l'Honneur" propre aux militaires.

retour en haut de page

Lundi 24 septembre
[8 h 15 - 10 h 05]

semaine 39





VOIR LE CORRIGE
EN LIGNE
dans le blog
ETXE ALAIA
(billet du 27 octobre 2014)

retour en haut de page


LA FRANCE,
COUPABLE DU GENOCIDE JUIF ?

La reconnaissance des reponsabilités 
de la France

par J. Chirac
puis L. Jospin
fait débat.
Les modérés (François Bayrou) se montrent souvent très réservés et prônent la réconciliation,
tandis que la Droite craint une autoflagellation
(Philippe Seguin)
et dénonce les effets d'une repentance qui serait systématiquement induite par l'invocation du
"devoir de mémoire" (notamment par le socialiste Lionel Jospin).
Mais les controverses sur la légalité et la légitimité de Vichy transcendent les clivages partisans
et le sénateur PS Michel Charasse (un proche de F Mitterrand) voit dans la politique mémorielle de la France depuis 1995
une "erreur historique",
des personnalités de tout bord marquant plus ou moins vivement leurs réserves (J-P Chevénement).



retour en haut de page


LA COMMUNAUTE JUIVE
DE FRANCE ET LA SHOAH

Longtemps muette sur la spécificité de la répression dont elle a été l'objet, la communuaté juive  revendique  dès les années 80 la reconnaissance de ses torts par la France; et  n'entend plus adopter un "profil bas". Soucieuse de commémorer  et faire connaître les discriminations dont elle a été l'objet, elle se dote d'un Mémorial de la Shoah en 1996, tandis qu'un mur des noms (des victimes) est dressé devant le musée en 2005.
Si 75 % des Juifs de France ont échappé à la persécution entre 1940 et 1945, chiffre attestant le peu d'empressement de leurs concitoyens à les dénoncer et pourchasser, on reconnaît désormais que la police et les autorités françaises ont bien collaboré avec l'Allemagne nazie
(et que le régime  et ses forces de l'ordre ont parfois
devancé ses exigences, comme dans le cas de l'internement et de la déportation des enfants) en matière d'antisémitisme !

retour en haut de page

Cliquez
sur la caméra

 pour accéder
au site de l'INA
et voir Simone Veil
interviewée

à propos du "révisionnisme" . Notez que c'est
le terme "négationnisme"
(plus juste)  qui devrait être utilisé par le journaliste,
car
le  néologisme
forgé
par H. Rousso
en 1987
rend mieux compte
des intentions réelles
de ceux qui minimisent, relativisent ou nient
la Shoah..
.




retour en haut de page

SCHEMA
RECAPITULATIF  :

DE L'HISTOIRE
A LA MEMOIRE
(Synoptique 1)


3 – L’ère des querelles mémorielles (un exemple de composition)
SUJET : LES HISTORIENS ET ET LA MEMOIRE DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE DEPUIS 1945

COURS
.A - Une longue complaisance (1945-1972)
La thèse du double jeu mené par Vichy et accréditée par Aron n'est pas remise en cause avant que Paxton, qui a accès aux archives allemandes (saisies par les Etats-Unis) n'en démontre la fausseté et établisse la cohérence du projet de Pétain, la Collaboration d'Etat (censée permettre à la France de restaurer sa souveraineté) ne pouvant être dissociée de la Révolution Nationale, projet politique de Droite, mêlant réaction et modernisme technocratique, agressivité antisémite et antirépublicaine.
Autres points à développer :
la citation (et leur réfutation ) des principaux mythes résistancialistes
l'explication des buts (opposés) poursuivis par les Gaullistes et les Communistes, principaux acteurs dans la diffusion de cette mémoire patriotique
le retour sur la difficulté pour les historiens de l'époque de faire une analyse objective : indisponibilité des archives, ou indicibilité de certains faits, amnésie volontaire des témoins ou modération de la Justice après une phase d'épuration "sévère" d'assez courte durée 
l'apogée du résistancialisme en 1964, intérêts d'Etat...
la remise en cause progressive du résitancialisme par les générations montantes (grâce au au cinéma, notamment : car les enfants du Baby Boom peuvent apprécier "la Grande Vadrouille"  une comédie bien éloignée du ton des classiques des années 50 tels que "la bataille du Rail" qui remet explicitement en cause la thèse de l'héroïsme spontané et unanime de tous les Français).


B - La  fin brutale des "douceurs de l'Amnésie" (Jacques Ozouf, 1972)
Les Historiens enquêtent et aboutissent à un consensus sur Vichy, une "dictature pluraliste" qui s'est engagée consciemment et totalement dans la Collaboration et a une lourde responsabilité dans le massacre des Juifs, mais qui n'épouse pas l'idéologie nazie (ce que les "collaborationnistes" lui reprochent)
Si  l'Histoire objective des événements semble  avoir été faite assez rapidement, les polémiques enflent pourtant : notamment entre les associations représentant les victimes et quelques universitaires marginalisés et proches d el'extrême droite, que la presse présente comme des chercheurs "révisionnistes" (ainsi le professeur de Lettres Robert Faurisson, nommé à l'Université de Lyon, où il n'enseigne guère, et qui soutient que les chambres à gaz n'ont tué  personne dans une tribune publiée par "Le Monde" en 1978 ; interviewé en 1980 sur Europe 1 par Ivan levaï et fort du soutien d'intellectuels étrangers - comme Noam Chomsky, qui signe une pétion en sa faveur au nom de la liberté d'expression, il dénonce à l'antenne un prétendu complot sioniste ayant "inventé" le génocide et les chambres à gaz, dans le but de nuire aux peuples allemand et palestinien).

Autres points à développer :

l'allusion aux signes avants-coureurs d'une évolution de l'opinion, devenue plus sceptique, critique.. et plus jeune  (le documentaire de M. Ophüls "Le chagrin et la pitié") 
une évocation de la censure, assez systématique avant les années 70  (cautionnée par Pompidou au nom de l'unité nationale : scandale de sa grâce partielle acordée à P. Touvier)
la prise en compte - nouvelle - de la spécificité des événements vécus par les Juifs de France : en lien notamment avec le succès de la série télévisée états-unienne "Holocauste".
une remarque sur le nouveau "chantier" des historiens : la compréhension des buts et des moyens des déformations et falsifications délibérées de l'Histoire de la seconde guerre mondiale dans la France d'aujourd'hui. Rousso et "le syndrome de Vichy" (1987) : livre dans lequel résistancialisme" et "négationnisme" sont clairement identifiés et nommés.

C - Le Génocide des Juifs, une question devenue centrale et source de polémiques intenses
Le massacre des Juifs européens (75% de leurs effectifs, près de 40% des Juifs dans le monde soit six millions de personnes dont environ 1,5 millions d'enfants !) apparait comme un événement tragique mais capital dès 1945 et est à l'origine d'évolutions importantes du Droit (les nouvelles notions de crime contre l'humanité et génocide sont définies au procès de Nuremberg, puis déclarées imprescriptibles en 1968). Pour autant, si le caractère gratuit du crime et son ampleur ainsi que son industrialisation continuent de choquer de nos jours, le génocide n'est pas au coeur des débats ni de l'enseignement au lendemain de la guerre .  Désigné initialement comme "la solution finale" (terminologie national-socialiste) l'extermination prend le nom d'holocauste, encore en usage aux Etats-Unis, mais la France lui préfère depuis 1985 le terme de Shoah, d'origine israélienne mais popularisé par le succès du documentaire de Claude Lanzmann (1985). 
Ce n'est pas la génération des survivants, préoccupée de retour à la normale ou taumatisée, mais la suivante, qui est à l'origine de l'intérêt renouvelé pour ce tournant  catastrophique de l'histoire de l'humanité. C'est ainsi qu'en France Serge et Beate Klarsfeld parviennent  malgré le scepticisme initial des institutions politiques et des associations juives à médiatiser leur chasse aux nazis et leur défense de la mémoire des déportés.Ils exhument notamment le passé sulfureux de Kurt Waldheim, secrétaire général de l'ONU puis  président de l'Autriche, pourchassent Aloïs Brunner, responsable de l'extermination des Juifs de la Côte d'Azur et sont  à l'origine de nombreux procèe intentés en France dans les années 90.  Alors que  le caractère  pédagogique de procès aussi tardifs (Klaus Barbie est condamné à la détention à perpétuité en 1987) est parfois mis en cause (Serge Bernstein à propos du procès Papon)... 
l'action de la justice est condidérée comme nécessaire par l'opinion au regard du devoir de mémoire.
Mais des polémiques éclatent à propos du "devoir de repentance" ou d'autres crimes que l'historiographie négligerait en raison du poids excessif pris par la commémoration de le Shoah (le massasre des handicapés et l'extermination des Tziganes ou "Porajmo"s, etc.). De la même manière, il peut y avoir des disputes à propos des "Justes" honorés depuis 1953 par le mémorial de Yad Vashem. Certains Corses réclament par exemple une médaille pour l'île, d'où un seul juif aurait été déporté. Mais c'est en raison de l'attitude du Préfet puis de celle de l'armée d'occupation italienne qui se sont refusés à obéir aux injonctions de Vichy et des Allemands en la matière que les Juifs insulaires ont été laissés en paix, au point qu'il n'y a pas eu de citoyens Corses contraints de cacher des juifs pour les "sauver" et que les deux départements méditaerranéens sont les seuls en France dont aucun habitatn n'ait été honoré du titre de" juste parmi les nations" !


D –  L'inflation des lois mémorielles

Depuis les années 1990, l'évolution de la position officielle des autorités françaises est radicale et  les conduit à  imposer une nouvelle version des événements de la seconde guerre mondiale, sans laisser forcément toute latitude au débat entre historiens.  Les gouvernants reconnaissent en effet officiellement, dans un premier temps, la participation de la police et des administrations françaises en place dans les années 40  à la "Shoah" (un  fait nettement établis par l'Histoire) et ils font de la commémoration de la rafle du Vel d'Hiv l'occasion de se souvenir des exactions commises par l'Etat Français, encore décrit comme une "autorité de fait" (F. Mitterrand) puis, dans un deuxième temps,  ils interdisent de nier publiquement la réalité de la Shoah (Loi Gayssot) et décident enfin d'admettre la responsabilité de la France dans celle-ci (J. Chirac) malgré l'effacement de la République par la dictature de Pétain. L'Etat indemnise en conséquence les victimes, voire leurs descendants. Le Prédident Chirac et ses successeurs rompent ainsi, de facto, avec l'idée soutenue par C. de Gaulle en 1945  - et maintenue par tous les gouvernements jusqu'en 1995 - de l'illégalité fondamentale de Vichy (cette rupture est une réinterprétation reprise sans états d'âme par N. Sarkozy, F. Hollande puis E. Macron et ne fait plus guère discussion).
Autres points à développer :
la fièvre commémorative des autorités
la prolifération des lois mémorielles, dont la Loi Gayssot de 1990 
la persistance d'une mémoire éclatée du conflit : nouveaux centres d'intérêt ("Indigènes") et querelles portées par le communautarisme, vélléïtés de réhabilitation du Pétainisme (Zemmour), interférences avec les conflits actuels (Palestine) etc
.
un contexte très polémique : querelles sur l'enseignement des prétendus bienfaits du colonialisme, lois portant sur le génocide arménien ou reconnaissant la Traite négrière comme un crime contre l'Humanité, création du délit  de négation du génocide juif, (plus récemment celui d'apologie du terrorisme, mis sur le même pied) et hostilité fréquente des Historiens aux interventions du législateur et:ou du gouvernement (création en 2005 du CVUH par des personnalités de gauche échaudées par les initiatives du président Sarkozy en la matière,  très opposé à l'enseignement d'une histoire "politiquement orientée", mais admettant le principe des lois mémorielles, mais  aussi du mouvement "Liberté pour l'Histoire" présidé par René Rémond puis Pierre Nora et imprégné des idées de Pierre Vidal-Naquet, qui juge inutile et malvenue toute loi mémorielle et pointe l'inutilité présumée de la loi Gayssot, dans la mesure où le négationniste Faurisson a été condamné en justice pour mensonge dès 1981, avant la création du délit et meême du mot désignant celui-ci ; M Badinter l'a qualifié quelques années plus tard de faussaire et a gagné son procès ! et que l'arsenal juridique préexistant leur semble suffisant pour réprimer les mensonges et incitations à la haine).


Lundi 1er octobre
[8 h 15 - 9 h 10]

semaine 40
TRAVAUX DIRIGES N°1 TD 1H
UN QCM
Sa Correction
UN SCHEMA
Une fiche de révision
7,0
Sept heures de cours dont une heure d'évaluation

CHAPITRE II


L'EMPIRE
AMERICAIN 
 
Les relations internationales
depuis 1945 :
un monde dominé
par les Etats-Unis 





CHAPITRE SUIVANT
Lundi 1er octobre 
[9 h 10 - 10 h 05]

retour en haut de page


Trois questions
sont au
programme  :

On n'étudiera pas l'ensemble des relations internationales, ni le seul rôle des Etats-Unis au coeur de celles-ci,
mais  les points  suivants:
1°) En quoi les Etats-Unis sont-ils l'incarnation de la puissance mondiale depuis 70 ans ?
2°) Comment la Chine est-elle devenue la principale puissance ascendante ?
3°) Dans quelle mesure le
Moyen-Orient est-il une zone de conflictualité emblématique des grands enjeux géopolitiques contemporains ?
Vocabulaire : superpuissance
Se dit d'un pays qui est une puissance mondiale et exerce son influence dans tous les domaines : économiques, politiques, diplomatiques et militaires.
Photographies pp 60-61
COURS
Pistes pour une étude de deux documents.
Puissance maritime. Modèle politique, puissance politique et  et ouverture sur le monde (softpower). Monopole aéronoaval et puissance militaire (hardpower). )
Déclin paradoxal (car il ne resterait aux Etats-Unis que l'écrasante supériorité de ses forces armées ?
Reformulation :
On entend ici par "empire américain" une hégémonie états-unienne, originale par son ampleur, sa durée, le désintéréssement proclamé de la puissance dominante, et l'absence de contraintes apparentes imposées aux alliés, auxquels les Etats-Unis offrent la protection d'un "bouclier" militaire...

Réflexion sur la chronologie :
La primauté des Etats-Unis est un fait, au plan économique, depuis 1900... 
A la Guerre Froide (troisième des guerres mondiales que les Etats-Unis prétendent avoir gagnées et qui les a opposés à l'URSS de 1947 à 1990) a succédé une Guerre contre le Terrorisme, dont l'existence justifie  la mobilisation de moyens financiers, militaires et humains considérables, et qui assure la pérennité de "coalitions" dont l'Amérique est le centre.
Les Etats-Unis sont la seule superpuissance dans la durée puisque les Soviétiques ne gagnent ce rang que vers 1957 (le spoutnik en est  le symbole ) mais que le pays puis le bloc implosent avant la fin du XXème siècle.
On évoque un "empire" américain depuis, au moins, le guerre remportée face au Mexique en 1848. Pourtant, les Etats-Uniens préfèrent se décrire comme des "leaders" et la diplomatie du pays insite sur son désintéressement.

1 – Les Etats-Unis et leur rayonnement dans le monde, d'Hiroshima
au 11 septembre (Hard power et Soft power)

A - 1945-1947 : une situation géopolitique inédite - ruine et discrédit de l'Europe, ascension de deux "Hercules au Berceau" (Napoléon) 
Carte rappelant le contexte de la fin de la grande alliance ("Oncle Sam" est encore l'ami d'Oncle Joe, alias Joseph Staline)
voir en cliquant ici (fichier Word)
A1 L'opulence retrouvée, une situation de monopole
Pas de cours le 8 octobre ni le 5 novembre : mobilités sortantes Erasmus+
Lundi 15 octobre 
[8 h 15 - 10 h 05]

semaine 42

DEVOIR SURVEILLE n°1 - DS 1HG

Une composition d'Histoire OU deux études de document (Histoire et Géographie)

Rappel : les énoncés sont publiés à l'avance  sur la page GOOGLE+ etxealaia.
Consultez celle-ci en cliquant sur l'icône (sur la page d'accueil de ce site et ci-contre) et n'hésitez pas à vous abonner pour être averti immédiatement des publications.
VACANCES D'AUTOMNE DU 19 OCTOBRE AU 5 NOVEMBRE 
Lundi 5 novembre
[8 h 15 - 10 h 05]


Absence du professeur en semaine 45
(mobilité sortante Erasmus+)

TD1HG - DEVOIR LIBRE
SEANCE DE TRAVAUX DIRIGES
ENCADRES PAR LA VIE SCOLAIRE
Voir le corrigé de l'exercice  d'Histoire :  L'oncle Sam aide l'Europe
écrire au Webmestre
Grève nationale le 12 novembre
Lundi 12 novembre 
[8 h 15 - 10 h 05]
semaine 46

retour en haut de page

B –  1947-1990 : Les Etats-Unis
et le monde bipolaire


Gestion des crises et équilibre de la Terreur de 1947 à 1991 / CHRONOLOGIE ET DECOUPAGE EN TROIS PHASES
PLAN
A2 Une volonté politique de conserver durablement la prospérité
A3 L'intention proclamée de "protéger" ses alliés et d'étendre son modèle
A4  L'improbable décision de Truman de se lancer dans une "Croisade" contre le Communisme

COURS
Le "Président du hasard" (selon le mot d'André Kaspi) : un "petit homme du Misssouri" méprié par les époux Roosevelt et dont la présidence a été considérablement réévaluée après sa mort car sa mémoire fût un temps écrasée par la longévité de son prédécesseur (Roosevelt) et la gloire de son successeur (Eisenhower) ; il parvint à se faire réélire grâce aux excès du Mac Carthysme par la promesse du "Fair Deal" censé garantir le plein emploi et décida d'entrer en guerre froide contre le communisme après avoir longtemps hésité à trancher entre "les colombes" et "les faucons" de son entourage. Il sut prendre des décisions radicales (atomiser le Japon) s'entendre avec le Congrès (le Plan Marshall fût soutenu par le sénateur Vandenberg) et forgea les outils dont le pays avait besoin dans le cadre de sa "politique nationale de sécurité"  esquissant  la "pactomanie" caractérisant la diplomatie états-unienne dans l'après-guerre. Truman a surtout posé les principes de l'action américaine dans le monde en énonçant sa doctrine, dite de l'endiguement (ou containment) et en recourant  à l'arme économique (Plan Marshall). 

Lundi 19 novembre 
[8 h 15 - 9 h 10]
semaine 47




COURS
B1 La Guerre Froide «  chaude » de 1947 à 1962 (une pactomanie et des crises dangereuses)


Lundi 19 novembre 
[9 h 10 - 10 h 05]

retour en haut de page





COURS
B2 La Détente de 1963 à 1975


Lundi 3 décembre
[8 h 15 - 9 h 10]




retour en haut de page



UN SUJET DE COMPOSITION CORRIGE en ligne
COURS
B3 La Guerre Fraîche (ou seconde Guerre Froide) de 1975 à 1985
 



B4 Face à l'implosion du monde communiste : 1985-1990
Depuis 1991 :  La "victoire" dans la Guerre Froide et les illusions (Fin de l'Histoire ?) de l'unique superpuissance mondiale à l'ère Clinton ; l'unilatéralisme relatif de George bush et "l'hyperpuissance décriée" ; le 11 septembre et la guerre "pour la démocratie" de George W Bush ;
la présidence post-impériale d'Obama : les difficultés de la mondialisation ("un ascenseur pour la modernité"  refusée par un islamisme radical devenu menaçant)

Lundi 3 décembre
[9 h 10 - 10 h 05]

semaine 48

Bande-annonce du Film :
la canonnière du Yang-Tse

Le versant militaire
de la politique
de la porte ouverte,
un impéralisme assez typique


retour en haut de page







2. L’exemple  d’une relation bilatérale complexe : 
Les rapports sino-américains et l’émergence de la Chine depuis 1949

A - 1911 - 1949 : un "Empire du Milieu" traumatisé par une longue série d'humiliations infligées par les puissances industrialisées
COURS
Si les Etats-Unis pratiquent la politique"de la porte ouverte" au contraire des autres puissances coloniales qui se partagent la Chine en obtenant du gouvernement l'exclusivité de  la construction des lignes de chemins de fer et le monopole du commerce dans certaines régions, et si le leader de la révolution républicaine, Sun yat Sen, admire la civilisation des Etats-Unis (il a été en partie élevé à Hawaï) l'Amérique est, comme le Japon, la Russie et les puissances occidentales perçue comme un  agresseur qui a imposé au pays des "Traités inégaux" et tenter de diffuser ses valeurs (missionnaires) au détriment du génie national...

Tout au long des XIXème et XXème Siècles, la Chine est en effet la proie des impérialismes européens et japonais (elle subit des amputations territoriales, doit accepter l'implantation  de "concessions" sur le littoral, supporter des interventions militaires et le partage du pays en zones d'influence). Le régime impérial s'effondre en 1911, mais la jeune République chinoise, malgré les efforts de Sun Yat Sen, ne peut restaurer la pleine souveraineté de l'Etat : les anciennes possessions allemandes sont transférées au Japon en 1919, des "seigneurs de la guerre" s'érigent en potentats locaux, et un puissant parti communiste se développe, qui organise des soulévements et des guérillas Le Guomindang (Parti Nationaliste) qui l'a d'abord combattu, s'en rapproche cependant pour lutter contre les Nippons ; le Japon entreprend en effet, carrément, de conquérir le pays à partir de 1931 (date de l'invasion de la Mandchourie et de l'installation d'un état fantoche, le Mandchoukouo, où règne Pou-Yi, héritier de la dynastie impériale déchue).

Le sentiment des Chinois aux XXème et XXIème siècles est bien qu'ils ont une revanche à prendre, même si l'abaissement de la Chine est vue comme une parenthèse, une anomalie historique, et que la Chine ne se voit pas forcément en puissance hégémonique planétaire.
Lundi 10 décembre
[8 h 15 - 9 h 10]
semaine 49

RAPPEL DE METHODE
LA COMPOSITION
exemple :

La Chine et les chemins de la puissance depuis 1949
Rédaction d'une introduction

Les Sovétiques sont, dès les années 60, des adversaires aux yeux des Chinois car  moult litiges frontaliers les opposent. Les Communistes chinois  accusent par ailleurs les Soviétiques de mollesse face aux Etats-Unis, notamment durant la Guerre de Corée,  comme ils dénoncent "le déviationnisme" que représente pour la RPC  la rupture avec le Stalinisme.
Mais si la Chine de Mao s'éloigne de Moscou elle ne s'ouvre pas pour autant  à l'Occident : elle s'impose comme puissance politique, reconnue dès 1964 par la France, puis, dans les années 70 par Nixon et l'ONU, mais sans cesser de se réclamer du socialisme ni sortir du sous-développement.
B - La Chine de Mao : un acteur important des relations internationales... mais un pays pauvre  (1949 -1976) 

COURS
Deux phases : alignement initial sur l'URSS puis "divorce" et tentative pour exercer une influence sur le monde en développement

* Mao a l'ambition en 1949 de refaire de la Chine une puissance, et mise tant sur des moyens militaires et politiques qu'économiques. Il veut liquider tous les vestiges des "traités inégaux" et s'empare du Tibet, fait occuper des territoires frontaliers revendiqués par l'Inde. La RPC prend parti contre cette dernière et pour le Pakistan dans le conflit portant sur le Cachemire, et tente de mettre la main sur Formose/Taiwan où s'est replié le gouvernement de la Chine "nationaliste" dirigé par Tchang Kai Chek (et protégé militairement par les Etats-Unis). 

*Mao  s'appuie d'abord sur l'URSS de Staline, qui équipe son armée et l'aide à développer une industrie lourde, organisée sur la base de plans quinquennaux, mais la critique du Stalinisme par Khrouchtchev et les dirigeants de l'URSS l'irrite (c'est "la deuxième mort de Staline" en 1956) et le conduit à prendre ses distances avec Moscou . Dénonçant la mollesse du Kremlin face au "tigre de papier" que serait les Etats-Unis, Mao Zedong, paré du titre de  "grand timonier" diffuse son "petit livre rouge" auprès de la jeunesse chinoise et encourage à son profit  un culte de la personnalité délirant. Il refuse l'idée d'une coexistence pacifique avec le capitalisme, dénonce l'hétérodoxie des Soviétiques (taxés de "révisionnistes") et décide de se doter d'une force atomique indépendante, malgré l'opposition de l'URSS. Finalement, Moscou décide de retirer ses techniciens et de cesser tout soutien à la RPC  à l'été 60.

* Si Mao parvient à incarner une voie originale (le PCC rompt défiitivement tout lien avec le  parti communistes soviétique en 1964) et à faire de la Chine une grande puissance militaire (qui fait exploser sa première bombe atomique la même année)   il échoue totalement sur le plan économique ("Le Grand Bond en Avant" initié en 1958 est, en effet, un terrible échec, qui débouche sur une famine, longtemps dissimulée, mais dont on estime aujourd'hui qu'elle aurait fait 30 à 50 millions de morts). Pour garder le contrôle de la situation , le dictateur doit s'appuyer alternativement sur le parti et l'armée, puis, quand les cadres manifestent l'intention de réduire son influence,  déchaîner les jeunes embrigadés dans les "Gardes Rouges" contre les élites et leurs aînés ; c'est la Révolution Culturelle de 1966.


Lundi 10 décembre
[9 h 10 - 10 h 05]

retour en haut de page

Le porte-avions Liaoning
mis en sevice en 2012 : la Chine se présente comme le dernier des Cinq membres permanents du Conseil de Sécurité
 à s'être doté de ce type de navires. Acheté à l'Ukraine, ce navire ne lui suffit pas et elle projette de se doter d'un porte-avions "made in China" avant 2025. Sa stratégie dite "du collier de perles" visant à contrôler la totalité de la Mer de Chine méridionale et la route du pétrole moyen-oriental inquiète les Etats-Unis et irrite les états frontaliers.
 

Une guerre commerciale sino-américaine n'est pas exclue alors que les relations entre Donald Trump et Xi Yinping s'enveniment. Les Etats-Unis supportent mal les ambitions chinoises en matière de haute technologie et accusent la RPC de diverses pratiques déloyales. Ils souhaitent aussi pouvoir imposer à la Chine de respecter les embargos qu'ils décrètent.
cliquez sur le Liaoning pour voir des informations sur la dernière crise en date




UN SUJET DE COMPOSITION CORRIGE : dans le blog

UN COURS DETAILLE : en ligne
C - La Chine éveillée (depuis 1976) : l'ascension d'une grande puissance mondiale
COURS
Deng Xiaoping et "le Socialisme aux couleurs de la Chine" : un révisionnisme économique complet sans rupture politique
Les "Quatre modernisations" annoncées dès 1975 par Zhou En Lai sont mises en oeuvre après la mort du "Grand Timonier" l'année suivante, et une fois assurée l'élimination de la "bande des quatre" (radicale, comprenant la propre veuve de Mao et hostile à l'introduction du capitalisme) sous l'impulsion de Deng Xiaoping, nouveau leader et principal artisan de l'émergence de la Chine. Des ZES dont créées (SHENZEN, etc) et une ouverture progressive à la mondialisation s'opère (Deng prétend renouer avec la "porte ouverte" prônée jadis pas les Etats-Unis, mais les premiers investisseurs sont des Asiatiques, notamment des Hong Kongais et des Chinois de la diaspora, puis les Japonais... qui délocalisent parmi les premiers). La situation économique s'améliore très notablement mais les relations demeurent compliquées avec les autres nations d'Asie ("punition" infligée au Vietnam en 1979 après qu'il ait envahi le Cambodge et renversé le régime des Khmers Rouges, combat de 1984 contre ce même pays). La répression des mouvements démocratiques ne faiblit pas : massacre de la place Tien An Men en 1989.
Un décollage spectaculaire donnant au pays les moyens d'une influence globale : une politique de prestige affirmée, ainsiq ue la volonté de dominer la région asiatique
La chine devient en 35 ans le premier exportateur mondial tout en protégeant son marché intérieur (joint ventures imposés, transferts de technologie profitables comme dans le cas des TGV développés à partir de modèles allemands et nippons)..
Ses épargnants achètent aujourd'hui des quantités énormes de bons du Trésor états-uniens, devenant les principaux détenteurs de la dette publique américaine (ce rôle était autrefois dévolu au Japon) et ses FTN se montrent de plus en plus entreprenantes (Peugeot en partie racheté par Dongfeng).

La Chine récupère Hong Kong, ancienne colonie britannique (1997) puis Macao, territoire portuguais (1999) ; elle organise expositions universelles et jeux olympiques, manie la diplomatie du chéquier en Afrique (elle a construit à ses frais, par exemple, le nouveau siège de  l'OUA à Addis-Abbeba), et se lance dans la course à l'espace tout en renforçant ses forces armées... Elle serait devenue la première économie mondiale dès 2016, selon l'OCDE.  Mais la société civile semble encore devoir attendre "la cinquième modernisation" (la démocratisation) et le pays reste globalement très pauvre ; son industrialisation massive crée en outre une situation de "crise écologique".

Des ambitions nouvelles... et peut-être dangereuses
La Chine entend contrôler elle-même les routes maritimes ( dont dépendent ses importations et ses exportations (stratégie dite "du collier de perles") et, pour atteindre cet objectif, elle développe sa flotte et ses forces aéronavales : ce souci (sans doute légitime) est pourtant perçu avec méfiance par les Etats-Unis. Ceux-ci ne voient pas non plus d'un bon oeil le rapprochement de Pékin et Moscou (dans le cadre de l'OCS, Organisation de Coopération de Shangai).
En outre, les revendications territoriales de la RPC (confins indiens, îles Paracels et Spratleys, Taïwan, etc.) sans parler de la situation au Tibet, sont source de tensions régionales : la rivalité avec le Japon se durcit, le soutien à la Corée du Nord est décriéet  l'intransigeance chinoise (revendication sur toute la Mer de Chine Méridionale dessinant une "langue de boeuf")  incite paradoxalement les pays voisins à internationaliser leurs querelles avec la RPC en réclamant l'arbitrage de l'ONU ou le soutien militaire des Etats-Unis, voire du Japon.
Mais la RPC parle toujours  de son "'émergence pacifique" (Hu Jin Tao, 2003) et adopte un profil encore modeste à l'ONU ; elle  se garde bien d'entrer en conflit ouvert avec l'Occident (son principal client) tout en manifestant depuis 2008 (l'année des JO de Pékin) des ambitions nouvelles (soutien à Khadafi, au régime syrien, effort considérable dans le domaine du nucléaire, de la marine.. et de l'espace ! et second budget militaire mondial).

film : le monde selon Xi Jiping à voir jusqu'au 2 février
Vendredi 14 décembre
[14 h - 14 h 55]
ou
[14 h 55 - 15 h 50]

semaine 50
DEVOIR SURVEILLE n°2 - DS 2HG
Le plan d'une composition 
VACANCES DE FIN D'ANNEE
DU 21 DECEMBRE AU 7 JANVIER
Lundi 7 janvier
[8 h 15 - 10 h 05]

retour en haut de page

Un film sur les racines
du conflit israelo-arabe
3 - L’exemple  d’un foyer de crises : La "poudrière du Moyen Orient"

Reformulation.
Délimitation, unité et diversité de la région : un théâtre d'opération, une partie seulement du monde arabo-musulman, des populations et des religions diverses. Des enjeux (lieux saints, eau et pétrole)

Importance des deux guerres mondiales.

Début du documentaire : Palestine, Histoire d'une Terre
 
A - Des tensions avivées à partir de 1914
RESUME DU COURS - Evictions, transformation et tensions.
L'élimination des influences ottomane et perse, l'installation des puissances mandataires, la montée du panarabisme et de l'islamisme politique
Les promesses britanniques : un royaume arabe pour les Hachémites, un foyer national pour les Juifs, les accords Sykes-Picot
Les nouvelles frontières, un premier partage des ressources pétrolières
Lundi 14 janvier
[8 h 15 - 10 h 05]

Restitution des copies
DS2HG

B - De 1945 à 1979 : un Moyen-Orient encore dominé par les Anglo-saxons et "l'Occident"?
RESUME DU COURS : Evictions, transformation et tensions.
La France chassée du Levant mais alliée d'Israël jusqu'au tournant des années soixante..
Le partage de la Palestine et la proclamation d'Israël en 1948 la Naqba et l'origine de "la nation des camps" palestiniens (UNRWA)
L'insuccès de la ligue arabe et l'échec du Pacte de Bagdad.
Un second partage pétrolier ; l'Arabie Saoudite légitimée par les accords du Quincy.
Les effets de la guerre froide et de la création de l'OPEP en 1960
Mardi  22 janvier
[14 h - 17 h]
Pas de cours le 21 : BACCALAUREAT  BLANC
du 21 au 25 décembre
DEVOIR SURVEILLE n°3 - DS 3HG (BB)
Lundi 28 janvier
[8 h 15 - 10 h 05]

Deux  films sur la prise
d'otages :

à La Mecque
et un site consacré
au même fait :
écrire au Webmestre

retour en haut de page


C3 La déstabilisation de l'Irak (et de la Syrie) après les guerres du Golfe et l'échec des "Printemps arabes"
C4 L' émergence du Djihadisme "global" : d'Al Qaïda à "Daesh" (EEIL)

C - De 1979 à nos jours :  Un Moyen-Orient en recomposition

C1 1979, un tournant marquant le succès de l'Islam politique : contestation des pouvoirs en place, échec du nationalisme panarabe, révolution iranienne... et  traumatisme du "coup de Kaboul

Cinq minutes d'explication :



C2  La renaissance de l'affrontement  séculaire entre Chiisme et Sunnisme après le triomphe de la révolution islamique en Iran et le renforcement de la présence militaire américaine


CHIISME ET SUNNISME
Il ne s'agit pas de deux branches homogènes de l'Islam. Les Chiites n'admettent en principe que les descendants d'Ali comme chefs potentiels de la communauté musulmane.  Mais ils sont en désacord sur le nombre de califes légitimes dans l'Histoire de l'Islam (sept, dix ou douze selon les traditions) et parfois sur les rites et croyances à respecter. Les chiites Iraniens ont un clergé, honorent leurs saints et ont leurs principaux lieux de pélerinage... dans le sud Irakien. 40% des Irakiens, quoique Arabes et non Perses, partagent leur foi. Il existe des communautés chiites ou réputées chiites un peu partout au Moyen Orient, la plupart du temps minoritaires (sauf à Bahrein) mais ne pratiquant pas le même Islam que celui de l'Iran. Les Sunnites (ceux de la Tradition) estiment que le meilleur des Musulmans peut être calife sans considération de son ascendance et sont globalement très majoritaires. Mais ils sont également très divisés (notamment entre quatre grandes traditions juridiques différentes).
L'afrontement séculaire entre les deux courants prend la forme d'une opposition entre l'Arabie Saoudite et l'Iran.

DESTABILISATION DE L'IRAK 
Les Trois guerres du Golfe ont affaibli puis détruit l'état irakien, l'un des deniers à se réclamer du panarabisme (dictature du Parti Baas). Il s'agit d'abord de la guerre Iran-Irak qui voit Saddam Hussein, devenu Président en 1979, déclencher une grande offensive en 1980, dans le but avoué de libérer des territoires peuplés d'Arabes mais appartenant à l'Iran (Kouzistan, Chatt-el Arab). Il s'agit en réalité de supplanter l'Iran comme puissance régionale et de prévenir la contagion de sa révolution auprès des Chiites d'Irak, appelés à se révolter par Téhéran. Statique à partir de 1982, le front et ses tranchées (et les tactiques employées) rappellent 1914-1918. Bien que soutenu par la plupart des grandes puissance et recourant à des attaques chimiques systématiques, l'Irak ne parvient pas à l'emporter et la paix, négociée en 1988, se solde par un retour au statu quo ante.
L'Irak pense avoir défendu la cause des Arabes et des Sunnites pendant la guerre et compte sur la solidarité des états du golfe pour solder sa dette. Ni l'Arabie Saoudite ni le Koweit, jalous de son influence, n'acceptent cette solution mais, au contraire, augmentent leur production de pétrole au risque de déstabiliser le régime de Saddam, qui compte sur cette manne pour reconvertir son économie. L'Irak décide alors de liquider le Koweit, avec lequel il a depuis toujours un litige frontalier et dont il considère au surplus qu'il s'agit d'une province irakienne détachée par l'effet du colonialisme britannique. Le première (sic) guerre du golfe dure de 1990 à 1991 car les Etats-Unis, pourtant indifférents à l'origine, et une coalition internationale (de 34 belligérants) interviennent pour libérer le Koweit (août 1990 - février 1991). George Bush envisage de renverser Saddam (mais ses alliés, et notamment la France, l'en dissuade).
Etats-Uniens et Britanniques interviennent pourtant à nouveau en Irak en 2003 en alléguant d'un soutien de l'Irak à Al Qaida et de sa possession d'armes de destruction massive. Cette deuxième guerre du golfe (ou troisième ?) dite aussi guerre d'Irak est menée au nom du concept de guerre préventive prôné par George W Bush et malgré la réprobation de "la vieille Europe" (France, Allemagne) et de nombreuses puissances (Chine) sans l'aval de l'ONU.
GRANDES LIGNES DU COURS DU 28/01

POURQUOI 1979 EST UNE RUPTURE DECISIVE

Cette année voit la collision de plusieurs événements de grande portée :
1 En Février 1979, l'Ayatollah Khomainy revient triomphalement de son exil (en France) à Téhéran, après la fuite du Chah d'Iran. C'est la fondation d'une "république islamique" expansionniste qui désigne les Etats-Unis comme "le grand satan" à combattre par tous les moyens et prône la nécessité d'unir tous les Musulmans pour détruire Israël. L'Occident perd un allié  de poids (notamment la France, où le Chah avait massivement investi dans l'industrie nucléaire) et est traumatisé par les méthodes violentes de la révolution des Mollahs (qui, en réalité, auront de la peine à peser sur les masses arabes sunnites) : oppression des femmes, exclues au nom de la pudeur de la sphère publique et soumises aux exactions des gardiens de la Révolution, recours au Terrrorisme, prise en otage des personnels de l'ambasade états-unienne, appels récurents  à la destruction de l'Etat Hébreux, rixes et émeutes systématiques de la part des pélerins à La Mecque.
L'Iran chiite fait dès lors valoir sa légitimité à garder les lieux saints en lieu et place du régime saoudien décrit comme "corrompu" et incompétent, et,  malgré ses appels à l'unité de l'Islam, entame une politique régionale destinée à accroître l'influence des Chiites aux dépens des Sunnites en instrumentalisant notamment la cause palestinienne. Le conflit entre les uns et les autres semble dominer la scène régionale aujourd'hui.
2 Le second choc pétrolier installe définitivement le monde dans un régime d'énergie chère car le pétrole, dont le prix avait déjà triplé en 1973 (passant de 5 à 15 $ le baril) atteint 35 $ en mai 1979. L'événement sert de détonateur (voire de prétexte) à la crise des économies occidentales, laquelle remet en cause le bon fonctionnement de l'état-providence mis en place après 1945, et enrichit par ailleurs considérablement les monarchies du golfe.
Il donne à long terme beaucoup d'influence aux pays détenteurs de pétrodollars (plus qu'au cartel de l'OPEP lui-même, car les intérêts de ses membres divergent trop souvent) mais permet paradoxalement d'élever le seuil de rentabilité permettant l'extraction des pétroles non conventionnels (gisements off shore puis, plus récemment, gaz de schiste).
3 Le Nationalisme Arabe est discrédité aux yeux des opinions publiques moyen-orientales par la normalisation des rapports entre l'Egypte et Israël. Anouar el Sadate a en effet reconnu implicitement l'Etat Juif dès 1977, en prononçant un discours devant la knesset, puis a négocié sous l'égide des Etats-Unis les accords de Camp David (1978) à la suite desquels se produit en 1979 la normalisation des rapports entre les deux voisins. L'accord permet à l'Egypte de recouvrer le Sinai et de pouvoir compter sur l'aide américaine mais il est refusé par l'ensemble des états arabes (c'est "le front du refus") et par "la rue arabe" qui se scandalise de l'abandon de la cause palestinienne et prête une oreille plus complaisante aux discours Islamistes, alors que le Panarabisme et les gouvernements ostensiblement laïcs perdent en crédibilité.
L'Egypte est chassée pour un long moment de la Ligue Arabe et son Président meurt assassiné en 1981, mais elle reste jusqu'à nos jours arrimée au camp occidental et "en paix" avec l'Etat Hébreux, au prix d'une répression des oppositions politiques et notamment de celle des Frères Musulmans,  un mouvement né dans les années Vingt et devenu extrêmement populaire dans le pays, un temps parvenu au pouvoir grâce au Printemps arabe de 2011, mais vite rejetté dans l'opposition par un coup d'état militaire.
4 La grande mosquée de La Mecque est prise d'assaut le 20 novembre (premier jour de l'année 1400 dans le calendrier musulman). Les insurgés sont plusieurs centaines, parmi lesquels nombre d'Iraniens mais aussi des Saoudiens et des Arabes de diverses antionalités, qui désignent l'un des leurs comme le messie (Mahdi). Les autorités Saoudiennes ont beaucoup de mal à venir à bout des rebelles, qui se réclament d'un Sunnisme intransigeant mais bénéficient à cette occasion de l'aide de la France.
Le pouvoir de la dynastie des Saoud, qui a chassé par la force les Chérifs de La Mecque en 1924, se révèle fragile.  Quoiqu'elle se réclame d'un Islam très rigoriste (le Wahhabisme) la monarchie est depuis lors contestée à la fois par les Chiites pro-Iraniens et par les Sunnistes puritains, qui  lui reprochent ses moeurs relâchées et une alliance contre-nature avec l'Occident
5 Les Soviétiques "envahissent" l'Afghanistan en décembre. Il s'agit, pour l'armée rouge, de sauver le gouvernement de Kaboul, favorable à l'URSS mais très menacé. Les Etats-Unis, échaudés par leurs récents revers, redoutent une marche soviétique vers les mers chaudes et dénoncent avec virulence l'intervention. La CIA contibue activement à aider les rebelles Afghans, lourdemen, armés (notamment de missiles Stinger susceptibles d'abattre les hélicoptères soviétiques) et souvent animés d'un grand zêle religieux.
La collusion entre les autorités d'Arabie Saoudite et des monarchies du Golfe, d'une part, les Etats-Unis, d'autre part, semble évidente dans le financement des mouvements islamistes en Afghanistan. Pour Washington, il s'agit de combattre le Communisme en soutenant les Musulmans radicaux. Pour Riyad, d'exporter ses extrêmistes religieux en faveur d'un Djihad lointain. L'opération débouche sur la victoire des Talibans en Afghanistan et la naissance d'un mouvement "djihadiste" international  structuré autour des anciens (cambattants arabes) d'Afghanistan : c'est Al Qaïda, qui s'organise véritablement  dans les années 90 suite à l'installation de camps militaires américains  permanents en Arabie Saoudite et a l'originalité de justifier le Terrorisme et de prétendre s'attaquer" aux Juifs et aux Croisés" en tout lieu dans le monde.

LES PRINTEMPS ARABES
L'expression renvoie à une vague de mouvements protestataires qui, en 2010 et 2011, secouent de nombreux états du monde arabo-musulman, en lien avec le développement des réseaux sociaux (Maroc, Tunisie, Egypte, Syrie, Yemen, etc.). Les réclamations se cristallisent autour de revendications communes ("dégagisme" à l'égard des dictateurs en place, exigence d'une plus grande justice sociale) et laissent croire en une appétence des peuples à la Démocratie. Cette caractéristique "libérale" et le caractère transnational des contestations (elles n'épargent guère qu'un seul pays arabe, le Qatar, mais affectent des pays non arabes comme l'Iran) justifient la comparaison avec les révolutions de 1848 (Printemps des peuples).
Les régimes autoritaires sont souvent balayés (Ben Ali et Moubarak en Tunisie et en Egypte) mais la transition démocratique censée suivre leur effondrement s'avère compliquée (succès électoraux des Islamistes, reprise en main par l'armée en Egypte, évolution libérale mais maintien des difficultés sociales en Tunisie). Le pouvoir syrien se maintient au prix d'une guerre civile atroce, qui perme à l'Etat Islamique (ISIS) de prospérer, Khadafi est liquidé par une intevention occidentale en faveur de son opposition, mais la Libye s'enfonce à partir de 2014 dans une longue guerre civile... de même auYemen, où les rebelles Houthis seraient soutenus par l'Iran.
Lundi 4 février
[8 h 15 - 9 h 10]
TD2H - COMPOSITION
Corrigé du sujet : Les Etats-Unis et le Moyen-Orient
Lundi 4 février
[9 h 10 - 10 h 05]
écrire au Webmestre
TD3H - CROQUIS SCHEMATIQUE
Le Moyen Orient de 1914 à nos jours : un déclin du contrôle occidental ?

24,0

Vingt quatre heures de cours dont neuf heures d'évaluation

CHAPITRE III


LES ECHELLES DE GOUVERNEMENT 
EN FRANCE ET DANS LE MONDE 
DEPUIS 1945






CHAPITRE SUIVANT

Lundi 11 février
[8 h 15 - 10 h 05]

semaine 6


retour en haut de page

Reformulation  : Gouverner c'est diriger/administrer/conduire. Le gouvernement est le fait de diriger/gouverner un état mais le terme désigne aussi l'institution (un conseil des ministres et son chef) détenant le pouvoir exécutif. La Gouvernance est le fait de bien gouverner - le terme désigne aussi les dirigeants et managers des structures non étatiques (gouvernance d'une entreprise, d'une école, d'une OIG, etc.)..
Problématisation : Des questions proprement historiques où la contextualisation est importante. Comment l'Etat s'est-il adapté en France aux grandes évolutions politiques et économiques (reconstruction, Guerre Froide, intégration continentale et globale) ? 
Des questions plus politiques : Quels enjeux sont encore, de nos jours, de la compétence du gouvernement, donc de l'Etat,  et quels défis ne peuvent être relevés qu'au prix d'une gouvernance européenne ou mondiale ?


1 - La Gouvernance, une notion complexe



VACANCES D'HIVER
DU 15 FEVRIER AU 4 MARS
Lundi 4  mars
[8 h 15 - 10 h 10]
CORRECTION DU BACCALAUREAT BLANC

Lundi 4  mars
[9 h 10 - 10 h 05]

retour en haut de page


2 - Le système politique français  France depuis 1946 : Un état, des  gouvernements et une administration partagés entre conservation des héritages, désirs de réforme et contraintes extérieures

A - Un consensus initial sur le recours  au Dirigisme économique et une Reconstruction efficace, réussie... par une IVème République paradoxalement décriée (1946-1958)
Voir : La République des illusions ( film, partie 1)
Vendredi 8 mars
semaine 10

[14 h - 14  h 55] Groupe 1
ou
[14 h 55 - 15 h 50] Groupe 2
Point sur les moyennes
Illustration du cours sur le Moyen-Orient en lieu et place de la projection du film prévue à l'occasion de la Journée des Droits des Femmes, reporté au 22
FILM : LE PARFUM D'IRAK
FIN DU DEUXIEME TRIMESTRE LE 8 MARS
Lundi 11  mars
[8 h 15 - 10 h 05]

retour en haut de page

semaine 11
B - Une crise de institutions qui débouche sur la fondation d'une Vème République semi-présidentielle atypique : une régime hybride qui doinne la primauté à un exécutif bicéphale (1958-2018)
C - Une prétendue crise de la représentation qui semble devenir plus aigüe au XXIème siècle.
Voir : La République des illusions ( film, partie 2)
Lundi 18  mars
[8 h 15 - 10 h 05]

retour en haut de page

semaine 12
3 - L'organisation de l'Etat et de l'action publique depuis 1946 : de l'état-providence des Trente Glorieuses à l'état-stratège révé par les Libéraux ?

A - Une administration et un mode de gouvernement refondés à la Libération et visant à concilier efficacité et  modernité
B - Des interventions  incessantes dans le champ économique et sociale et une action de l'Etat  indiscutablement "protectrice"
C - Un nouveau rôle difficile à trouver depuis le tournant des années 70/90
 
Vendredi 22 mars
[14 h - 16 h]
Sortie au Cinéma "Le Select" dans le cadre de la Journée des Droits des Femmes
FILM : LES PRINCESSES DU SOLEIL

Une oeuvre primée par le jury jeune du FIF
COURS
photocopié


FIN DES COURS
D'HISTOIRE
LE 18 MARS

4 - La vie politique et les évolutions de l'opinion depuis 1946 : des présidents  bousculés mais une prospérité relative et des institutions adaptatives

A - Un affaiblissement de la monarchie républicaine ?
(ou la crise du consensus républicain ?)

B - Des abandons de souveraineté consentis mais contestés (la construction européenne)
C -
Des abandons de souveraineté subis mais dénoncés (la mondialisation)

13,0
Treize heures dont deux heures d'évaluation
Lundi 29 avril
[8 h 15 - 10 h 05]
DEVOIR SURVEILLE n°4 - DS 4HG 

Année scolaire 2018-2019


BILAN GLOBAL
Quarante quatre heures dont onze heures d'évaluation


Cliquez sur le programme pour agrandir l'image :