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CITE SCOLAIRE RAVEL



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explication
des "pavés blancs" :
les contenus présentés sous cette forme
dans le cahier de textes font l'objet d'un contrôle de connaissances dans le cadre de petites évaluations de format court dites 
"interrogations écrites"
(des QCM le plus souvent)
tandis que les pavés gris montrent le plan des leçons et (en bleu) les contenus destinés à nourrir la réflexion des élèves en vue de produire des devoirs rédigés plus longs, comparables aux exercices demandés à l'examen

CITE SCOLAIRE RAVEL







NAPOLEON 1er
ET
L'EMPIRE

Né à Ajaccio en 1769, Napoléon Bonaparte est d'abord un officier d'artillerie auquel la Révolution permet de briller, à la tête de la petite armée d'Italie, puis d'une expédition glorieuse en Egypte.
Un coup d'état le promeut premier consul en 1799 puis, à partir de 1802 consul à vie.
Il se proclame empereur des Français en mai 1804, est sacré par le pape le 2 décembre de la même année.

Victorieux de plusieurs coalitions européennes grâce son sens tactique et à son allant (Arcole, Rivoli, Austerlitz, etc.)
il annexe à l'empire français Rome, Hambourg ou Amsterdam (c'est la France des 134 départements, en 1812) et place des membres de sa famille sur le trône d'un certain nombre d'états satellites, conquis par la force.

Quoique marié à l'archiduchesse Marie-Louise, mère de son fils "le roi de Rome" il ne parvient pas à stabiliser son régime ni à se réconcilier avec les monarchies européennes,
aux yeux desquelles il n'est
qu'un usurpateur, et qui,
après sa désastreuse campagne de Russie,  le battent en Espagne (où les Français sont contraints à une guérilla épuisante et commetttent des massacres, notamment à Saragosse) puis en Allemagne avant de marcher
sur Paris.


Contraint à l'abdication par ses maréchaux en 1815, il est exilé sur l'île d'Elbe mais profite de l'impopularité de la Restauration pour tenter de revenir au pouvoir. C'est l'épisode des "Cent Jours" durant lequel son gouvernement se présente comme démocratique et national.

Le désastre de Waterloo
où le duc de Wellington l'emporte grâce au soutien des Prussiens de Blücher établit définitivement la prépondérance de l'Angleterre, âme et soutien financier de toutes les allliances conclues contre Napoléon et conduit à la captivité de ce dernier à Saint-Hélène où il meurt en 1821.


Protoype du "grand homme" pour les Romantiques
(malgré la persistance d'une "légende noire" entretenue par ses nombreux détracteurs de son vivant même) Napoléon est honoré depuis 1840 à Paris, où ses cendres ont été rapatriées.




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^^
Un exemple de la contestation de l'ordre politique
rétabli en 1815 :
la Grèce, révoltée contre le sultan Ottoman



DES LIENS UTILES
POUR
FAIRE LE DEVOIR
TP1H


Sur Mme de Staël et Napoléon :

écrire au Webmestre


Sur la diffusion des idées révolutionnaires en Europe :
écrire au Webmestre
(on s'intéressera surtout
à la troisième partie)





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Louis-Napoléon Bonaparte
est à la fois l'unique président de la Deuxième République et le premier chef d'État français élu au suffrage universel masculin (le 10 décembre 1848). Il devient  par ailleurs (suite à la proclamation de l'Empire le 2 décembre 1852, date anniversaire d'Austerlitz et du sacre de Napoléon Ier)  le dernier monarque du pays sous le nom de "Napoléon III, empereur des Français"

Le Prince-Président :






LIBERALISME TARDIF ET AVENTURES MILITAIRES

Dans le cours des années 1860, Napoléon III libéralise le régime. Dès 1864, en effet, le droit de grève est octroyé aux ouvriers, puis le Parlement voit ses pouvoirs renforcés (il peut ,à partir de 1867, poser des questions au ministres, puis, en 1869, proposer des lois). C'est que, victorieux en Crimée contre la Russie  (guerre de 1853 à 1856 et prise de Sébastopol par Français et Britanniques dont Napoléon III recherche l'alliance) puis en Asie (campagne de 1856-1860 contre la Chine dite "seconde guerre de l'opium" toujours aux côtés de l'Angleterre puis annexion du Sud du Vietnam entre 1858 et 1862)
Napoléon III s'est risqué à intervenir contre l'Autriche en 1859 afin d'aider l'unité italienne (gagnant la Savoie et Nice mais mécontentant le pape et les catholiques).  Il recherche donc l'appui des Républicains modérés. Mais, toujours avide de prestige militaire, ses interventions en Corée (1866) et  surtout au Mexique (entre 1861 et 1867) tournent au désastre tandis qu'il se montre indécis face à la perspective d'une unité allemande. Son erreur fatale est de déclarer la guerre à la Prusse en  1870, déclenchant la première guerre franco-allemande, suite à laquelle la France perd,
en 1871 (Traité de Francfort) l'Alsace-Lorraine.




Rappels de définitions :
Monarchiste
Républicain
Conservateur
Socialiste
(compassionnel et doctrinaire)
Romantique

évaluation TP3H


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L'INDUSTRIALISATION
est un processus de transformation de l'économie (autrefois majoritairemnt rurale et artisanale) observé à patrir de la fin du XVIIIème siècle, d'abord dans trois pays (première révolution industrielle fondée sur la vapeur, le charbon et le textile en Angleterre, Belgique et France) puis dans l'Europe entière (à partir du milieu du XIXème siècle : seconde révolution industrielle basée sur le chemin de fer, la métallurgie.. puis l'électricité et la sidérurgie).

L'industrialisation du XIXème siècle a des conséquences sociales et culturelles qu'on peut regrouper sous le terme de modernisation.
Les villes se développent au détriment des campagnes, qui finissent par se vider au XXème siècle (exode rural) une révolution des transports augmente la rapidité et l'intensité des flux (création d'un réseau ferroviaire), les classes moyennes s'étoffent en même temps que le salariat et l'instruction publique se généralisent (Napoléon III crée des lycées pour jeunes filles).
Le sentiment libéral puis démocratique progresse.

Le second empire, en France
est marqué par l'industralisation
et la question ouvrière qui se pose avec l'agrandissement continu de la taille des fabriques et des entreprises, l'augmentation du nombre des travailleurs, leur paupérisation. Napoléon III s'intéresse par humanité au sort des pauvres mais encourage par ailleurs le capitalisme
et les grands travaux
(rail, canaux, etc.)



POUR BIEN SE PRÉPARER AU BACCALAURÉAT
Révisez notamment les informations importantes contenues dans les synthèses (pavés blancs)
ou écrites en mauve !



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Télé-enseignement
[Étude de document]

LES COLONIES FRANCAISES
pistes pour un commentaire

Le dessin se présente comme une allégorie des entreprises de colonisation de la IIIème République. Celle-ci est représentée sous une forme féminine, mais armée et cuirassée, incarnant moins la patrie nourricière (cf. Delacroix)  ou la Révolution (absence du bonnet phrygien) que la "France éternelle" accomplissant une mission civilisatrice, comme la monarchie l'avait fait avant elle.
Infanterie et marine contemporaines sont évoquées dans l'image, qui affichent à deux reprises les couleurs tricolores (sur le dapeau du soldat placé à la gauche de Marianne, et sur le bouclier de celle-ci) mais renvoie par ailleurs au souvenir glorieux des soldats de l'armée d'Ancien Régime, arborant en arrière-plan le drapeau fleurdelysé.
La République garde son épée au fourreau et brandit un rameau d'olivier en signe de paix : elle prétend apporter la paix et la séurité aux colonisés, vus depuis l'Europe comme des peuples sauvages en butte aux pillages et aux violences de toutes sortes.
Puissance impériale (couronnée des lauriers de césar) et offrant au monde la lumière des Droits de l'Homme et de la Liberté (représentée par une auréole) elle est accueillie, sur une plage ultra-marine, par des indigènes représentatifs de tous les territoires où elle a fondé des colonies.
Les indigènes recevant la promesse de la IIIème République d'accéder au progrès (technique) à la civilisation (scientifique) et au commerce (pacifique) se tiennent debout , et ont pour deux d'entre eux  les mains ouvertes, en signe de reconnaissance.
Trois noirs se tiennent à gauche : évoquant peut-être les populations des Antilles, d'Afrique occidentale (Sénégalais ?) et équatoriale (Congolais ?)  puis un Arabe (Algérien ?)  tandis que trois personnages sont rangés à droite. Un porteur de ruban fait sans doute référence aux comptoirs conservés en Inde (Pondichéry, etc.) et un Chinois aux territoires d'Indochine. Une silhouette à peine visible sur le côté droit  fait peut-être allusion à Madagascar voire aux colonies du Pacifique.




BILAN
DES SEMAINES 15 et 16
ET CORRIGÉ
du FORMULAIRE n°3

(documents en pdf bientôt disponibles ici)
 


La Tour Eiffel,
emblématique de la modernisation de la France sous la IIIème République





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L'oeuvre du dessinateur
Alsacien Hansi,
une contribution au souvenir
des "provinces perdues"
en 1871


COURS EN LIGNE

Introduction :
 reformulation du titre du chapitre  et problématisation


La "Grande Guerre"est une expression française (seconde guerre franco-allemande, le premier conflit mondial est le plus coûteux en vies humaines et traumatise durablement le pays).
Elle marquerait la fin d'un XIXème siècle commençant en 1789 ou 1815 mais prolongeant un apogée européen seulement remis en cause en 1918 (nouvelles puissances émergentes : les Etats-Unis, mais ils sont encore isolationnistes, l'Union Soviétique, mais elle est marginalisée dans le "concert des nations" et ses ambitions révolutionnaires font peur, et le Japon, voire la Chine).
Le programme insiste sur les aspects politiques de la guerre et notamment sur la disparition des grands empires : Russe, Allemand et Ottoman consécutive aux désastres miltaires qu'ils ont subli. Une telle lecture peut amener à voir dans la guerre une "guerre civile européenne" mais aide à constater que c'est par contagion, à partir d'un foyer européen, que le conflit est devenu global (les colonies et l'Amérique s'y trouvant impliquées avec un temps de retard).
Cette lecture a le défaut de mettre l'acent sur les rivalités nationales et territoriales ayant pu provoquer la guerre (on pense au problème de l'Alsace-Lorraine, annexée par les Allemands mais francophile voire autonomiste et source de tensions récurrentes) alors que l'historiographie récente explique le conflit par le rivalité (économique) entre le Royaume Uni (puissance majeure mais déclinante) et l'empire Allemand du Kaiser Guillaume II (un état jeune et entreprenant devenu la seconde puissance industrielle du monde... après les Etats-Unis et avant l'Angletere, supplantée).
Les Britanniques prennent prétexte de la violation de la neutralité belge pour entrer en guerre dès 1914, convaincus des intentions impérialistes de l'Allemagne (les visées de celle-ci sont bel et bien confirmées, des années plus tard, par les travaux d'un historien allemand : M Fischer révèle dans les années 70 que l'empire allemand envisageait, en 1914, de détacher le Nord de la France du reste du pays, d' occuper les ports du Pas-de-Calais et qu'il souhaitait annexer le Luxembourg et le bassin de Briey en Lorraine, et réduire par ailleurs les pays de l'Europe continentale au rang de clients ou vassaux dans le cadre d'une union douanière qui leur aurait été imposée.



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LE ROYAUME-UNI
DANS LA GUERRE
Cliquez  sur la photographie de Thiepval, plus grand monument aux morts britannique,
pour accéder au compte-rendu en images du voyage pédagogique sur le front de la Somme :






Consciente de son relatif déclin et voyant désormais l'Angleterre comme "un titan fatigué" Chamberlain) la classe dirigeante britannique  entend partager le fardeau des dépenses militaires avec les peuples de son empire et nouer des relations plus fortes avec les autres puissances tout en gardant "les mains libres". L'Allemagne commet l'erreur de se lancer dans une compétition navale qui finit par l'inquiéter et la pousser à renoncer à la politique du "two powers standart" (adoptée en 1889 par défiance envers la Russie et la France, et prévoyant que la force navale du Royaume-Uni devait être au moins aussi forte que celles, combinées, des deux marines suivantes, à l'époque française et russe) pour se fixer pour objectif, en 1912, de disposer d'une flotte 60% plus puissante que celle de son premier challenger.

L'ATTENTAT DE SARAJEVO



C'est sans doute en raison de ses idées libérales et de l'intention qu'on lui prétait de  vouloir réformer l'empire que l'archiduc François-Ferdinand,
héritier du trône impérial d'Autriche-Hongrie,
est assassiné
le 12 juillet 1914 par un étudiant serbe, les nationalistes de Serbie redoutant qu'une autonomie concédée aux Serbes de Bosnie leur paraisse suffisante et empêche la réunion de tous les Serbes dans une "grande Serbie".
Vienne voit là une occasion de liquider la Serbie en adresse un ultimatum très dur au gouvernement de Belgrade. La bonne volonté de ce dernier n'empêche pas l'Autriche-Hongrie de se préparer à envahir le pays, poussé par l'Allemagne qui pressent un conflit possile contre les Russes et les Français mais dont l'état-major se croit capable de vaincre sur deux fronts et préconise de provoquer le conflit avant une probable inversion des rapports de force consécutive à la modernisation prévisible des forces russes.
La Russie, mortifiée d'avoir perdu une guerre contre le Japon en 1905, peut difficilement renoncer à soutenir son allié serbe et la France, qui a su modérer les ardeurs de ses partenaires lors des précédentes crises balkaniques, risquerait cette fois de perdre leur confiance en ne s'engageant pas à leurs côtés


DERNIÈRE
CLASSE VIRTUELLE LE 25 MAI
 

EN GÉOGRAPHIE

VOIR AU MOIS
DE JUIN :
DES EXERCICES FACULTATIFS
EN EMC



accès directs :
1 STMG GÉOGRAPHIE
EDUCATION MORALE ET CIVIQUE
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Compléments aux cours de P-LVanderplancke                                                                          http://etxealaia.franceserv.com     
Mercredi 4 septembre
[8 h 15 - 9 h 10]

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ACCUEIL DE LA CLASSE

Explication du fonctionnement du cahier de textes et  rappel des conditions de l'évaluation, présentation rapide du programme et de la répartition horaire



Thème 1


L'Europe bouleversée
par
la Révolution française







THEME SUIVANT


 Mardi 10 septembre
[13 h 05 - 12 h 10]
semaine 37

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Dans le film, produit en 1989 à l'ocasion du Bicentenaire, la Reine fait une révérence symbolique au Peuple, se soumettant à la Révolution... et retournant apparemment l'opinion. En 1789, l'immense majorité de la population est encore monarchiste, et, même si la personne de Marie-Antoinette est généralement détestée, nul ne songe à une République sans roi ni reine. C'est plutôt le régime parlementaire anglais qui sert au départ de modèle à la Révolution.

avertissement :
INTERROGATION ECRITE
LE 12 : QCM SUR LA SYNTHESE n° 1

Reformulation et problématisation du sujet à partir du tableau ci-dessus et d'un document vidéo

COURS

Interrogation orale de quelques élèves
 
"La liberté guidant le peuple" est un tableau célèbre, qui figurait autrefois sur les billets de banque. On peut croire y reconnaître Marianne, mais aussi Gavroche, l'enfant des rues décrit par Victor Hugo sur les barricades (à la fois "'ordure et Mont Sinaï" pour l'écrivain). En réalité, le peintre, Eugène Delacroix, veut représenter la France, nation nourricière (d'où les seins nus) et libre (mais ni le bonnet phrygien ni le drapeau tricolore ne sont encore, au début du XIXème siècle, des symboles républicains ) et évoque la révolution de 1830, bien avant qu'Hugo n'écrive "Les misérables" ! La révolution de 1789 exerce donc une influence durable sur la France, avant de rayonner sur l'Europe...
Diffusion d'un extrait du film de Robert Enrico : "les Années Lumière"
(La Reine au Balcon !)
Le contexte : la disette sévit à Paris et les femmes veulent le retour du Roi dans la capitale, elles marchent sur Versailles.
Le 5 octobre 1789 : Louis XVI accepte de recevoir une délégation du peuple et signe par ailleurs la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, que viennent de rédiger les révolutionnaires.
Le 6 octobre 1789 : le palais de Versailles est envahi par la foule au petit matin malgré la présence de la Garde Nationale commandée par Lafayette, censée protéger le monarque, lequel doit accepter de s'en aller vivre à Paris.
La portée : sommés d'obéir au peuple en octobre 1789, le roi et la reine jurent fidélité à la Constitution
le 14 juillet 1790, et acceptent solennellement le principe de "souveraineté nationale" (lors de la Fête de la Fédération célébrée à Paris en présence de délégations venues de tous les départements).

SYNTHESE 1

Une Révolution
est un changement brutal et violent de régime politique ou social. Elle survient quand un groupe se révolte contre un pouvoir en place et réussit à le renverser durablement.

La révolution de 1789
aboutit à la fin de l'Ancien Régime en France. mais l'abolition de la monarchie absolue, puis de la royauté en 1792 est remise
en cause après 1815 (Restauration).

La bourgeoisie est la grande bénéficiaire de la Révolution puisque ses talents et sa fortune lui permettent de gouverner en lieu et place de la noblesse et du monarque.

UN SCHEMA : Ce qui change en 1789


Mardi 17 septembre
[13 h 05 - 12 h 10]

semaine 38


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INTERROGATION ECRITE
IE 1H : un QCM
d'après la note de synthèse n° 1

1 - Le triomphe de l'idée nationale

PLAN
prise de notes
Explication : du pamphlet de Siéyès à la DDHC
A - Le serment du jeu de Paume et la fin des Trois Ordres, un événement inouï
B - L'abolition des privilèges, une promesse de circonstance
La nuit du 4 août et les limites de la générosité des privilégiés
C - La déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, un texte ambigu
Tous les hommes seront-ils citoyens ?
Une réinterprétation démocratique mais anachronique (sous la Vème République)

SYNTHESE 2

La Monarchie constitutionnelle
(établie de facto à partir du juin 1789, puis de jure avec la publication de la Constitution de 1791) voit la formulation explicite de la plupart des valeurs devenues, par la suite, celles de la République.

Les Républicains sont au départ une infime minorité, qui gagne en nombre après la fuite à Varennes, laquelle achève de discréditer
Louis XVI, devenu "monsieur Véto" dans la propagande révolutionnaire, et le massacre du Champ-de-Mars (juillet 1791).

Les départements sont institués pour unifier l'administration et gommer les particularismes locaux
(ce pourquoi les Basses-Pyrénées regroupent Basques et Béarnais) mais doivent être gouvernés par des assemblées élues, y compris au niveau des arrondissements. C'est le contexte de guerre et le jacobinisme dominant durant la période républicaine qui conduisent à la centralisation des pouvoirs.
Mercredi 18 septembre
[8 h 15 - 9 h 10]

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TRAVAUX DIRIGES - TD1H
Reprise de la trace écrite du 17
Préparation de l'Interrogation écrite n°2
Mardi 24 septembre
[13 h 05 - 12 h 10]
INTERROGATION ECRITE n°2 - IE2H
Un QCM d'après les notes de synthèse 1 et 2
Un paragraphe rédigé sur le cours du 17
Mercredi 25 septembre
[8 h 15 - 9 h 10]
semaine 39
Plan-type d'une composition
D - La République et la guerre

PLAN
prise de notes
Valmy
Mardi 1er octobre
[13 h 05 - 12 h 10]
semaine 40
Ecoute des cinq premières minutes de l'émission de "France Inter"
PLAN
prise de notes
Terreur et chouannerie
Seuls face à l'Europe
"Grande Nation" et républiques-soeurs
SYNTHESE 3

PERIODISATION
1789-1804


Monarchie abolue

régime de la France avant 1789,
dans lequel le pouvoir du roi est théoriquement sans limite, exceptée morale (chrétienne) qu'il l'exerce par lui-même ou par l'intermédiaire d'un ministre ; dans les faits, la monarchie se heurte aux ambitions des Nobles, aux récriminations des Parlements et à la force des coutumes dès qu'elle veut entreprendre la moindre réforme.

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CONSTITUANTE
Nom de l'Assemblée Nationale Constituante et du régime qu'elle fonde le 17 juin 1789. L'Assemblée se sépare le 1er octobre 1791 alors que la fuite du roi à Varennes l'a discrédité, comme les menaces des cours étrangères (déclaration de Pillnitz en août 1791) .

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LEGISLATIVE
Nom de l'Assemblée représentative établie par la Constitution de 1791, et du régime en place jusqu'en septembre 1792. Les Feuillants, partisans d'une monarchie tempérée laissant beaucoup de pouvoirs au Roi et de la fin de la Révolution, s'opposent aux Girondins, membres du club des Jacobins, qui critiquent notamment le droit de veto laissé au roi. Pour sauver la monarchie, l'Assemblée laisse Louis XVI, sans doute plus heureux d'une possible défaite que de la victoire stabilisatrice désirée par la majorité, déclarer en avril 1792  la guerre à l'Autriche (l'empereur est le neveu de son épouse !).
La maladresse des "émigrés" - nom donné aux nobles partis à l'étranger à partir de 1789 -  qui inspirent au duc de Brunswick une déclaration malheureuse, sert de prétexte à l'invasion des Tuileries et à l'arrestation de Louis XVI et sa famille le 10 août 1792.

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CONVENTION
Nom de la première assemblée élue au suffrage universel (masculin), qui proclame la République le 21 septembre 1792, au lendemain de la victoire de Valmy et des "massacres de septembre" et gouverne jusqu'en 1795.
Les Girondins conservent le pouvoir de septembre 92 à juin 93, tentant d'éviter le procès du Roi, mais sont déstabilisés par les défaites militaires et le début de la guerre de Vendée ; Robespierre, orateur au club des Jacobins,  provoque leur chute par l'insurrection des sans-culottes (le petit peuple parisien).
Les Montagnards gouvernent jusqu'en juillet 94, rédigeant une nouvelle constitution en 1793 (de l'An I) et organisant la Terreur légale pour réprimer le soulèvement des fédéralistes et des Chouans. Le Comité de Salut Public est dominé brièvement par Danton puis par Robespierre et joue un rôle important dans la nomination de jeunes généraux issus du rang et favorables à la Révolution, comme Hoche, Marceau ou... Bonaparte. Mais ils sont renversés par une coalition hétéroclite effrayée par les menaces de Robespierre  le 10 Thermidor An II.
Les Thermidoriens sont majoritairement des modérés qui veulent mette fin au Gouvernement Révolutionnaire (terroriste) pour en revenir à un régime constitutionnel et font relâcher les prisonniers victimes de la "loi des suspects" adoptés dans la période précédente. Leur politique économique, libérale, rencontre l'opposition des héritiers de "La Montagne", dirigistes et centralisateurs, désormais appelés "Jacobins" - mais qui sont finalement matés et désarmés à Paris, leur base principale. Le régime reste cependant fragile car menacé par les Royalistes.

DIRECTOIRE

Nom du régime gouvernant la France sous la première République, d'octobre 1795 à novembre 1799. Le pouvoir exécutif est confié à cinq directeurs mais des complots royalistes et jacobins sont sans cesse déjoués, de même que la conjuration des égaux (communisante) en 1796. Les Thermidoriens restent aux affaires moyennant une série de coups d'état et des opérations militaires couronnées de succès en Italie et en Allemagne. Des Républiques-soeurs sont créées dans la péninsule grâce aux victoires de Bonaparte ; ce dernier est  finalement envoyé conquérir l'Egypte, pour nuire aux intérêts britanniques (l'Angleterre est l'âme de toute les coalitions contre la France).

CONSULAT
Nom du régime fondé par le coup d'état du 18 Brumaire An VIII (novembre 1799), qui confie le pouvoir à trois consuls, dont Napoléon Bonaparte, nommé premier consul. Le retour à l'ordre (réconciliation religieuse, pacification de la Vendée) et à la paix (traités de Lunéville avec l'Autriche, d'Amiens avec l'Angleterre) assure sa popularité. Le soutien de la Bourgeoisie et d'une partie des masses rurales lui permet d'écraser toutes les oppositions. Devenu d'abord  (en 1802) Consul à vie, il se proclame empereur en 1804.
Mais la guerre a repris !

LE MANIFESTE DE BRUNSWICK

AUTEUR La proclamation est signée du Duc de Brunswick , chef de l'armée prussienne sur le Rhin, basée à Coblence, qui se prépare à envahir la France pour marcher sur la capitale. Mais elle aurait été en réalité inspirée par des émigrés Français (royalistes en exils : près de 140 000 d'entre eux sont alors réfugiés à Coblence).
CONTEXTE
Daté du 25 juillet et publié dans les journaux parisiens début août 1792 en pleine guerre déclarée par la Révolution Française à l'Autriche (et du coup à son allié le roi de Prusse) avec l'aval de Louis XVI, discrédité depuis sa fuite à Varennes en 1791 et suspecté par les "patriotes"de souhaiter la défaite de la France.
CONTENU
Destiné à intimider Paris, ce manifeste  "rendant personnellement responsables de tous les événements, sur leurs têtes, pour être jugés ... sans espoir de pardon, tous les membres de l’assemblée nationale" des insultes éventuelles faites au roi et à sa famille ou en cas d'assaut contre leur château des Tuileries, menace de livrer  la population  à une mise à sac. Il s'agit de décourager toute révolte contre la monarchie et d'exhorter les bons Français à demander pardon à leurs souverains et à ne pas suivre l'Assemblée.
CONSEQUENCES
Le manifeste obtient le résultat inverse de celui escompté puisqu'il provoque l'attaque des Tuileries le 10 août, l'arrestation du roi et de sa famille, la déchéance de  Louis XVI. Et la proclamation de la République au lendemain de la victoire de Valmy (20 septembre 1792 : les Français arrêtent l'invasion prussienne).
Mercredi 2 octobre
[8 h 15 - 9 h 10]




COURS

Napoléon Bonaparte, premier consul, inaugure une véritable "féérie bourgeoise" et promulgue notamment le code civil, juste avant de devenir Napoléon Ier.

Ses conquêtes permettent d'unifier sous une même loi les nations voisines, mais sa volonté de les annexer suscite des résistances.

La nation est épuisée par plus de vingt ans de guerre et l'opinion, lassée des levées en masse, incline à la paix quand la France est envahie en 1814. L'empereur, malgré une belle défense de sa capitale, doit alors abdiquer.

Le Congrès de Vienne se réunit pour disposer de la France et réorganiser l'Europe. Il est peu troublé par l'épisode des "cent jours" (mars-avril 1815) auquel le désastre de Waterloo met fin. mais la restauration et le pacte de Chaumont vont s'avérer une oeuvre fragile...

2 - L'Empire  : une révolution d'essence libérale débouchant paradoxalement  sur un régime autoritaire et conquérant

Reformulation et lancement : le sacre de Napoélon par David, une mise en scène de pure propagande

cliquez pour un commentaire (video)

A - Une instabilité jugulée par le Consulat et l'ascension du général Bonaparte
B - Napoléon, "Robespierre à cheval"
C - Waterloo et la coalition des monarques contre la Révolution
En mars 1815, une nouvelle coalition de tous les souverains européens  se constitue au congrès de Vienne pour combattre Napoléon, qui a quitté l'île d'Elbe et repris  le pouvoir en France . Louis XVIII a été contraint de fuire à Gand. L'armée anglaise de Wellington, déjà stationnée sur le sol belge, est  rejointe début juin par l'armée prussienne du maréchal Blücher. Napoléon (quoique disposant de recrues inexpérimentées et moins nombreuses que les troupes ennemies) espère  battre l'un après l'autre ses deux adversaires. Repoussant d'abord Blücher, poursuivi par le Maréchal Grouchy, il affronte Wellington au Mont-Saint-Jean, près de Waterloo. L'arrivée tardive de Blûcher sur le champ de bataille précipite la déroute, que maints officiers français, royalistes de coeur ou las de la guerre, souhaitaient paradoxalement.

D - L'oeuvre de restauration du Congrès de Vienne : une vaine tentative de retour à la normale.
POUR LE 15 OCTOBRE :



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TRAVAIL PERSONNEL n°1 - TP1H
Composition / Napoléon, un "Robespierre à cheval" ?
Vous vous inspirerez du plan-type présenté pour évoquer "la République et le guerre" pour rédiger un devoir comprenant une introduction , un développement, et une conclusion et expliquant dans quelle mesure et par quels moyens Bonaparte, devenu Napoléon Ier, a assuré la diffusion des valeurs de la Révolution dans l'Europe tout entière.

8,0

Huit heures de cours 

mobilité sortante Erasmus+  R4 en semaine 41

Thème 2

Les transformations politiques
et sociales de la France
de 1848 à 1870







THEME SUIVANT

Mardi 15 octobre
[13 h 05 - 12 h 10]
semaine 42
PLAN
Prise de notes
Repères chronologiques sur : la France entre 1815 et 1848
et sur "le printemps des Peuples"
et la portée de la Révolution de 1848 (abolition de l'esclavage)
INTRODUCTION SUR LA PERIODE 1815-1870

Enfance de l'Europe : diffusion de principes nouveaux, le "droit des peuple à disposer d'eux-mêmes" et le "droit au Bonheur". Des valeurs issues de la Révolution Française et qui expliquent que les nationalismes du premier XIXème siècle soient essentiellement libéraux et paneuropéens (ou panaméricains).

Romantisme politique : en réaction à la Révolution, qui prétendait s'appuyer sur la raison, les acteurs politiques se déterminent en fonction de leurs allégeances personnelles, de leurs sentiments voire de leur identité, et non de leurs intérêts rationnels.

Mercredi 16 octobre
[8 h 15 - 9 h 10]



Prise de notes


PLAN

Le suffrage universel
masculin,
texte du décret
(document 2 page 46)
1 - Une expérience démocratique éphémère : la IIème République (1848-1852)

A - Une Révolution heureuse (Février 1848)
La proclamation de la République est bien accueillie partout en France et débouche sur un progès général des libertés publiques (droit de réunion, abolitions de l'escalavage et adoption du suffrage universel masculin).                          
B - De l'utopie aux "journées de juin" : l'échec des Ateliers Nationaux
Avec les Ateliers Nationaux, qui sont destinés à employer les chômeurs à des travaux publics pour les sortir de la misère, la République a cru résoudre la question sociale, mais l'opinion déchante rapidement car les ouvriers sont délibérément  employés à des tâches inutiles. Les ateliers sont en effet une solution honnie par les Bourgeois conservateurs ou libéraux, en raison de son coût pour l'État, du risque de concurrence pour les entreprises privées et de la peur éprouvée face aux masses ouvrières urbaines, décrites comme dangereuses, car ennemies de l'Ordre, et que l'on veut éloigner à toute force de Paris (en province ou dans les colonies) voire enrôler dans l'armée.

VACANCES D'AUTOMNE DU 18 OCTOBRE AU 4 NOVEMBRE
mobilité sortante Erasmus+  C4 en semaine 45
Pas de cours le 12 novembre (heure prise par l'enseignement de Management)

Mercredi 13 novembre
[8 h 15 - 9 h 10]



Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, est tour à tour un libéral, militant de la cause nationale italienne contre l'Autriche (et membre de l'association secrète des Carbonari) puis l'organisateur de soulévements militaires manqués en France (il est emprisonné au fort de Ham  mais s'évade sous le nom de Badinguet, déguisé en maçon) et enfin le populiste (sinon démagogue) qui promet "l'extinction du paupérisme" et s'intérèsse à la condition ouvrière.

semaine 46
COURS

C - Un régime devenu rapidement ingouvernable
- Car la fermeture soudaine des ateliers nationaux en juin 1848 a provoqué quatre "journées" d'émeutes du 22 au 26 et un embryon de guerre civile (réprimée à Paris par le génénal Cavaignac) ce qui a finalement débouché sur  l'expulsion de nombreux ouvriers Parisiens ou leur enrôlement forcé dans la troupe. Les principaux dirigeants socialistes ont par ailleurs été déportés. L'unanimité révolutionnaire est donc rompue : le petit peuple et les ouvriers ne se reconnaissent plus dans une République dominée par les riches et qui leur refuse le droit de vote, ils ont perdu leurs cadres et une bonne part de leur effectif.
- Faute d'une majorité républicaine au parlement : car se sont "les blancs" (royalistes) qui ont gagné les élections législatives, du fait du poids encore majoritaire du monde rural, inféodé aux notables et à l'Eglise. Mais les monarchistes sont divisés entre Orléanistes et Légitimistes.
- Suite au conflit de plus en plus vif opposant le Président de la République Louis-Napoléon Bonaparte (soutenu au départ par les modérés et le journaliste Thiers qui voyait en lui "un crétin qu'on ménera") et les députés (en partie hostiles à une révision de la constitution pouvant permettre à Bonaparte de briguer un second mandat). L'indépendance totale, dans la constitution,  des pouvoirs exécutif et législatif ne permet pas de résoudre la crise dans le cadre légal et pousse le Président au coup d'état. La masse des ouvriers, vicitmes de la répresion en juin 48, laisse faire.
SYNTHESE 4

LA CONSTITUTION DE LA IIème REPUBLIQUE
1848-1851
Basé sur la souveraineté nationale, source du pouvoir, le régime est démocratique et prévoit une nette séparation des pouvoirs de même que des instances locales élues au suffrage universel. La constitution s'inspire des Etats-Unis  puisque le Président, chef de l'Etat et de l'Exécutif (gouvernement) est élu par le peuple au même titre que les parlementaires. Mais aucun système n'est prévu pour régler un conflit éventuel entre le chef de l'Etat et l'Assemblée Nationale. Or, Louis-Napoléon Bonaparte n'arrive pas à obtenir une révision de la constitution lui permettant de renouveler son mandat (une majorité de députés l'accepte mais il lui faut 2/3 de votes favorables) . Aussi se pose-t-il en défenseur du suffrage universel, que les députés souhaitent rogner (ils ont ôté le droit de vote aux personnes ne résidant pas au même lieu depuis 3 ans au moins)  avant d'accaparer tout le pouvoir par un coup d'état sanglant.



LE SYSTEME IMPERIAL A SA CRÉATION
EN 1852
On parle parfois de démocratie "césarienne". Le pouvoir tient sa légitimité du Peuple et le principe du suffrage universel (masculin) est respecté mais, dans les faits, l'empereur, investi de tout le pouvoir exécutif,  désigne par ailleurs les candidats au corps législatif, chambre des députés dont le rôle est faible, nomme les ministres et le sénat (qui dit le Droit, et détient donc le pouvoir judiciaire), et peut aussi faire la loi par le biais de "senatus consultes"
ratifiés ensuite par le Peuple.

UN REGIME PRESIDENTIEL



Mardi 19 novembre
[13 h 05 - 12 h 10]
PLAN
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semaine 47

2 - Le Second Empire (1852-1869)

A - Un état autoritaire incarné par un  chef soucieux de plaire
Le régime est une quasi dictature mais l'empereur cherche à séduire le peuple, souvent consulté par plébiscite et flatté des "bains de foule" et visites en province effectuées par le chef de l'état, et heureux du mariage d'amour entre Napoléon et une Espagnole de petite noblesse, Eugénie. Charmeur, le souverain français est populaire et parvient à se rapprocher de la famille royale britannique.
Napoléon III est au départ très hostile au parlementarisme (qui, à ses yeux, confère trop de pouvoirs aux riches) et il prétend donc incarner à lui seul  la Nation, qui l'a élu et dont il sollicite le soutien par les plébiscites (des referendums, réalisés dans le respect du droit de vote octroyé à tous, mais des questions  posées après-coup). Sa légitimité repose sur l'amour que lui voue la Nation, et son prestige sur la gloire de ses armes.  On assimile donc le Bonapartisme au Césarisme (voir la synthèse n°4)..
Jusqu'en 1859, l'empereur règne et gouverne, pratique la censure, truque les élections et n'hésite pas à persécuter ses opposants, emprisonnés ou déportés.

Voir pages 50 et 51
Mardi 26 novembre
[13 h 05 - 12 h 10]


PLAN
B - Un pays qui se modernise et une lente évolution vers le libéralisme
Critiqué par les catholiques en raison de sa politique étrangère (favorable à l'unité de l'Italie) Napoléon III octroie une amnistie à ses adversaires politiques en 1859 puis engage des réformes pour appliquer à la France un régime proche de celui de la Grande-Bretagne, obtenant le ralliement de certains républicains modérés prêts à accepter la transformation de l'empire en une monarchie constitutionnelle.
Entre 1864 et 1867, les coopératives ouvrières sont de plus autorisées et le droit de coalition est reconnu (ce qui légalise de facto les grèves : les travailleurs peuvent désormais cesser leur activité de manière concertée pour revendiquer leurs droits sans risquer d'être réprimés automatiquement).

Document 5 page 53

Mercredi 27 novembre
[8 h 15 - 9 h 10]

semaine 48
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TRAVAIL PERSONNEL n°2  TP2H


C - Une politique étrangère aventureuse  ponctuée par "le désaste de Sedan"

1. En quoi la Seconde République est -elle un régime présidentiel et quelle est sa principale caractéristique ?
2. Quelle pratique particulière du référendum est de règle sous le seconde Empire ?
3. Quel nom donner à un régime de ce type, en apparence démocratique, car fondé sur le suffrage universel, mais où l'essentiel des pouvoirs est confié à un chef de l'Etat et des armées ?
4. En quoi le pouvoir législatif est-il affaibli sous le Second Empire ?
5. Au XIXème siècle, modernisation est synonyme d'industrialisation : quelles transformations de la France observe-ton ? (voir le document  5 page 53)
6. Expliquez l'expression "première révolution industrielle", datez-la et situez-la dans l'espace
7. Expliquez l'expression "seconde révolution industrielle"
datez-la et situez-la dans l'espace
8. Expliquez pourquoi ces deux "révolutions" sont plutôt, en fait, des mutations
9. Comment expliquer que Napoléon III aie vu son prestige reculer vers la fin de son règne, tant auprès du peuple que des milieux catholiques et bourgeois ?
10. Répondez aux questions 1 et 2 page 52
11. Recopiez le plan ci-contre (colonne de Gauche)
Arrêt des notes et fin du premier trimestre le 29 novembre
Mardi 3 décembre
[13 h 05 - 12 h 10]


3 - "Napoléon le petit" (1852-1869) : un règne décrié par Victor Hugo, le grand écrivain de la France du XIXème Siècle (1802 - 1885)

PLAN

A - Le jugement d'un politique inconstant (monarchiste puis républicain, conservateur puis socialiste) dont les revirements sont souvent moqués
Caricature n°3 page 57

A1  Les jeunes années : un monarchisme romantique
Texte n°1 page 57

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A2  L'entrée en politique : un ralliement à la République vue comme une héritière de la Révolution de 1789
Texte n°2 page 57


Mardi 10 décembre
[13 h 05 - 12 h 10]
A3 ETUDE DE DOCUMENTS :  "Victor Hugo" par Honoré Daumier
TRAVAIL PERSONNEL n°3  TP3H
Questions page 68
Rappel : plan-type de l'étude de document et
introduction en réponse à la question 1 (voir aussi : document 3 page 58 et contexte page 62)
Mardi 17 décembre
[8 h 15 - 9 h 10]

COURS

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Attention :
dans le cadre
d'une épreuve de type baccalauréat, il ne faut  citer explicitement
que  les seuls documents présentés dans le sujet (page 68).
Les autres supports signalés
 ici en violet sont l'équivalent des connaissances personnelles que vous êtes censé maîtriser
(et mobilisr pour éclairer
les document soumis
à votre sagacité
).

Quand on étudie deux documents,
il faut faire une seule introduction, un développement dans lequel on compare les informations des deux sources, une seule conclusion.
B - Un humaniste devenu l'éternel opposant aux injustices
développement : réponse aux questions 2 et 3 (voir aussi document 3 page 59)
Issu du Parti de l'Ordre et soutien de Louis-Napoléon Bonaparte, Victor Hugo doit sa grande popularité à son oeuvre, déjà reconnue unanimenent (d'où la pyramide de livres sur lesquels il s'est juché) et se démarque dès le début de la seconde République en basculant à Gauche et en soutenant (vainement)  l'abolition de la peine de mort et le suffrage universel.
Ses arguments sont d'ordre intellectuel (d'où sa mine réfléchie et grave) car, pour lui,  c'est une question de "civilisation" que de faire de la France l'incarnation du progrès humain. Mais, si le public reconnaît son génie littéraire (mis en valeur par son front démesurément grossi sur la lithographie)  il ne comprend pas toujours sa pensée ("réflexion sombre" sinon obscure d'après "le Charivari").
Hugo adopte un posture rechignée et croise les bras comme une personnalité peu commode, voire boudeuse. En 1849, c'est sans doute parce qu'il apprécie peu d'être tenu à l'écart des affaires gouvernementales mais aussi parce qu'il est déjà un Humaniste, scandalisé par les injustices de son époque (il écrit dès 1849  un"Discours sur la Misère" qui annonce déjà son grand roman : " les Misérables" rédigé pendant ses années d'exil et édité en 1862)

C - L'exilé revenu à la chute de l'Empire et  que la postérité a retenu comme victorieux dans son combat contre le Bonapartisme
conclusion (intérêt et portée) d'après la question 4 (comparer aussi la lithographie à la photographie de la page 56, voir les documents 1 et 2 page 59).
Le coup d'état du 2 décembre 1851 indigne Victor Hugo, qui tente de s'y opposer et ne pardonnera jamais le sang versé et les déportations massives, comparant désormais Louis-Napoléon à un criminel et l'affublant d'un surnom ridicule (Napoléon le petit). Il refuse toute accointance avec le régime et vit en exil, proscrit mais aussi résistant volontaire, d'abord à Bruxelles puis à Jersey.


9,0

Neuf  heures de cours 

VACANCES DE FIN D'ANNÉE DU 20 DECEMBRE AU 6 JANVIER

Mardi 28 janvier
[13 h 15 - 14 h 10]

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Semaine 5
Les questions intermédiaires invitent à produire une analyse (souvent linéaire) du document, qu'il ne faut pas omettre de "citer".
PRÉPARATION DU BACCALAURÉAT
E3C D'HISTOIRE

Exemple de questions sur 10 points

Exemple d'analyses de documents
La première question invite en général, très explicitement, à faire l'une des trois parties attendues d'habitude dans une introduction de commentaire : nature, auteur et contexte. Il est conseillé d'évoquer l'ensemble de ces trois aspects même si la consigne n'en évoque qu'un seul (ou deux) voire si elle demande une synthèse.
La réponse à la dernière question se rapproche de la rédaction d'une conclusion (intérêt et portée du document).

Semaine 6 banalisée
VACANCES D'HIVER DU 21 FÉVRIER AU 9 MARS
Arrêt des notes et fin du second trimestre le 12 mars
SUSPENSION DES COURS A PARTIR DU 16 MARS
FERMETURE DES ÉCOLES SUR DÉCISION GOUVERNEMENTALE

Publication en semaine 11 (annonce du confinement)





eLearning / Apprentissage en ligne
COURS NUMÉRISÉ et EXERCICES

Recommandations générales et éléments constitutifs de la classe à distance ont été publiés entre les semaines 11 et 15 dans le cahier de textes de Géographie
VOTRE MANUEL EN LIGNE :  DISPONIBLE ICI

Publication en semaine 15 (début du chapitre sur la IIIème République )
Du 6 au 12 avril
, cinquième semaine de confinement 

Thème 3


La IIIème République
de 1870 à 1914...
fondation, stabilisation
et expansion
d'un régime libéral et démocratique
mais expansionniste







THEME SUIVANT

SYNTHESE 5
LA TROISIÉME RÉPUBLIQUE


Télé-enseignement
[Exercice]
CONSIGNES DE LA SEMAINE 15
publiées le 8 avril
 

FORMULAIRE n°3
"RÉPUBLIQUE""

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Télé-enseignement
[Agenda]

COURS EN LIGNE
Voir le résumé des deux premières parties du cours, ci-contre. La trace écrite correspondante (ainsi qu'au troisième point portant sur l'instruction des jeunes filles)
sera publiée en semaine 16.




1 - Une République née par défaut et fruit d'une défaite militaire cuisante, se réclamant des valeurs de 1789 et obtenant le ralliement de l'opinion française en garantissant l'égalité des Droits

Ce sont l'indécision du parti monarchiste, majoritaire en 1871, et les querelles entre les prétendants au trône, qui empêchent une restauration que la plupart des Français auraient approuvé après le désastre de Sedan et l'expérience traumatisante de "la Commune de Paris". Vue comme un régime provisoire, la République ne se met en place formellement qu'en 1875 (amendement Wallon) après que Thiers ait été écarté du pouvoir en raison de sa conversion aux principes républicains.
Les royalistes perdent (définitivement) la majorité en 1877 et doivent "se soumettre" au parti républicain, qui donne alors au pays "les libertés nécessaires" tout en maintenant un ordre social cher aux propriétaires et aux campagnes conservatrices.


2 - Un régime confronté à des crises graves mais capable de les surmonter comme de canaliser l'esprit cocardier des Français

Soucieux du rayonnement de la France les dirigeants de la IIIème République encouragent la colonisation,vue comme une oeuvre civilisatrice, et exaltent le patriotisme des Français (faisant du 14 juillet une véritable institution populaire) tout en maintenant une attitude prudente vis à vis de la Grande-Bretagne, puissance concurrente (Fachoda) puis alliée (Entente cordiale) comme de l'Allemagne : car les gouvernements  limitent la portée pratique d'un discours public assumant de manière récurrente la nostalgie  des "provinces perdues" en renonçant à tout bellicisme et en marginalisant les "revanchards".
Le régime lègue au monde deux monuments emblématiques : la Tour Eiffel, à Paris, et la statue de la Liberté, offerte aux Etats-Unis et financée par une souscription publique. Il réalise la séparation de l'Eglise et de l'Etat (1905) et  sort renforcé de l'affaire Dreyfus (réhabilité en 1906).  
Ses conquêtes  lui permettent de flatter le nationalisme de la population et de s'assurer de la loyauté de l'armée, dont nombre de cadres (dans la marine notamment) restent des monarchistes convaincus.
Voir "Les colonies françaises"( lithographie présentée dans le manuel page 83).

Télé-enseignement
[Flux vidéo /
Télé-conférence n°4]

COURS EN LIGNE

un lapsus : le manuel scolaire dont la couverture est reproduite page 83 est publié en 1900. Tout prouve donc, contrairement à  ce qui a été dit par erreur par le professeur, que ce dessin d'illustration est  postérieur et non antérieur à la construction de la statue de la Liberté, inaugurée à New York en 1886 (Mea Culpa !). Le rapprochement avec les représentations habituelles de Marianne reste valable, comme la référence à Jeanne d'Arc,
héroïne de la guere de Cent ans devenue dès 1870 une figure incarnant  la résistance nationale à l'occupant étranger, et à laquelle la République victorieuse dédie au sortir de la guerre mondiale  une fête officielle instituée en 1920
(année où le pape décide par ailleurs sa canonisation)


CAPSULE 1STMGn3 - Classe à distance
 Leçon en Vidéo sur : LA IIIème RÉPUBLIQUE ENTRE 1870 et 1914



diffusée le Mardi 7 avril


Publication en semaine 16 (fin du chapitre sur la IIIème République )
Du 13 au 19 avril
, sixième  semaine de confinement 

Télé-enseignement
[Exercice] :
L'assiduité, supérieure à 80% à l'origine, s'est effondrée pour atteindre un niveau médiocre (un peu moins de 50% des élèves ont restitué le formulaire F3)





Télé-enseignement
[Exercice]
CONSIGNES DE LA SEMAINE 15
publiées le 9 avril
 

FORMULAIRE n°3
"RÉPUBLIQUE""
pour le 14 avril
 à rendre avant 23 H 30


3 - Un état moderne qui peine à reconnaître les Femmes comme des citoyennes à part entière mais qui se soucie de leur instruction

Voir le compte-rendu de la classe à distance du 14 avril (télé-conférence n°5)
Télé-enseignement
[VISIOCONFÉRENCE] :

COURS EN LIGNE
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CHRONOLOGIE
Affaire Dreyfus
1894 arrestation et condamnation du capitaine Alfred Dreyfus, Alsacien d'origine et Juif, qui serait un espion à la solde de l'Alllemagne
1895 dégradation de l'officier en présence d'une foule haineuse qui crie des slogans antisémites
1896 identification, par le lieutenant-colonel Picquard, nouveau chef du renseignement militaire, du traître véritable
 (le commandant Estherazy)
1898 parution du "J'accuse" rédigé par Emile Zola, qui met l'affaire sur le devant de la scène médiatique - présentation au Parlement, par le ministère de la guerre, de prétendues preuves de la culpabilité de Dreyfus dont l'auteur (le colonel Henry) doit vite  reconnaître qu'il s'agit de faux grossiers, est arrêté, et se suicide en prison
1899 second conseil de guerrre confirmant la culpabilité de Dreyfus mais lui reconnaissant des circonstances atténuantes - le Président Loubet accorde sa grâce à Alfred Dreyfus
1900 vote d'une loi d'amnistie
1906 arrêt de la Cour de Cassation réhabilitant Dreyfus, décoré de la Légion d'Honneur et réintégré dans l'armée

Éducation des Femmes

1850 obligation pour toutes les communes d'entretenir une école de filles (loi Falloux)
1861 la Baccalauréat est obtenu pour la première fois par une femme (Julie Daubié)
1875 première femme Docteur en médecine (Madeleine Brès)
1879 création des écoles
 normales d'institutrices
 (loi Paul Bert)
1880 création d'un enseignement secondaire laïc pour les filles dans le cadre du Lycée, de la sixième à la terminale (loi Camille Sée)
1903 première femme Prix Nobel (Marie Curie) 

Télé-conférence n° 5 (sur la IIIème République et l'éducation des jeunes filles)


Mardi 14 avril à 14 h 
CONTINUUMRAVEL

CLASSE VIRTUELLE

1°) retour (rapide) sur les paysages du Pays Basque

Un territoire qui a les caractéristiques du Périurbain telles que décrites dans le film vu en Géographie
- Mixité de la population (deux groupes cohabitent : vrais ruraux et citadins d'origine,  dits néo-ruraux / comme on entend parfois distinguer, par exemple, les "vrais" Luziens des autres)
- Occupation du sol majoritairement réservée aux usages agricoles voire aux friches, même si le Pays Basque est officiellement une "communauté d'Agglomération"
- Mitage des lotissements et maisons individuelles, répandus dans les villages, voire entre eux
- Pression sur les réserves foncières encore disponibles des communes littorales, en principe "protégées" par la Loi

2°) La IIIème République

I - Un point sur l'Affaire Dreyfus.
Sa chronologie et son déroulement ne sont pas  l'objet de la question posée dans le formulaire F3, qui s'intérèsse à son  bilan. Malgré les passions que "l'affaire" a déchaîné et l'explosion d'antisémitisme qui l'a accompagnée, on considère que son résultat politique et moral est "bon" pour le régime républicain qui en est sorti apparemment renforcé. En effet la querelle débouche sur  le ralliement au "dreyfusisme" d'une partie de la Droite conservatrice (traditionnellement catholique et monarchiste, et donc souvent antidreyfusarde) mais  attachée à la Justice, suscite la création de la Ligue des Droits de l'Homme et provoque l'engagement des intellectuels (Zola, Clémenceau) en faveur de la République. L'opinion publique, malgré l'avis inverse d'une majorité des médias, considère que l'innocence de Dreyfus est plus importante que l'Honneur de l'armée, et soutient sa réhabilitation, ce qui représente un échec pour le militarisme et pour le nationalisme radical. Les minorités se persuadent qu'elles ont toute leur place dans la nation française ce qui renforce la cohésion de la société à la veille de la Grande Guerre, la victoire de 1918 marquant l'adhésion définitive et presque unanime des Droites à la République.
La crise a des conséquences internationales car son déclenchement traumatise Theodor Herzl, Juif de Budapest et citoyen d'Autriche-Hongrie, venu vivre à Paris par sympathie pour la République et ses valeurs. Journaliste, il suit de près l'affaire Dreyfus qui le convainc que les Juifs ne peuvent s'intégrer nulle part mais méritent d'avoir leur propre état. Considération qui l'amène à fonder le sionisme (organisé en 1897) avec pour objectif de se doter d'une nation dans un délai de 50 ans (Israël sera fondé en 1948).
II - Commentaires sur l'instruction des filles et l'émancipation des Femmes sous la IIIème République
(troisième et dernière partie du cours)
Le programme invite à étudier l'un ou l'autre des deux aspects les plus critiqués du bilan de la IIIème République : son oeuvre coloniale, menée au nom d'une mission civilisatrice et des bons sentiments,  mais inspirée par un racialisme et mis en oeuvre par des moyens  aujourd'hui perçus comme scandaleux  et les limites à l'émancipation des femmes (qui sont privées du droit de vote... jusqu'en 1944). La République ouvre des écoles primaires destinées aux fillettes et aux garçons (séparés) puis crée en 1880  un enseignement secondaire pour les jeunes filles mais elle prétend ne pas leur inculquer les mêmes savoirs qu'aux garçons, non qu'elles soient incapables, mais parce que la société attend des femmes un rôle différent de celui assigné aux hommes.  Si les talents féminins commencent d'être reconnus (George Sand en Littérature, vue comme le premier écrivain qui fût une femme, ses devancières, comme Mme de Sévigné, Mme de Staël ou la comtesse de Ségur, n'étant que des "femmes de Lettres" cantonnées à certains genres,  ou Marie Curie en Sciences) les revendications féministes sont moins écoutées en France qu'en Grande-Bretagne. Les principales figures françaises du féminisme : telles que Flora Tristan, Louise Michel (socialistes) ne font pas partie des classes privilégiées  ou sont quelque peu marginalisées, telles  Maria Deraimes (très anticléricale) sans être suivies par ailleurs par aucune organisation de militantes et activistes, contrairement au monde anglo-saxon.
III - Conclusion
La France, entre 1789 et 1914, expérimente toute une série de régimes politiques qui permettent aux Français d'être de plus en plus libres. Cette évolution libérale est heurtée mais s'accompagne d'un progrès de la Démocratie, ce qui n'étonne plus de nos jours mais n'était pas évident à l'époque, les partisans de la démocratie s'opposant parfois à l'extension de la citoyenneté et au suffrage universel pour défendre la conception d'une cité élitiste (basée sur le suffrage censitaire). La IIIème République permet la synthèse entre les aspirations libérales et démocratiques et montre que la Liberté est possible dans le cadre d'un état de Droit fondé sur le suffrage universel. Elle fonde un modèle (de république parlementaire) longtemps considéré comme exemplaire.
Formulaire F4
(étude de document
de la page 100)
Faire l'exercice pour le Lundi 4 au plus tard, nous le corrigerons ensemble et il sera proposé en devoir après la réouverture du Lycée

F4 à rendre le 12/05 en classe (si reprise des cours) ou par internet
rendez-vous en ligne le 5 mai à 14 h sur CONTINUUMRAVEL

VACANCES DE PRINTEMPS DU 17 AVRIL AU 4 MAI 
REPRISE ÉVENTUELLE DES COURS EN JUIN 
D'APRÈS LES ANNONCES GOUVERNEMENTALES DU 28 AVRIL

Publication en semaine 19 (évaluation à distance)
Du 4 au 10 mai
(neuvième semaine de confinement)
Télé-enseignement
[VISIOCONFÉRENCE] :


COURS EN LIGNE

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Prochain cours : la première guerre mondiale
Télé-conférence n° 6 (corrections F3 et F4)

Mardi 5 mai à 14 h
CONTINUUMRAVEL

RAPPEL
 


8,0

 Huit heures de cours (dans le cadre du télé-enseignement)
Publication en semaine 20 (leçon sur la première guerre mondiale)
Du 11 au 17 mai
(début du déconfinement et huitième semaine de classe à distance)
Thème 4

La "Grande Guerre"
1914-1918
et la fin
du XIXème siècle :

démembrement
des empires et guerre civile européenne
ou
premier conflit global ?







THEME SUIVANT



Télé-conférence n° 7  (sur le déroulement et le bilan de la première guerre mondiale)
Mardi 12 mai à 14 h
CONTINUUMRAVEL       CLASSE VIRTUELLE
contenu disponible en ligne sur Facebook, les connexions en direct sur Jitsi ayant été nulles ce Mardi
(le cours à distance aura lieu en direct à 13 H à partir de la semaine 21 car le créneau de 14 H
sera dévolu désormais au cours de Droit)



[VISIOCONFÉRENCE]

I - UNE GUERRE EUROPÉENNE ET MONDIALE

1. Pour la France : une victoire douloureuse

a. Une guerre coûteuse en vies humaines (1,4 millions de soldats morts - plus forte proportion de tués parmi tous les belligérants) et économiquement désastreuse, qui a brisé le dynamisme démographique du pays et y a suscité des doutes profonds  (mutineries de 1917) mais une victoire finale qui a assuré définitivement  la légitimité de la République et consolidé l'unité nationale (un monument aux morts emblématique dans chaque commune, la tombe du soldat inconnu sous l'arc de Triomphe).
b. Un conflit rendu nécessaire par le contexte diplomatique instable plutôt que par le prétendu "engrenage des alliances". La IIIème Réublique est parvenue à rompre l'isolement de la France en se rapprochant des Britanniques au prix d'une modération de ses appétits coloniaux  et de la Russie tsariste avide de capitaux français, puis a oeuvré pour réconcilier ses deux partenaires opposés par la nature de leur régime (monarchie libérale et empire autocrate) et rivaux en Asie centrale. Elle entre en guerre à l'été 1914 pour ne pas décevoir (et risquer de perdre) son allié russe, solidaire de la petite Serbie que l'Autriche souhaite écraser avec l'accord de Berlin, qui considère possible une victoire sur deux fronts, à condition de ne pas attendre quelques années de plus.
c. une paix issue de compromis entre vainqueurs qui ne satisfait l'opinion qu'en raison du retour à la France de la Moselle et des départements alsaciens, et de la propagation d'un mythe : "l'Allemagne paiera !" le coût de la guerre !?

2. Terre, champ de bataille : le premier conflit global
a. Tous les continents sont impliqués mais la querelle naît en Europe et l'intervention nord américaine (en 1917) semble motivée avant tout par la solidarité financière avec la Grande Bretagne et la France, devenues débitrices des Etats-Unis
b. De très nombreux fronts (voire cartes ci-dessus) et une guerre sous-marine étendue à la Manche, la mer d'Irlande et tout l'Atlantique. Mais l'esentiel des batailles se déroulent dans le Nord de la France, en Pologne et aux limites des empires russe, austro-hongrois et allemand, voire dans les Balkans (Roumanie et Serbie) ou sur les Alpes.  Les principaux champs de bataille sont européens ou concernent l'Asie antérieure (Caucase, Syrie) même si l'on se bat aussi en Afrique,et plus largement entre colonisés (Français et Anglais font notamment la conquête, difficile, du Cameroun et le Japon convoite les colonies allemandes en Asie).
c. Un nationalisme fervent : partout ou presque les hommes acceptent l'ordre de mobilisation, non avec enthousiasme, comme on l'a parfois pensé (mythe de la guerre "fraîche et joyeuse" dont on sait aujourd'hui que très peu d'Éuropéens y ont cru) mais avec résignation et par sens du devoir, à de très rares exceptions près (seuls les Socialistes Italiens s'en tiennent aux décisions de l'Internationale et s'opposent à l'entrée en guerre - mais l'un des leurs, Benito Mussolini, quitte pour ce motif le parti et milite pour la participation de son pays au conflit!). Ce loyalisme est notamment avéré dans les états multinationaux et présumés "fragiles" après coup, compte tenu de leur dislocation finale, ou dans les domaines coloniaux, qui fournissent des travailleurs aux Britanniques et des soldats à la France.

3. Une guerre totale
a. Une extrême violence des opérations : de nouvelles armes tels que les gaz de combat, le char d'assaut, les avions.. et de nouvelles pratiques (par exemple : la prise pour cible délibérée de civils) et un grand acharnement (une défaite ne décide plus du sort de la guerre) et une mobilisation inégalée jusque là (74 millions de soldats, parmi lesquels 10 millions de morts)
b. Une transformation radicale de la carte de l'Europe (et de celle du Moyen Orient) mais aussi de la civilisation (on parlera de "brutalisation" durable : censure et exhaltation de la force et de la fraternité d'armes, nostalgie de l'uniforme chez les anciens combattants des puissances insatisfaites). Des empires sont détruits, d'autres se constituent (la Russie des Soviets) et les intellectuels de l'après-guerre en viennent rapidement à douter de l'avenir du système démocratique.
c. Des civils impliqués et victimes. "Le Front"est soutenu par les efforts de "l'arrière" et le travail acharné de la main d'oeuvre agricole et industrielle (en majorité féminine). L'économie est mise au service de la guerre, les populations sont soumises à une intense propagande patriotique (notamment, aux Etats-Unis et en Angleterre, pour l'enrôlement de soldats, tant que la conscription n'est pas rendue obligatoire) et le régime Turc planifie et réalise le premier grand génocide contemporain : le  massacre systématique des Arméniens.

Publication en semaine 21 (leçon sur la bataille de la Somme et l'effondrement de l'empire austro-hongrois)
Du 18 au 24 mai
(neuvième semaine de classe à distance)
Télé-enseignement
[VISIOCONFÉRENCE] :

COURS EN LIGNE
II - LE CHOC DES EMPIRES


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LAPSUS
 ce n'est pas lors d'une exposition mais à l'occasion de la visite du Président Fallières à Londres, en 1908, que le public britannique a voulu lire dans le sigle RF l'expression "real friends"

L'Angleterre victorienne

domine le monde jusqu'à la mort de la souveraine en 1901. Cette disparition, suivie du départ du gouvernement de Lord Salisbury en 1902, qui fut le dernier Premier Ministre Britannique issu de la Chambre des Lords, marquent la fin symbolique d'une époque "splendide" pour les élites traditionnelles, qui ont su maintenir leur ascendant tout au long du siècle, malgré l'industrialisation, tout en se renouvelant au contact des riches entrepreneurs.
Télé-conférence n° 8
 (sur les empires britannique et austro-hongrois dans la guerre)

Mardi 19 mai à 13 h  

CAPSULE 1STMGn5 - Classe à distance
 Leçon en Vidéo sur : LE CHOC DES EMPIRES






LE SPLENDIDE ISOLEMENT
BRITANNIQUE
Nom donné à la politique étrangère du Royaume-Uni au XIXème siècle. Elle repose sur trois grands principes : le refus de toute alliance contraignante susceptible d'entraîner le pays dans une guerre, la non ingérence dans les affaires d'autrui, au sens où la Grande Bretagne ne se prononce pas sur la forme des régimes politiques étrangers, et l'hostilité à toute forme de domination de l'Europe par un des états du continent, perspective dont les Anglais estiment qu'elle remettrait en cause leur suprématie sinon même leur sécurité (on parle parfois de politique d'équilibre à ce propos).

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Prochain cours donné en Géo



UN EMPIRE DÉTRUIT
ET
UNE EUROPE CENTRALE DURABLEMENT DÉSTABILISÉE

L'empire multinational dit "double-monarchie" des Habsbourgs depuis le compromis de 1867 passé entre les élites autrichiennes et hongroises est démembré en 1918 au profit des différentes nationalités coexistant en Autriche-Hongrie avant la guerre.

Cette conclusion est délicate car les diverses populations sont imbriquées ce qui rend tout découpage territorial difficile, sauf à "échanger" des populations.

Ce n'est pas non plus une solution conforme à l'intérêt de la France, puisque l'Allemagne n'est pas divisée en plusieurs républiques, contrairement à ce que Clémenceau, soucieux de vouloir empêcher toute revanche germanique, aurait souhaité. Le dirigeant français pressent en effet que le démembrement de l'empire danubien laissera l'Allemagne seule face de très petites puissances qu'il faudra protéger contre leur puissant voisin.


Il n'est pas certain que, sans la guerre, l'Autriche-Hongrie se serait disloquée. Moyennant des réformes (trialisme favorable aux Tchèques et/ou constituion d'un état fédéral) elle aurait peut-être pu perdurer : c'est seulement a posteriori que son écroulement a été décrit comme inéluctable, alors que la cohésion de ses armées et de son administration a résisté aux péripéties de la guerre jusqu'aux tous derniers mois du conflit

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Cliquez pour agrandir la carte
de la répartition territoriale des populations d'Autriche-Hongrie :






1. Un conflit marquant un apogée britannique ? (la bataille de la somme)

La Grande-Bretagne affirme son hégémonie politique et commerciale depuis 1815 (Waterloo) tout en se tenant ostensiblement à l'écart des querelles continentales (politique du "splendide isolement" incarnée par Lord Palmerston et abandonné seulement en 1904). Plus vaste entité politique jamais constituée, atteignant 33 millions de km2 en 1914 l'empire britannique s'étend sur les cinq continents et tous les océans et rassemble plus de 400 millions d'habitants, ceci notamment grâce à l'empire des Indes (ou Raj) dont la reine Victoria devient la souveraine en 1876 et qui regroupe 70% des sujets de la couronne britannique.  Londres est la plus grande métropole mondiale et la première place bancaire (ce rôle a été conservé jusqu'à nos jours par "la city") tandis que la Livre sert de monnaie internationale.
L'impérialisme britanique est une forme de domination économique (c'est le sens du néologisme forgé en 1902 par Hobson) mais aussi morale, les Britanniques insistant de plus en plus sur leur mission civilisatrice et notamment leur action visant à proscrire l'esclavage.



Pourtant, l'industrie du Royaume-Uni a été supplantée dès 1900 par la production états-unienne puis menacée par celle de l'empire allemand, et les Britanniques se sont inquiétés du rapprochement franco-russe (dès les années 1890) comme des oppositions rencontrées à leur expansion coloniale en Afrique (Fachoda, guerre des Boers). Le décès de la reine Victoria (en 1901) est d'autre part ressenti comme le symbole d'un déclin inéluctable par les élites aristocratiques à la tête du pays.  L'impossibilité de s'entendre avec l'Allemagne (sollicitée par Joseph Chamberlain qui la considère avec sympathie en raison d'affinités raciales upposées,  elle exige une alliance formelle inacceptable par Londres et mène une politique étrangère imprudente, en développant sa flotte de guerre et en annonçant par la voix de son empereur - Guillaume II - que son "avenir est sur l'eau" et qu'elle conduira une "Weltpolitik") conduit à un rapprochement avec la France (Entente Cordiale conclue en 1904, troc de l'Égypte contre le Maroc) puis avec la Russie (convention de 1907). Non contraignante sur le plan juridique, l'alliance franco-britannique n'est cependant ni irrévocable ni automatique, et n'a jamais débouché sur aucun plan militaire conjoint ; aussi l'entrée en guerre britannique le 4 août 1914 (au lendemain de l'invasion de la Belgique) est-elle  un soulagement pour les Français mais une mauvaise surprise pour les Allemands.



La bataille de la Somme (juillet-novembre 1916) est la première offensive conjointe des forces franco-britanniques ; elle provoque au total plus d'un million de morts (dont 400 00000 "disparus"). C'est l'une des pires boucheries de la Grande Guerre (la mortalité subie surpassant celle de Verdun !) et, pour les armées britanniques, la bataille la plus meurtière de toute son histoire : le Royaume-Uni voit 58 000 de ses soldats être mis hors de combat (plus de 19 000 tués) dans la seule journée du 1er juillet 1916 (premier jour de l'offensive). Les premiers chars d'assaut sont mis en oeuvre lors de cette offensive ratée (qui permet aux alliés de reprendre une dizaine de kilomètres aux dépens des Allemands, mais pas de percer le front ennemi) dont le coût en vies humaines traumatise durablement  l'opinion publique des dominions (colonies de peuplement en train d'obtenir leur indépendance) mais fonde leur patriotisme.


2. La fin de l'Autriche-Hongrie (comme des empires allemand, russe et ottoman) : triomphe légitime du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ou catastrophe géopolitique ?



4,0  
Quatre heures de cours (dans le cadre du télé-enseignement)


FIN DÉFINITIVE DES COURS D'HISTOIRE
LE 19 MAI



1STMG Histoire / Année scolaire 2019-2020 / 29 heures (télé-enseignement : 12)


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