  Géographie TERMINALES Mers et océans ; La France, puissance maritime ? Premier trimestre de l'année scolaire 2020-2021 Allez directement 
au second trimestre  Les cours d'Histoire-Géographie et EMC ont lieu au Lycée à partir du 3 septembre, le Mercredi de 10 h 05 à 12 h 10 et le Mardi de 9 h 10 à 10 h 05 (TG1) ou le Mercredi de 8 H 05 à 9 H 10 et le Vendredi de 14 h à 15 h 50 (TG4) ainsi que le vendredi de 8 h 15 à 9 h 10 en semaine paire ou A (en TG 4) et le mardi de 8 h 15 à 9 h 10 en semaine impaire ou B (en TG 1) Quelques séances d'aide personnalisée seront réservées aux enseignements afin de compenser d'éventuelles absences du professeur et/ou de la classe (participation à divers projets pédagogiques)  |
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Mercredi
2 septembre
[10 h 20 - 12 h 10]
Rentrée des élèves de TG4 et accueil par le Professeur Principal Présentation réciproque de l'enseignant et des élèves. Considérations
sur l'orientation et le rôle du PP, vérification
des emplois du temps et distribution des cartes de restauration
scolaire, présentation du protocole sanitaire et des
conséquences de son application. Mot de bienvenue de M. le
Proviseur.
 Participation orale : Gaia, Inaki ou Mercredi 9 septembre [8 h 15 - 9 h 10] TG1 SEMAINES
36-37
Évocation des programmes, de l'organisation disciplinaire et des ressources : (en
Géographie) et en Histoire
Définition de l'Histoire : un récit du passé fondé sur une enquête scientifique (atttention : le mot désigne aussi, mais c'est un abus de langage, le passé lui-même) Définition
de la Géographie : une description de la Terre (mais aussi
des territoires)
Programme de géographie : les effets de la mondialisation Identification des manuels et du site personnel du professeur (lien sur Pronote). Le cahier de textes interactif sera mis en ligne "au fil de l'eau" et
mis à jour chaque Mercredi soir.
Les cours d'Histoire se font jusqu'à Noël sur le créneau de deux heures alloué les mercredis (TG1) et vendredis (TG4) |
| Mardi
8 septembre [9 h 10 -
10 h 05] TG1 ou Mercredi 9 septembre [9 h 10 - 10 h 05] TG4 SEMAINE 37
cours suivantProgramme : Les territoires dans la mondialisation, entre intégrations et rivalités reformulation AGENDA 2020 Présentation des deux questions à traiter d'ici à Noël : Mers et océans Dynamiques territoriales, coopérations et tensions (en partie) point de vocabulaire et explication des objectifs poursuivis (TG4
Rentrée : 2 heures)
Introduction 2 heures |
THÈME 1 Mers et océans au coeur de la Mondialisation |
Mardi 15 septembre [9 h 10 - 10 h 05] TG1 ou Mercredi 16 septembre [8 h 15 - 9 h 10] TG4 SEMAINE 38 CHAPITRE I Au coeur du système-monde : mers et océans 1. Des territoires maritimes "appropriés" mais une liberté de circulation âprement défendue malgré des comportements prédateurs de la part des états et des FTN reformulation A - Des enjeux multiples et globaux et "une police" longtemps assurée par les États-Unis et leurs alliés (carte : Géostratégie des espaces maritimes) 1 L'enjeu océanique 2 La littoralisation des activités 3 Des menaces de toutes sortes Le croquis est disponible en ligne, dans la Médiathèque du professeur rubrique TERMINALES |
Carte : géostratégie des espaces maritimes TP1G : POUR LE 18/09 (TG4) OU LE 22/09 (TG1) Terminer la production graphique, la restituer après avoir mis au propre le dessin comme la légende rédigée à l'aide du modèle en ligne  |
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cours suivant Mercredi 16 septembre [9h 10 - 10 h 05] TG4 ou Mardi 22 septembre [8 h 15 - 9 h 10] TG1 SEMAINES 38 - 39 B - Des rivalités grandissantes entre puissances et un droit maritime international encore embryonnaire Convention de Montego Bay : les divisions de l'espace littoral et marin, doc1 page 55 du Manuel Rivalités : l'exemple de la crise gréco-turque en Méditerranée orientale vue par France 24 dans le cahier de spécialité des Premières C - Des ressources importantes alors que celles des terres émergées s'épuisent, mais qu'il sera difficile de valoriser ^^aide à la prise de notes / clic sur le planisphère ci-dessus^^ |
INTERROGATION ÉCRITE IE1 HG Vendredi 18 septembre [8 h 15 - 9 h 10] TG4 ou Mardi 22 septembre [9 h 10 - 10 h 05] TG1 consignes disponibles 
à partir d'ici |
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cours suivant Mercredi 23 septembre [8 h 15 - 9 h 10] TG4 ou Mardi 29 septembre [9 h 10 - 10 h 05] TG1 SEMAINES 39 - 40 2. Des flux maritimes intenses et essentiels au processus de mondialisation A - L'essor des câbles sous-marins : une conséquence de la circulation des technologies de l'information ^^ Un film par "Le dessous des cartes" L'installation sur les fonds marins d'infrastructures de transport de l'information destinées à faire fonctionner le réseau des réseaux : Internet, montre l'intensification des échanges induite par la mondialisation. TR-T1 Tâche donnée à faire : Pour le 30/09 Révisez la méthodologie (fiches bac n°1 et n°2), la leçon de Géographie en cours (Chapitre I : Mers et océans au coeur de la mondialisation) et tout ce qui a été vu sur l'Amérique en 1929 (la modernité et l'altérité de sa civilisation) dans l'Introduction au programme d'Histoire |
DS1HG Rappel concernant l'apprentissage : révision de tous les contenus enseignés jusqu'au 23 septembre inclus. Le devoir (coefficient 1) sera organisé le 30/09 ou le 02/10 et proposera la combinaison d'une question argumentée (type : composition) et d'une étude de document (type : commentaire) toutes deux obligatoires, en Histoire et en Géographie - comme ce sera le cas dans le cadre des épreuves communes de contrôle continu. Attention : tous les élèves d'une même classe n'auront pas forcément le même sujet à traiter. Documents possibles : texte et/ou image sur "la Prospérité des années Vingt en Amérique" ; carte ou autre support sur "Mers et Océans dans la Mondialisation". Sujets de composition : Les États-Unis de 1919 à 1929, Géostratégie des espaces maritimes. |
DEVOIR SURVEILLÉ n°1 DS1HG - TG 1 le Mercredi 30 septembre DS1HG - TG4 le Vendredi 2 octobre Durée : deux heures TG4 de 14 H à 15 H 50 le 02/10 - TG1 de 10 H 20 à 12 H 10 le 30/09 Cliquez sur la flèche pour
avoir un aperçu des
sujets (pdf)information mise en ligne le 26/09 à 23 h 15 |
Vendredi 2 octobre [8 h 15 - 9 h 10] TG4 ou Mardi 6 octobre [8 h 15 - 9 h 10] TG1 B - La littoralisation des activités et la maritimisation des économies : des mouvements irréversibles C - Des routes et des ports très inégalement fréquentés : l'exemple du détroit de Malacca Lire Manuel pp 32-35 une heure de cours supprimée le 6/10 pour cause de conférence en SVT TP2 g Pour le 4/11 : Faire le parcours 2 de la page 26
cours suivant |
Mercredi 30 septembre [8 h 15 - 10 h 05] TG4 Séance de révision AIDE PERSONNALISÉE DES SEMAINES 39 et 40 organisation de l'élection des quatre délégués, suite des premiers entretiens individuels VACANCES D'AUTOMNE DU 16 OCTOBRE AU 2 NOVEMBRE Absence du professeur du 12 au 15 octobre (réunion transnationale Erasmus+) |
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cours suivant Mardi 3 novembre [8 h 15 - 10 h 05] TG1 ou Mercredi 4 novembre [8 h 15 - 10 h 05] TG4 SEMAINE 45 3. Étude de cas : le golfe "arabo-persique"  Un bras de mer disputé entre l'Iran et l'Arabie Saoudite, les deux principales puissances régionales au Moyen Orient : son nom lui-même a varié, encore que les Géographes s'en soient toujours tenus officiellement à l'appellation "golfe persique", en usage depuis l'Antiquité. Un espace par lequel transite la principale route maritime pétrolière et où se trouve le verrou stratégique le plus sensible, compte tenu de la dépendance de nos économies aux hydrocarbures. A - Au plan stratégique : l'enjeu d'un conflit de civilisation très ancien, ravivé par l'émergence récente de nouvelles conflictualités Une partie du Moyen-Orient sous tension, dans une région minée par de nombreux antagonismes mais vitale pour le fonctionnement de l'économie mondialisée ; l'exemple d'un conflit régional en cours de déroulement opposant deux théocraties fondées sur la même idéologie wahhabite, interprété par le journal "La Croix" Explications concernant la rivalité entre deux pays ethniquement, culturellement et politiquement très proches (peuplement arabe, théocraties sunnites et pratique d'un même Islam très rigoriste) dont les divergences portent essentiellement sur la relation à entretenir avec l'Iran (partage du gaz entre cette puissance et le Qatar) et le leadership régional (religieux mais aussi médiatique : Al Jazeera). Contrairement à l'illustration retenue par le diaporama, ce n'est pas "Emirates" mais "Qatar Airways" qui est donnée aujourd'hui pour la première compagnie aérienne au monde. 1. Au contact des mondes perse et arabes : un bras de mer traditionnellement dominé par l'Iran, où l'Europe puis les États-Unis ont joué la carte des émirats arabes sunnites contre les puissances régionales (empires perse et ottoman) carte 2 page 26 VOIR UN SCHEMA SUR L'HISTOIRE DU MOYEN ORIENT :
cours suivantLe partage colonial du monde arabe entre puissances européennes aboutit d'abord, dans le Golfe, à une hégémonie britannique. La Grande-Bretagne protège les émirats de la rive Sud (rattaché à l'empire des Indes) puis occupe l'Irak après la première guerre mondiale et l'évincement des Turcs. Elle partage le pétrole de Mésopotamie avec son allié Français, lui réservant 15% de la production en échange du transit par la Syrie de l'oléoduc permettant les exportations vers la Méditerranée. Les interêts de l'industrie pétrolière américaine amène de leur côté les États-Unis à soutenir la monarchie Saoudienne, fondatrice, dans les années Trente, d'un nouvel état gardant les lieux saints. De 1945 à nos jours, les "pétromonarchies" arabes restent des alliées fidèles des puissances occidentales, malgré des tensions (question palestinienne, islamisme radical et violent) d'autant plus utiles qu'elles réinvestissent l'essentiel de leurs pétrodollars dans l'économie des pays développés. |
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cours suivant Mardi 3 novembre [9 h 10 - 10 h 05] TG1 ou Mercredi 4 novembre [9 h 10 - 10 h 05] TG4 2. Au carrefour des influences sunnites et chiite et des ambitions de l'Irak et de la République Islamique : trois guerres du Golfe successives depuis les années 80 explication rapide concernant les tendances sunnites et chiites dans l'Islam Des minorités sunnites existent en Iran, largement tolérées, de même que des groupes chiites vivent dans la péninsule arabe et même dans le royaume saoudien, ce qui montre qu'il ne faut pas exagérer la portée du choc culturel entre les deux groupes (le principal problème vient de la contestation de l'autorité morale et donc politique du gouvernement sunnite par les chiites, lesquels sont majoritaires à Bahrein). Les Trois guerres du Golfe ont affaibli puis quasiment détruit l'état irakien, l'un des deniers à se réclamer du panarabisme (dictature de Saddam Hussein et monopole du pouvoir du Parti Baas jusqu'en 2003)et dont l'ambition était de se poser en puissance régionale nouvelle face à l'Iran et à l'Arabie Saoudite.
cours suivant-Il s'agit d'abord de la guerre Iran-Irak qui voit le régime de Saddam combattre de 1980 à 1988 dans le but avoué de libérer des territoires peuplés d'Arabes mais appartenant à l'Iran (Khouzistan, delta et îlots du Chatt-el Arab). Le but des Irakiens est en réalité de supplanter l'Iran comme puissance régionale et de prévenir la contagion de sa révolution islamique auprès des Chiites d'Irak, incités à se révolter par Téhéran. Statique à partir de 1982, le front, par ses tranchées (et les tactiques employées) rappelle la guerre 1914-1918. Bien que soutenu par la plupart des grandes puissance et recourant à des attaques chimiques systématiques, l'Irak ne parvient pas à l'emporter et la paix, négociée en 1988, ne change rien aux frontières d'origine. -L'Irak estime alors avoir défendu la cause des Arabes et des Sunnites et mériter la solidarité des états du golfe pour solder sa dette. Mais ni l'Arabie Saoudite ni le Koweit, jaloux de son influence, n'acceptent de réduire leurs livraisons de pétrole pour stimuler les cours ; tout au contraire, ils augmentent leur production au risque de déstabiliser le régime de Saddam, lequel comptait sur cette manne pour reconvertir son économie. L'Irak décide alors de liquider le Koweit, avec lequel il a depuis toujours un litige frontalier et dont il considère au surplus qu'il s'agit d'une province irakienne détachée par l'effet du colonialisme britannique. La "première" (sic) guerre du golfe (ou la seconde ?) dure de 1990 à 1991 car les Etats-Unis, pourtant officiellement indifférents à la querelle au départ, prennent la tête d'une coalition internationale (forte de 34 belligérants) et interviennent pour libérer le Koweit (août 1990 - février 1991). George Bush envisage dès ce moment de renverser Saddam (mais ses alliés, et notamment la France, l'en dissuadent, ce qui permet au dictateur de Bagdad d'écraser la révolte des Kurdes). -Etats-Uniens et Britanniques interviennent à nouveau en Irak en 2003 en alléguant d'un soutien (non avéré) de l'Irak à Al Qaida et de sa prétendue possession d'armes de destruction massive. Cette "deuxième" guerre du golfe (ou troisième ?) dite aussi "guerre d'Irak" est menée au nom du concept de guerre préventive prôné par George W Bush, qui agit malgré la réprobation de "la vieille Europe" (France, Allemagne) et de nombreuses puissances émergentes (Chine) donc sans l'aval de l'ONU (unilatéralisme). 3. Gaz et pétrole : des tensions liées à la politique d'embargo des États-Unis à l'égard de l'Iran et aux conflits d'intérêt entre puissances carte 1 page 24 PARCOURS 1 page 26 commentaire des supports du manuel Au plan économique : une route maritime et un détroit au coeur des principaux flux d'hydrocarbures. Une mer très riche en ressources offshore,et facile à aménager (faible profondeur aux abords des côtes) dont le potentiel touristique est encore faiblement valorisé. Le pétrole iranien fait l'objet d'un boycott qui concourt à renchérir le prix des hydrocarbures. Ce qui permet paradoxalement aux pétroles dits "non conventionnels" (gaz de schiste des États-Unis notamment) d'être vendus au prix du marché. La question des tubes devant acheminer le gaz de la région vers l'Europe est l'objet de vives disputes : la Russie n'a aucun intérêt à voir ses propres exportations vers l'UE être concurrencées, mais les États-Unis ne veulent pas d'une dépendance énergétique européenne à l'égard de Moscou.
cours suivantPARCOURS 1 commentaire de la carte (document1) La plupart des ports de la région sont de simples "terminaux" exportant les hydrocarbures de la région tels que Bandar Abbas (récemment rebaptisé en l'honneur de l'ayatollah Khomeiny) ou Ras Tanura (gisements continentaux et offshore nombreux, très proches et faciles à exploiter). Mais la diversification de l'économie entreprise par les émirats sunnites de la rive sud s'est accompagnée de l'émergence de très grands "hubs" portuaires (Abu Dhabi et Dubai essentiellement) tandis que des flux nombreux convergeaient vers les métropoles de la région (trafic de porte-conteneurs mais aussi aéroportuaire). Le pétrole et le gaz de la région transitent par la mer d'Oman pour ravitailler l'Asie, via le détroit de Malacca, ou les pays "occidentaux" (Europe, Amérique du Nord) par un itinéraire contournant l'Afrique (route des supertankers, trop gros pour passer par le canal de Suez). PARCOURS 1 question 3 La politique d'embargo frappant l'Iran depuis la révolution islamique de 1979 contraint l'ensemble du monde à s'abstenir officiellement de tout commerce avec ce pays (par l'effet, notamment, des lois d'Amato et Kennedy qui, dans ce cas comme pour tous les "rogue states" soumis à blocus prévoient des sanctions pour les entreprises ou pays étrangers ne se ralliant pas à l'ostracisme commercial décrété par Washington. Téhéran essaie (vainement jusqu'ici) de faire pression sur la communauté internationale en menaçant de fermer le détroit d'Ormuz ou de se doter de l'arme nucléaire pour obtenir un allégement de l'embargo. La perspective d'obtenir une normalisation de ses relations avec le monde moyennant l'abandon de "la bombe" s'est éloignée du fait du refus de Donald Trump de valider l'accord de 2015 accepté par son prédécesseur Barak Obama. PARCOURS 1 question 1 et question 2 La présence de bases navales permanentes et de flottes de guerre états-uniennes, britanniques et françaises est censée garantir la sécurité de la circulation mais des incidents, qui pourraient dégénérer en casus belli se produisent régulièrement avec les forces iraniennes. Le stationnement de troupes américaines sur le sol saoudien (entre 1990 et 2003 et depuis 2019) vient garantir ce pays d'une éventuelle invasion iranienne ; mais il fut le prétexte de la création d'Al Qaida. L'opposition entre l'Iran et l'Arabie Saoudite est initialement d'origine religieuse (la garde des lieux saints est revendiquée par l'Iran) mais s'intensifie en raison de contentieux politiques et économiques opposant les pays riverains du Golfe (contrôle des îles et donc des gisements offshore, leadership symbolique sur l'Islam). Les pétromonarchies de la rive sud et l'Iran se disputent les îlots du golfe car leur attribution a des conséquences sur la délimitation des ZEE. Or, de nombreux gisements de pétrole et de gza se trouvent en mer. Seul le Qatar a pris le parti de partager équitablement avec son grand voisin les ressources du gisement North Dom (en fait : contigu avec South Pars) ce qui a provoqué la colère de ses voisins arabes et sa mise à l'écart aui prétexte de son soutien aux Frères Musulmans, organisation hostile à l'Arabie Saoudite. TRAVAIL PERSONNEL TP3 (TG1 etTG4) carte page 24 Rendre le tableau du parcours 2 de la page 26 (TP2 G) et le croquis complété de la page 27 TP3 G POUR LE 10/11 en TG1, le 13/11 en TG4 (évaluation conjointe TP 23)  AGENDA A noter en TG1 : cours et exercice en EMC le mardi 17/11 (deux heures) A noter en TG4 : venir avec le Manuel de Géographie le vendredi 13/11 (exceptionnellement ce vendredi-là ne sera pas consacré à l'histoire) INFORMATION COMPLÉMENTAIRE SUR LA CRISE DU GOLFE (film de lancement) L'abandon des projets iranien et quatari de gazoducs entre les gisements North Dome - South Pars (20% des réserves mondiales connues en 2014) et la Turquie et la Syrie est sinon la cause du moins l'un des signes des tensions et influences opposées se manifestant dans la région moyen-orientale. Les sanctions décidées par les Etats-Unis à l'encontre de l'Iran ont en effet conduit dans un premier temps au retrait du projet de tube entre le gisement South Pars et l'Europe via la Turquie. La Russie, gros fournisseur de gaz à l'Europe, s'opposant à tout pipe line la mettant en concurrence avec les fournisseurs perse et qatari, a fait pression sur le régime Syrien pour qu'il n'accepte pas le transit depuis la frontière de l'Irak vers la côte méditerranéenne ; et l'a soutenu à partir de 2015 dans la guerre civile née du printemps arabe de 2011. L'ambition qatarie de contrarier le leadership de Ryad sur le wahabbisme et de déployer une politique étrangère originale pour se rapprocher de la Turquie et se montrer plus conciliant à l'égard de l'Iran, rival traditionnel de l'Arabie Saoudite, a provoqué une rupture diplomatique avec ses voisins arabes (crise dite "du golfe" ouverte en 2017). |
AGENDA Protocole sanitaire renforcé : mise en oeuvre de nouveaux emplois du temps en vue d'alléger les effectifs en présentiel à compter du 12 novembre. A noter par ailleurs : participation à la semaine ERASMUS MOB planifiée en décembre ; accueil concret et/ou virtuel de délégations des écoles partenaires du projet E+A (Noah) et lancement du projet eVe+ QUINTESSENCE. Interventions prévues des TG1 et TG4 dans le cadre d'un débat transnational sur "démocratie et union européenne". * Pendant l'application du PSR l'organisation des cours change : on finira d'abord le chapitre I de Géographie puis on se consacrera essentiellement à l'enseignement de l'Histoire (fin du chapitre I puis chapitre II). |
 Leçon dans le cadre du protocole sanitaire renforcé Pas d'enseignement à distance systématique dans le cadre du PRS du 12 novembre à Noël : les leçons et TD sont assurés en présence d'effectifs allégés et répétés pour que l'ensemble de la classe en bénéficie. Des activités ponctuelles peuvent avoir lieu à distance et concerner une partie des lycéen(ne)s. Des indications suxeptibles d'aider l'élève à vérifier la qualité de la trace écrite et à la compléter seront publiées ici, comme à l'ordinaire, après le cours physique. Vendredi 13 novembre [14 h - 14 h 55] gamma et Mercredi 18 novembre [8 h 10 - 9 h 05] alpha TG4 TP4 g Parcours 1 page 26 puis correction du parcours 2 (TP2) et vérification du croquis de la page 27 (TP3) Voir :
les consignes |
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cours suivant Mardi 10 novembre [8 h 15 - 9 h 10] TG1 ou dans le cadre du protocole sanitaire renforcé Vendredi 13 novembre [14 h 55 - 15 h 50] gamma et Mercredi 18 novembre [9 h 10 - 10 h 05] alpha TG4 SEMAINES 45 - 46 Hydrocarbures et religions ; une carte du Monde Diplomatique publiée en 2007 montrant la place centrale du Golfe Persique et la dispersion territoriale et la diversité des communautés se réclamant du chiisme, dont l'Iran est souvent suspecté par ses rivaux régionaux de vouloir les fédérer à son profit :  Si
le "nombril du monde" a longtemps
été la Méditerranée (sans
doute, avant
cette date, le principal espace maritime du point de vue de
l'intensité des échanges comerciaux) puis,
à
partir de 1492 : l'océan Atlantique, c'est l'aire Pacifique
qui,
depuis 1985, est la première région, au coeur des
flux
mondialisés. Mais le golfe arabo-persique reste
sans doute
le principal enjeu stratégique depuis 1945, en raison de son
importance dans la production et l'acheminement des hydrocarbures : les
tensions régionales ont pris de l'ampleur à
partir de
1979 (la confrontationt irano-arabe s'aggravant) et la
déstabilisation de la région pris un tour
alarmant depuis
2003 (guerre d'Irak).
B - Au plan politique : des équilibres régionaux instables, un leadership occidental maintenu mais de plus en plus contesté 1. "Le pacte du Quincy" et les effets de la Guerre Froide entre 1945 et 1979 L'alliance historique conclue par Roosevelt avec la dynastie des Saoud, conservée malgré les chocs pétroliers des années soixante-dix et la détérioration des bonnes relations après le 11 septembre : un "deal" inédit et durable (protection militaire contre énergie à bas prix et réinvestissement des pétrodollars) étendu implicitement aux autres monarchies de la région. Pour autant, les
puissances occidentales
ne
parviennent pas, après la
victoire de 1945, à stabiliser
"le Moyen
Orient" (un
théâtre de guerre du
point de vue des militaires états-uniens, qui imposent
l'expression Middle East au
détriment des appellations "Levant" et
"Proche-Orient", utilisées par les géographes
français). C'est notamment l'échec du "Pacte de
Bagdad"
et
la division de la
région
dans le cadre de la logique des blocs, ceci malgré
l'unification
symbolique dans le cadre de la Ligue Arabe, créée
à l'initiative des Britanniques.
cours suivant2. Les ruptures de 1979 Cinq minutes d'explication : l1 L'Ayatollah Khomeiny revient triomphalement de son exil (en France) à Téhéran, après la fuite du Chah d'Iran, soudainement lâché par son suzerain américain. 2 Le second choc pétrolier installe définitivement le monde dans un régime d'énergie chère car le pétrole, dont le prix avait déjà triplé en 1973 (passant de 5 à 15 $ le baril) atteint 35 $ en mai 1979. L'événement sert de détonateur (voire de prétexte) à la crise des économies occidentales... 3 Le Nationalisme Arabe est discrédité aux yeux des opinions publiques moyen-orientales (la "rue arabe") par la normalisation des rapports entre l'Egypte et Israël à l'initiative du raïs égyptien Anouar el Sadate, rapidement assassiné, en 1981, après avoir sginé les accords de Camp David (dès 1978). 4 La grande mosquée de La Mecque est prise d'assaut le 20 novembre (premier jour de l'année 1400 dans le calendrier musulman). par des insurgés se prétendant guidés par le messie (Mahdi). Le pouvoir de la dynastie des Saoud, qui a chassé par la force les Chérifs de La Mecque en 1924, se révèle fragile. Quoiqu'elle se réclame d'un Islam très rigoriste (le Wahhabisme) la monarchie est depuis lors très contestée, à la fois par les Chiites pro-Iraniens et par les Sunnistes puritains (Salafistes). 5 Les Soviétiques "envahissent" l'Afghanistan en décembre. Il s'agit, pour l'armée rouge, de sauver le gouvernement de Kaboul, favorable à l'URSS mais très menacé. Les Etats-Unis, échaudés par leurs récents revers dans la région, redoutent une marche soviétique vers les mers chaudes et décident de soutenir les combattants se réclamant de l'Islam (dont beaucoup se retourneront contre eux par la suite, avec la fondation d'Al Qaïda). 6 Saddam Hussein, dirigeant très influent au sein de la dictature militaire au pouvoir depuis 1968, devient Président de la République Irakienne. Il s'appuie dans les faits sur la minorité Sunnite mais conserve à l'état une forme laïque, acceptée par les Chrétiens, peu nombreux mais participant à la direction de l'État, mais contestée par les Chiites, majoritaires dans le pays. Il réprime par ailleurs le séparatisme Kurde et entre en guerre en septembre 1980 contre l'Iran.
cours suivantC-
Des menaces, parmi
lesquelles l'irruption ou le retour, au XXIème
siècle,
d'acteurs
longtemps marginalisés
Affaiblissement relatif des Occidentaux, défiés chez eux (exportation de "l'hyperterrorisme" après le 11 septembre 2001) divisés et empétrés en Irak (guerre unilatérale de 2003) et sur le dossier du nucléaire iranien, confrontés aux nouvelles ambitions turques et russes, à la présence chinoise... et impuissants à juguler les progrès significatifs de l'influence iranienne, qui menace les intérêts de l'Arabie Saoudite, non seulement autour du détroit d'Ormuz mais aussi dans le Levant et la Péninsule Arabique (émergence d'un "croissant chiite" particuièrement redouté par les états du Conseil de Coopération du Golfe, instrument de coordination réunissant les monarchies arabes du Golfe persique, crée en 1981 à l'initiative des Saoudiens, dans l'optique, initialement, de fortifier l'alliance avec les États-Unis). Menaces à moyen ou long terme sur la prospérité locale avec la perspective de voir la fin de la dépendance au pétrole (transitions énergétique et écologique) assécher la rente. Concurrence immédiate d'autres puissances exportatrices d'hydrocarbures (Etats-Unis, Russie, puissances émergentes africaines, asiatiques et sud-américaines). Deux vidéos sur la prise d'otages à La Mecque : 
et un film consacré au même fait : TP 5 g Tâche donné à faire POUR LE 17/11 ou le 18 dans le cas des TG4 alpha : vérifiez et complétez la prise de notes en veillant notamment à ce que votre trace écrite comporte les six arguments énumérés ci-dessus prouvant que l'année 1979 est une année charnière (ce qui pourrait faire l'objet d'une question problématisée). |
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cours suivant cours dans le cadre du protocole sanitaire renforcé Mercredi 18 novembre [10 h 20 - 11 h15] TG1 alpha et Mercredi 25 novembre [10 h 20 - 11 h 15] TG1 gamma ou Vendredi 20 novembre [14 h - 14 h 55] TG4 gamma et Vendredi 27 novembre [14 h - 14 h 55] TG4 alpha SEMAINES 47 - 49 4. La France : une puissance maritime paradoxale Reformulation : une localisation de ses territoires littoraux qui participe de l'originalité géopolitique de la France Aucun point du territoire métropolitain n'étant situé à plus de 500 km de la mer, le climat et la géographie française sont évidemment influencés par la proximité de l'Océan. Pourtant, si le rôle du pays comme puissance maritime, affirmé nettement par la souveraineté exercée au delà des mers sur de nombreux îles et archipels, est singulier, ladite puissance est plus médiocre que prévue. Carte 2 page 70 La France est la seule nation en Europe, avec l'Espagne, à posséder une double façade océanique et méditerranéenne. Mais elle se distingue par son ouverture sur quatre mers (puisqu'elle est riveraine de la Manche, qui la sépare des îles britanniques, et même de la mer du Nord, sur laquelle se trouve le port de Dunkerque). C'est-là une caractéristique exceptionnelle dans le cadre européen, comme l'est aussi par ailleurs sa situation en latitude. Ni tout à fait au Nord, au centre ou au Sud de l'Europe, la France est aussi bien une puissance continentale que maritime. Mais ses ambitions maritimes (commerciales et/ou militaires) ont été bridées par la domination anglaise sur les mers, très ancienne, qui explique l'existence des nombreux ouvrages défensifs construits dans le passé pour défendre ses rivages comme l'absence étrange d'un corps de garde-côtes - auquel on a préféré le système des sémaphores). Carte 1 page 70 "Confettis d'empire" ou relais de puissance, de nombreuses territoires ultramarins sont encore sous souveraineté française, ce qui est presque unique. Parmi les nations de l'UE, seuls les Pays-Bas conservent en effet quelques territoires aux Antilles, tandis que Madeire, les Açores et les Canaries sont des îles relativement proches du Portugal et de l'Espagne, qui n'en diffèrent pas absolument par l'origine de leur peuplement. La France conserve des îles, et donc des littoraux, dans le Pacifique, dans les Caraïbes et en Amérique (y compris Saint-Pierre-et-Miquelon) mais encore la Guyane, continentale, qui borde le Brésil sur plus de 700 km. Elle exerce également sa souveraineté dans l'Océan Indien et dans la région antarctique. Il n'est absente qu'en Asie même si elle n'a pas renoncé à y jouer un rôle politique (traversée récente du détroit séparant la RPC de l'île de Taiwan, au grand dam des autorités de Pékin, par un navire de guerre français). La France incarne donc une sorte d'anomalie géopolitique, d'autant que le Royaume-Uni - son rival, qui l'a dépossédée de nombreuses îles au cours du temps - a, de son côté, décolonisé la plupart de ses possessions (à quelques exceptions notables près comme celle des Falklands encore dites "îles malouines") et, bien que son empire ait été le plus vaste et le plus peuplé au monde, ne prétend plus aujourd'hui qu'à une ZEE certes conséquente mais couvrant moins de sept milions de km2. Lancement : une présence ultramarine et insulaire, notamment dans l'arc antillais Voir l'étude de cas pp 66-70 Parcours 1 pp 66-67 puis correction du parcours 2 (TP2 G) et du croquis de la page 27 (TP3 G) sauf TG4 alpha Etude du clip "Si loin de vous" révélateur des ambitions géopolitiques françaises et du rôle de la marine nationale comme de l'aéronavale embarquée (Si loin de ma terre, De ses frontières) |
cours dans le cadre du protocole sanitaire renforcé Mercredi 18 novembre [11 h 15 - 12 h 10] TG1 alpha et Mercredi 25 novembre [11 h 15 - 12 h 10] TG1 gamma ou Vendredi 20 novembre [14 h 55 - 15 h 50] TG4 gamma et Vendredi 27 novembre [14 h 55 - 15 h 50] TG4 alpha A - L'ambition de gérer le plus grand domaine océanique au monde (après celui des États-Unis) mais une économie maritime très secondaire, pas de très grand port.... et des prétentions relativement fragiles La France détient potentiellement le second territoire marin au monde (après les États-Unis, mais ces derniers n'ont pas ratifié la convention de Montego Bay) en vertu d'une interprétation très extensive du Droit de la Mer. Elle entend en effet faire valoir sa souveraineté économique sur une ZEE de 200 milles nautiques (voire 350 000 nautiques s'il existe un plateau continental dépassant cette limite) y compris autour d'îles françaises inhabitées, isolées et qui ne sont pas ou plus mises en valeur au plan économique. Cette prétention, récemment contestée par les états riverains (par exemple, à propos des îles éparses du canal de Mozambique disputées par les Comores ou Madagascar) est considérable : la ZEE revendiquée par la France englobe près de onze millions de km2 dont 96% sont situés outre-mer. Pourtant : la puissance française est, sur mer, très inférieure à son potentiel global, à tout point de vue. Alors que la France est une très grande puissance militaire, détentrice d'armes de destructions massives (350 ogives nucléaires opérationnelles, une force de frappe redoutable) d'un porte-avions nucléaire, de fabrications nationales diversifiées permettant une indépendance stratégique reconnue, sa marine de guerre n'occupe que le septième rang mondial (mais le premier en Europe) ! Grande puissance commerciale (dans le Top 10) et économique (septième rang mondial pour le PIB) la France n'est même pas dans le Top 20 des principales flottes marchandes (28 ème pavillon seulement, 23ème détentrice de navires). La pêche y est en déclin : les bateaux et équipages de moins en moins nombreux, sous-dimensionnés par rapport à la concurrence : ce recul des investissements semble lié à la surpêche et au manque de débouché (les prises - environ 10% du total européen - sont en effet très souvent exportées). Aucun port français n'apparaît parmi les premières plateformes mondiales. En tonnage, Marseille précède Le Havre et Dunkerque mais les trafics additionnés de ces trois ports sont inférieurs à celui d'Anvers (premier port pour le frêt ferroviaire français, malgré sa situation... en Belgique). B - Des enjeux économiques et des atouts indéniables (de nombreux ports, des activités inégalement florissantes mais notables, beaucoup de "detra" que l'intégration européenne et la mondialisation font cependant facilement accepter) Si leur trafic est relativement modeste, les ports français sont cependant très nombreux (66 ports, 5ème rang européen en terme de puissance portuaire) encore que l'importance historique de certains d'entre eux ne puisse faire oublier leur actuel déclin (Bordeaux). L'État s'efforce de développer par lui-même onze plateformes officiellement désignées comme des "grands ports" (autrefois dits "ports autonomes") dont sept se trouvent en métropole : Dunkerque, Le Havre, Rouen, Nantes, La Rochelle, Bordeaux et Marseille. Mais d'autres ports sont parfois plus compétitifs que certains des prétendus "grands ports" et se spécialisent dans tel ou tel type de trafics (notamment Calais, spécialisé dans les "rouliers", Lorient et Brest : dans la nourriture animale, ou même Bayonne, au second rang français pour les engrais malgré un accès réservé aux coques étroites des navires fluvio-martitimes). La France possède une activité de construction navale notable (au 4ème rang européen) et possède une expertise reconnue, notamment en matière de vaisseaux militaires, de bateaux de croisière mais aussi de voiliers de plaisance (dans ce secteur, les chantiers Français sont les premiers de l'UE). Malgré l'activité florissante d'un champion français, classé parmi les leaders mondiaux de la conteneurisation (la CMA-CGM basée à Marseille) le trafic conteneurs reste très marginal dans les ports de France (concernant surtout les deux premiers ports français : Le Havre et Marseille, qui sont des ports sans véritables "hinterlands", victimes de très importants "détournements de trafics" ou "detra" au profit, pour l'essentiel, des ports néerlandais et belges du northern range. Mais l'attractivité des littoraux français est par ailleurs très grande ; elle génère l'essor d'une industrie touristique et le développement d'une économie résidentielle très dynamiques, tant sur la côte atlantique que sur le pourtour méditerranéen et, plus récemment, outre-mer. Mais l'économie maritime proprement dite pèse très peu dans le PIB français (moins de 2% selon l'IFREMER).  Les contrastes régionaux sont marqués : certains littoraux étant très valorisés et anciennement anthropisés, d'autres restant relativement délaissés. La Bretagne est, de très loin, la première région française pour ce qui concerne la vocation martime (ce qui est sensible dans le recrutement des forces navales, par exemple). Elle abrite des ports militaires (Brest, l'île longue) et de commerce (Lorient) ou de passagers (Roscoff) et de nombreux ports de pêche (Le Guilvinec) ainsi que des stations balnéaires (Perros-Guirec) ajoutant l'activité touristique aux atouts dont elle dispose... tandis que certains littoraux métropolitains sont presque "vides " (par exemple, au Sud-Ouest, entre Bayonne et Arcachon puis entre Arcachon et Le Verdon : ni mouillage ni centre de tourisme, ou très peu). Ironiquement, le premier port de pêche français est Boulogne-sur-mer, la premier port de passagers : Calais, et le premier pour les marchandises sèches (or hydrocarbures, donc) Dunkerque ! port qui fait jeu égal avec Le Havre (sans même tenir compte du trafic calaisien, compté à part) malgré des conditions naturelles très défavorables (bancs de sable) qui l'empêchent de pouvoir jamais émerger comme port de conteneurs. La petite portion du littoral Français intégré au northern range joue donc un rôle notable dans l'économie maritime nationale.  C - De très gros investissements de la part de l'état : dans la protection de l'environnement, et plus encore dans la défense de la ZEE L'heure n'est plus aux grands aménagements structurants décidés dans les années 60 et 70 par l'état-stratège afin d'industrialiser le pays (terminaux d'Antifer et du Verdon, port pétrolier de Fos-sur-mer) quoique la littoralisation croissante des activités et du peuplement et l'intensification des échanges incitent toujours des entreprises à investir dans les ZIP françaises. Les opérations touristiques (aménagement de la côte languedocienne, ou, plus modeste, de la côte sud aquitaine) ont eu des résultats mitigés : ce sont plutôt des initiatives spontanées (privées) qui sont à l'origine des littoraux les plus urbanisés et attractifs (côte d'azur, littoraux vendéen et breton, régions de Deauville ou du Touquet) alors que l'aspiration à vivre "les pieds dans l'eau" ne cesse d'augmenter.. La puissance publique (l'État mais aussi les collectivités territoriales) tend à s'engager toujours plus fortement dans la protection de l'environnement littoral et maritime, la législation française entravant toute nouvelle urbanisation des rivages : achats de foncier par le conservatoire du littoral, création de parcs nationaux et de réserves, développement de l'éco-tourisme et des parcs régionaux, y compris outre-mer. C'est à la fois le désir de valoriser et protéger le patrimoine et l'intention de développer l'activité touristique face à une concurrence internationale privilégiant les prix bas et les règles sociales laxistes qui justifient ce tournant. Il permet par ailleurs de soutenir les revendications ultramarines de la France, qui se pose volontiers en défenseur d'une nature "sanctuarisée" (île Tromelin). Mais c'est en contradiction avec l'intention proclamée de créer des parcs éoliens (et hydroliens) off shore et l'espoir d'exploiter à long terme certaines ressources du sous-sol, comme le pétrole au large de la Guyane ou des îles éparses. Sur le plan militaire, de nombreux programmes, très coûteux, sont engagés ou envisagés pour renouveler les moyens de la marine nationale ou les augmenter (un seul patrouilleur en Nouvelle-Calédonie, un autre pour la Polynésie française tout entière, une flotte d'avisos hors d'âge et un porte-avions déjà vieillissant). Actuellement en situation de "rupture capacitaire" la flotte n'est pas en mesure d'assurer efficacement la défense de la ZEE alors que de nouvelles puissances navales se déclarent (la Turquie, avide de se construire une "patrie bleue" en Méditerranée, est notamment perçue comme une concurrente, voire comme une menace). TRAVAIL PERSONNEL TP6 g Pour le 5 janvier (TG1) ou le 6 janvier (TG4) Mettre au propre la trace écrite en complétant les lacunes éventuelles de votre prise de notes à l'aide des contenus publiés sur cette page et préparez une réponse argumentée à la question posée pages 280-281 de votre manuel "le tourisme, facteur d'attractivité de l'outre-mer [et atout pour le développement de la puissance maritime française]" Le groupe TG4 alpha est prié de se pencher sur l'étude de cas des pp 66-67 (qu'il n'a pas étudiée en classe) (Si loin de ma terre, De ses frontières) La force aéronavale française, un "multiplicateur de puissance". Un clip d'une chanteuse française, en 2009. VACANCES DE FIN D'ANNÉE DU 18 DÉCEMBRE AU 6 JANVIER rappel : un clic sur les moutons commande le retour en haut de page (AP en TG4 : 2
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