Cahier de textes de l'année scolaire 2021-2022 / VANDERPLANCKE P-L / Lycée Maurice Ravel 64500 Saint-Jean-de-Luz
 HISTOIRE TERMINALES - Second et Troisième Trimestres : Bipolarisation et multiplication des acteurs jusqu'aux années 70 ; Crises du temps présent au delà

 retour au portail des Terminales

Histoire
TERMINALES


Relations entre puissances et oppositions idéologiques depuis les années Trente 


Troisième trimestre de l'année scolaire 2021-2022

retournez au second trimestre
ou au cahier de textes du premier trimestre

 



Les cours d'Histoire ont lieu en TG4 le Lundi de 10 h 20 à 12 h 10 (la Géographie est enseignée à cete classe le Mardi à 13 h 05)  et en TG1 les Lundi à 14 h et Jeudi à  9 h 10 (la Géographie est, pour cette division, enseignée le Vendredi à 14 h) ; on passera à l'enseignement de la Géographie (sauf les exposés) sur l'ensemble de l'horaire alloué, début Avril





THÈMES  3 et 4
Les crises des années Soixante et Soixante-dix ; le Temps Présent




retour au portail des Terminales

Lundi 21 mars [10 h 20 - 12 h 10] TG4
ou [14 h - 14 h 55] TG1


Préparation du conseil de classe en TG4


voir le cours suivant

Travaux-Dirigés
UN MODÈLE DE DISSERTATION (TG4) OU DE COMPOSITION (TG1)
L'apogée gaullien (1958-1979)
problématique : Mythe ou réalité ?







retour au portail des Terminales

Lundi 28 mars [10 h 20 - 12 h 10] TG4

voir le cours suivant

Ciné-club : la Guerre d'Algérie

"De nos frères blessés" un film tiré de l'histoire (vraie) de Fernand Iveton, présenté comme
"le seul Européen guillotiné pendant la Guerre d'Algérie" par Wikipedia.
1. Militant anticoloniasliste, il est aussi membre d'un parti politique : lequel ?
2. Les positions de ce parti en matière de décolonisation sont-elles celles de l'ensemble des forces de Gauche sous la IVème République ? (précisez)
3. Vérifiez les intentions du metteur en scène après ses déclarations comparant la place de la guerre d'Algérie de chaque côté de la Méditerranée.
4. Présentez les principaux protagonistes et montrez en quoi ils peuvent être vus comme des héros ou des martyrs : est-ce ainsi que le film les montre ?
5. En quoi le réalisateur offre-t-il au spectateur la possibilité de se faire une opinion (et de s'interroger notamment sur la justice des choix assumés par les personnages et la légitimité des procédures) ?





    cours   suivant

Mardi 22 mars [13 h 05 - 14 h] et [16 h 05 - 17 h] TG4
ou
Jeudi 24 mars [9 h 10 - 10 h 05]
et Vendredi 25 mars [14 h - 14 h 55] TG1


CHAPITRE V
La France post-gaullienne : du septennat de Giscard d'Estaing à l'alternance et de la dyarchie à la cohabitation 1974-1991


vocabulaire : dyarchie, cohabitation


Tableau chronologique des séquences politiques (les Présidents, leurs premiers ministres, quelques faits marquants et les points de rupture)





    cours     suivant

"Le monopole du coeur" 1974








Récapitulatif de l'organisation partisane : quatre partis dominants, un clivage droite-gauche opératoire (au plan des reports de voix) mais l'émergence de querelles affaiblissant la pertinence de ce découpage (opposition entre dirigistes et libéraux, mais également entre souverainistes et fédéralistes européens dits parfois "européistes") et de nouvelles formations prenant des voix aux mouvements traditionnels (le FN, la mouvance écolo). Des tendances annonciatrices des désordres ultérieurs (rupture de la cohésion de chacun des deux blocs idéologiques alors même qu'un bipartisme de façade s'imposait avec des coalitions de Gauche Plurielle d'une part, et la tentative de regroupement de toutes les droites dans l'UMP d'autre part).

    cours   suivant

Le choc de 2002 et "le Front  républicain"
annonciateurs de la crise des allégeances politiques en place depuis 1980





retour au portail des Terminales


CHAPITRE VI
Les équilibres contestés : des grandes mutations des années 70 à
la fin de la "Guerre Froide"



Lundi 28 mars [14 h - 14 h 55] TG1
 ou Mardi 29 mars [13 h 05 - 14 h] TG4



1. Des années d'expansion aux trente piteuses : le tournant des années 70
A - Une prospérité sans précédent, en partie favorisée par le Plan Marshall
B - Un renversement de tendance sensible au moment des chocs pétroliers



1973 : la crise du pétrole d'après la télévision française
(entre rationnement et "limitation volontaire" de la consommation)


C - Une crise de très longue durée affectant toutes les "puissances occidentales" anciennement industrialisées, contraintes à s'adapter à un nouveau contexte

Chômage structurel massif
Les nouveaux emplois sont moins nombreux et plus qualifiés que ceux détruits par la révolution technologique ; la main d'oeuvre  ouvrière licenciée, parfois au bout de plusieurs décennies de travail à l'usine, ne se voit pas forcément proposer de formation et l'insertion des jeunes est difficile, particuliérement celles de non diplomés ; certains métiers disparaissent (secrétaies sténo-dactylo,tourneur-fraiseur) même parmi les plus récents (analyste-programmeur, etc.) ; l'état entreprend dans la plupart des pays européens d'opérer un "traitement social" du chômage paradoxal, le conduisant à l'embauche d'auxilaires souvent précarisés et mal rémunérés.

Exceptions japonaise et allemande
Le Japon continue à jouir pendant une vingtaine d'années d'une "haute croissance" impressionnante, grâce à des  innovations et à l'exportation de produits électroniques tels que les magnétoscopes  ("Vous en avez rêvé, Sony l'a fait") et à des délocalisations vers les zones économiques spéciales chinoises (main d'oeuvre moins chère). Mais son agressivité commerciale (les constructeurs automobiles nippons sont accusés de "dumping") et des méthodes controversées (le MITI, ministère de l'industrie, est pratique un espionnage industriel à grande échelle, le marché domestique japonais reste fermé aux importations) desservent l'image du pays (c'est un géographie japonais, Kenichi Omae,
qui évoque le premier, en 1985 "une triade" de marchés dominants, formés de nations concurrentes mais s'entendant sur le dos des autres : États-Unis, CEE et Japon).
L'Allemagne n'évite pas totalement la crise mais sauve son industie en privilégiant l'exportation de productions à haute valeur ajoutée (berlines de luxe, produits chimiques et pharmaceurtiques, matériels médicaux, machines outils, usines clés en main) tout en sous-traitant à l'étranger (France puis PECO) une partie de ses fabrications.



Face à la hausse des prix de l'énergie :
- diversification des approvisionnements : prospections françaises en Afrique, par exemple ; et recherche de nouvelles ressources (pétroles "non conventionnels", dont les gisements off shore : en mer du Nord notamment)

- développement de la filière nucléaire (la France est le premier producteur
par habitant, d'électricité de ce type , dans le monde ; juste derrière les États-Unis, numéro 1 en volume)
- politique en faveur de l'innovation ("En France, on n'a pas de pétrole mais on a des idées") et d'économies ("chasse aux gaspis" passant notamment par : des limitations de vitesse, la baisse du niveau de chauffage et une meilleure isolation des logements ; il s'agit surtout de "communication" et les résultats médiocres par rapport aux gains obtenus grâce : à des motorisations plus performantes et... à la désindustrialisation massive (tranfert des industries vers des pays ateliers)

    cours   suivant




retour au portail des Terminales



Lundi 4 avril [10 h 20 - 11 h 15] TG4 ou
Jeudi 31 mars [9 h 10 - 10 h 05]
TG1 

2. Des mécomptes des États-Unis à l'implosion de l'URSS : vingt années "en trompe l'oeil"

    cours   suivant


A - L'essouflement du modèle porté par le "champion du monde libre" (contesté  de l'intérieur)

Des difficultés économiques passagères (8 millions de chômeurs en 1958 mais une relance initié par le Président John Kennedy dont la politique de "nouvelle frontière" renforce de fait le complexe militaro-industriel si elle permet de surclasser le reste du monde au plan technologique et indsustriel : on marche sur la Lune en 1969 !)

Le "Movement" ébranle une population largement conservatrice : il s'agit d'une tendance à la contestation radicale de la société par les jeunes, culminant en 1968 (beatniks anticonformistes et hostiles à la société de consommation décrite comme "bourgeoise" et hippies libertaires voir elibertins, opposés à la guerre au Vietnam et à la violence) à laquelle s'ajoute le féminisme militant, les revendications des Noirs et la critique de la démocratie libérale par des groupes marxistes (le tout pouvant converger : Angela Davis)

Une culture underground (alternative) se développe qui est suspectée par les conservateurs de corrompre la société en propageant des moeurs dissolues au nom de la libération sexuelle et les addictions

Le problème noir devient central après les émeutes de 1966-67.
- Les Afro-Américains sont las des violences et de la ségrégation sévissant encore dans certains états du Sud, que le pouvoir fédéral n'ose contraindre (le Parti Démocrate y est d'ailleurs très opposée par principe, car il est partisan de laisser aux états la plus grande autonomie possible). Rosa Parks est la première femme de couleur qui,  ayant refusé de céder son siège à un passager blanc dans un autobus de Montgmery (Alabama) en 1955 fait appel de l'amende qu'elle s'est vue infligée et obtient que la cour suprême casse les lois ségrégationnistes, reconnues comme anticonstitutionnelles. A sa mort en 2005, elle est devenu une héroïne et sa dépuille est exposée au capitole (c'est seulement la seconde fois dans l'histoire s'agissant d'un civil !)
- Le combat pour la déségrégation est timidement mais significativement soutenu par Eisenhower, qui doit envoyer l'armée pour faire admettre neuf élèves noirs dans une école de Little Rock (Arkansas) en 1959 le gouverneur refusant de se plier à la loi fédérale votée en 1954. Martin Luther King qui devient l'incarnation du combat pour les droits civiques dans les années 60 et prône la non violence (Prix Nobel en 1964) est assassiné en 1965.
- Malcom X (également assassiné en 65) incarne une tendance plus radicale car revendiquant une posture socialiste et conseillant une conversion à l'Islam, préféré au christianisme des Blancs. Il rejoint le groupe "nationaliste noir" d'Elijah Muhammad "Nation of Islam" et participe au ralliement à la cause du boxeur Classius Clay (devenu Mohammed Ali) mais il finit par s'éloigner de cette association hostile à la déségrégation et dont il condamne le rascisme antiblanc.
- Daisy Bates est l'une des figures de proue de la NAACP rejoignant l'administration du Président démocrate : Johnson, laquelle, sous la pression, notamment, du programme hérité de John Kennedy démantèle l'ensemble des législations racistes.
- Les Black Panthers (BPP) naissent en Californie en même temps que se développe le slogan "Black Power" et sont influencés par le Maoïsme et le Féminisme. Leur activisme et leurs déclarations provocatrices à propos des policiers en font la cible privilégiée du FBI qui parvient dans les années 70 à démanteler le mouvement.
- Plus récemment, Louis Farrakhan incarne à la tête de Nation Of Islam un "suprémacisme noir" controversé mais mobilisateur (qui convoque en 1995 à Washington la "Million Man March") qui rêve de fonder un état séparé disposant de son territoire propre.

[Black Lives matter (BLM) est un mouvement récent (né en 2013) fondé pour lutter contre le racisme "systémique" ; il est réputé proche de la gauche du Parti Démocrate mais est fortement rejeté par les électeurs et les cadres du Parti Républicain]

 

B - Les défaites et humiliations américaines, et la réaction portée par les néoconservateurs dans les années 80

Après les présidences de Kennedy (seul catholique avant Joe Biden) et Johnson dont  la "Grande Société" est parvenue à rassembler les États-Uniens et à diminuer les tensions : Nixon tente de dépêtrer les États-Unis du guêpier indochinois et esquisse une stratégie trilatérale pour affaiblir Moscou tout en théorisant les principes de la Détente pour donner un cadre au désarmement.. mais il est rattrapé par les affaires ("Watergate et credibiliy gap") et le leadership du pays s'en ressent durablement.

Les accords d'Helsinki (1975) sont perçus comme un marché de dupes : cet apogée de la Détente en marque aussi la fin du fait de l'agressivité renouvelée des Soviétiques (Guerre Fraîche).

Jimmy Carter inaugure une politique des bons sentiments qui est jugée naïve par l'opinion. Il ne peut éviter le renversement du Shah d'Iran mais doit faire face en 1979 à la prise d'otage de l'ambassade américaine à Téhéran et au "coup de Kaboul" (intervention de l'armée rouge en Afghanistan, comprise en Occident comme un mouvement stratégique d'ampleur vers les mers chaudes).

Ronald Reagan, malgré sa médiocrité intellectuelle supposée et l'hostilité de la presse de la côte Est, est élu en réaction aux déboires états-uniens. Son slogan d'inspiration populiste séduit ("America First") : il pratique une baisse drastique de l'impôt sur le revenu et une dérégulation fondée sur un libéralisme effréné (une "politique économique vaudou", d'après son propre vice-président G. Bush) mais obtient des résultats significatifs et maintient de bonnes relations tant avec la Grande-Bretagne de Thatcher (son  allié idéologique) qu'avec la France de Mitterrand (atlantiste et soutien dans la crise des euromissiles). Désignant l'URSS comme "l'empire du mal", Ronald Reagan emporte l'adhésion d'anciens cadres démocrates passés à ses côtés au Parti Républicain (les néoconservateurs) et relance la course aux armements (IDS : guerre des étoiles) mais il a l'intelligence de se tenir prêt à saisir l'occasion de mettre fin au conflit dès les premiers signes d'ouverture de Gorbatchev.



retour au portail des Terminales




  et Vendredi 1er avril [14 h - 14 h 55] TG1
ou
Lundi 4 avril [11 h 15 - 12 h 10] TG4


C - La difficile appréhension de la Guerre Fraîche et de "la seconde Détente" (subies par une Amérique paradoxalement convaincue de son déclin)

De 1975 à 1985 l'URSS de Leonid Brejnev (au pouvoir de 1964 à 1982, et qui a pourtant signé le traité de désarmement  SALT I en 1972 et les accords d'Helsinki en 1975)
assume une politique de "surexpansion impériale" (construction d'une flotte de guerre de surface, aide aux Sandinistes du Nicaragua, accords de coopération avec Kiribati : contestation de l'hégémonie états-unienne dans leur propre région)  tandis que l'Amérique a la sensation d'un déclin (défaite au Vietnam et affaire du Watergate, démission du Président Nixon, impuissance face aux guérillas marxistes soutenus par des soldats Cubains et des cadres Soviétiques en Afrique, vélléîtés contrariées de Jimmy Carter d'entreprendre une politique "des bons sentiments" qui  est jugée naïve par l'opinion mondiale, comme le boycottt des JO de Moscou par les États-Unis ou leur embargo sur les ventes de céréales à l'URSS sont vues comme des sanctions lénifiantes. La gérontocratie au pouvoir à Moscou tente, en réalité, de flatter le nationalisme de sa population pour sauver le système, menacé de faillite, corrompu par les abus de la Nomenklatura, et d'obtenir la parité stratégique avec l'Amérique (accords SALT II en 1979). Mais la création d'un Homo Sovieticus est incompatible avec la structure fédérale de l'Union Soviétique et l'altérité des populations non slaves et/ou musulmanes d'Asie Centrale, décrites, à l'époque, comme potentiellement séparatistes ("L'empire éclaté" d'Hélène Carrère d'Encaussse) : de fait, la Tchétchénie refusa, en 1992, d'entrer dans la Fédération de Russie et subit deux guerres (en 1994-1996 et en 1999-2000).

"Gorby" (très populaire  auprès des médias en Occident où la jeunesse du couple présidentiel soviétique permet de moquer l'image de Ronald Reagan et son successeur George Bush, moins "glamours") donne un coup de neuf au leadership soviétique après les interrègnes d'Andropov et Tchernenko, des vieillards vite disparus, mais ses réformes (Glasnost et Perestroika) si elles sont bien perçues à l'Ouest, sont des tentatives désespérées de changer le modèle soviétique pour en empêcher la chute, contestées par le Peuple en raison de leur coût social. Désireux de consacrer moins de moyens à l'effort militaire, M. Gorbatchev fait la paix avec les États-Unis mais ne peut éviter les conséquences géopolitiques de cette évolution. L'Allemagne se réunifie rapidement, dès 1989, et les pays satellites s'émancipent, puis les républiques soviétiques d'Europe (pays Baltes) ; ce sont enfin les Russes qui se rebellent contre l'URSS suite au putsch de la vieille garde  du PCUS en 1991, occasion pour le président de Russie fraîchement élu, Boris Eltsine (le premier à cette fonction à ne pas appartenir au parti communiste) de profiter de sa légitimité pour faire acter la dissolution de l'URSS.




retour au portail des Terminales



Lundi 4 avril [14 h - 14 h 55] TG1
ou
Mardi 5 avril [13 h 05 - 14 h] TG4


 

3. Le changement du monde

A - Mondialisation et impression fugace "d'hyperpuissance" américaine 1991-2001

unique superpuissance après la fin de l'URSS en 1991 et privée d'ennemi, l'Amérique de Clinton (1992-2000) puis George W. Bush (2000-2008) est qualifiée d'hyperpuissance par Hubert Védrine, qui popularise à partir de 1999 cette expression, en réalité peu éclairante, avec l'intention de dénigrer le prétendu "unilatéralisme" des États-Unis depuis 1992

la conviction que le modèle étatsunien (capitalisme et démocratie libérale) est désormais le seul possible ("Fin de l'histoire" proclamée par F . Fukuyama) laisse croire dans un premier temps que la mondialisation va s'intensifier (création de l'OMC en 1994) et déboucher sur une unification globale des cultures et des politiques ; elle autorise une baisse des dépenses de défense et fait espérer un règlement définitif du conflit israélo-arabe (entre autres)

le "nouvel ordre international", unipolaire, est alors censé aboutir à l'imposition de la paix  universelle par l'ONU, les conflits étant réinterprétés comme des avatars du conflit Est-Ouest ; une illusion vite brisée par les attentats du 11 septembre 2001 - qui prouvent que l'Amérique est vulnérable, impuissante à se protéger du terrorisme, et que sa civilisation est contestée par des mouvements identitaires (tels que l'Islamisme) remettant en cause la pertinence des valeurs "occidentales" qu'ils rejettent  comme étrangères

B - Multipolarisation et affirmation contrariée de l'Union Européenne et des BRICS 2001-2021

loin d'être "challengés" seulement par l'Europe et quelques grandes puissances émergentes, telles que la Chine, les États-Unis se trouvent plongés dans un nouveau contexte dominé par les rivalités existant entre une quinzaine de puissances mondiales (les quinze principaux membres du G20)

L'UE n'est qu'un rival commercial des États-Unis mais elle n'acquiert au XXIème siècle aucune indépendance  stratégique (retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN décidé par le Président Sarkozy en 2007 et effectif en 2009) alors même  que les États-Unis sont tentés par un désengagement au profit de l'Asie
(intention affirmée sous la présidence d'Obama en même temps que sa secrétaire d'état ilary Clinton évoque le renoncement à la primauté et l'exercice d'un "smart power")

préoccupée par les ambitions de la Chine et les menaces pesant sur ses voisins, l'Amérique   répugne aujourd'hui à entreprendre de nouvelles "guerres préventives" comme celles conduites contre Saddam Hussein en 2003, et sa population est devenue très hostile au déploiement de troupes au sol ; mais elle demeure une puissance démographique plus dynamique que sa rivale asiatique et elle possède un beaucoup plus grand nombre d'alliés fiables

C - Désordre international et échec (momentané ?) de l'ONU


L'ONU semble "en panne" : la composition du conseil de sécurité ne reflète pas les nouveaux rapports de force (les efforts de Kofi Annan pour l'élargir ont échoué) et l'organisation est souvent contournée ou désavouée (l'invasion de l'Irak s'est faite sans mandat de l'ONU en 2003, la occidentaux sont accusés d'avoir outrepassés leur mission en Libye, lors de leur intervention ayant abouti en 2011 au renversement de Mouammar Kadhafi). Par ailleurs certains comités (celui des Droits de l'Homme voire l'AG !) sont suspectés manquer d'impartialité et les États-Unis,
traditionnelle clef de voûte de l'institution,prennent leur distance et semblent tentés par le protectionnisme voire un retour à l'isolationnisme (une partie des soutiens de Donald Trump).


retournez au second trimestre
ou au cahier de textes du premier trimestre




Jeudi 7 avril [9 h 10 - 10 h 05] TG1

Devoir-Surveillé d'Histoire-Géographie n°3
DS 3HG (en salle Larramendy)

CHOISIR UN DES SUJETS PROPOSÉS

La France des années 70 à la fin du XXème siècle :
gouvernements, grandes évolutions politiques et sociétales
[voir chapitre V]

Les évolutions économiques et sociales des "Trente Piteuses"

Déclin ou victoire des États-Unis ? la puissance américaine de 1960 aux années 90

révisez dans la médiathèque :
corrigés mis à jour le 6 à 18 h 30


rappel T1 / Thème 1 : 29 heures en TG4, 24 H en TG1
dont 2 h 30 d'évaluation
(et 2 h d'atelier Erasmus + plus 3 H d'approfondissements en TG4)
intégrant l'introduction du thème II (1945-1949)

rappel T2 / Thème 2 : 18 heures
dont 1 h 30 d'évaluation

Trimestre 3 / Thèmes 3 et 4 : 11 heures en TG4 / 7 heures en TG1
dont 2 h d'évaluation en TG4 et  1h  en TG1

CUMUL annuel

58 heures en TG4
  49 heures en TG1
y compris les devoirs d'Histoire et Géographie réalisés sur les heures réservées au cours d'Histoire
mais sans tenir compte des heures dévolues aux exposés en classe à partir du mois d'avril

EXPOSÉS D'HISTOIRE
Faits dans le cadre des leçons avant le troisième trimestre
La naissance d'ISraël
Le coup de Prague
Indochine et Vietnam
La crise de Cuba
L'année 1968 dans le monde


FIN DES COURS D'HISTOIRE POUR 2021-2022
LE 4 AVRIL (TG4) OU LE 7 AVRIL (TG1)

accédez au cahier de textes de Géographie :



vdp 2022