LYCEE RAVEL
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PREPARER LE BACCALAUREAT      LE REPÊCHAGE

Autrement dit, l'Oral de Rattrapage ou, officiellement, "oral de contrôle"... pour ceux qui, malheureusement, atteignent une note inférieure à 10 à l'issue des épreuves écrites (mais ont 8 au minimum). Rappel : vous devez choisir deux matières pour cet oral  !

DU BON SENS... ET LE MORAL !: 

On voit des candidats rattraper 80 points, et d'autres échouer - hélas - quand il leur en manquait seulement une dizaine... Certes, tout dépend  aussi de la prestation de l'élève le jour "J" mais il faut d'abord faire des choix intelligents. En L, par exemple, reprendre la Philosophie s'impose le plus  souvent..  D'une manière générale, il faut tenter d'améliorer ses notes dans deux matières  parmi celles qui ont le plus fort coefficient. Par exemple, un élève auquel il manque 30 points peut repasser la Philo (s'il a eu 9 à l'écrit et qu'il espère au moins 12, il peut obtenir 21 points de mieux dans ce cas) et choisir ensuite parmi les matières à coefficient 4 (LV 1, LV2 et Histoire-Géographie) la discipline dans laquelle il se sent le plus à l'aise ou celle qu'il a "raté" à l'écrit (par exemple, un candidat qui a eu 5 en Histoire alors que sa moyenne annuelle était  de 10 peut espérer gagner, en retrouvant son niveau habituel, 20 points, alors que si son 9 en LV1 correspond à peu près au 10,5 de sa moyenne annuelle, choisir de repasser cette matière serait contre-productif) . 

Surtout, ne pas partir battu d'avance, ni se préoccuper de savoir si le professeur jugeant l'oral est celui qui a noté l'écrit (ce qui peut arriver en effet, mais n'empêche nullement d'améliorer sa note). Eviter aussi de croire, à l'inverse, qu'il suffit de se présenter pour être repêché. Penser  enfin que le "Livret  Scolaire" risque d'être consulté après la passation des épreuves orales, non seulement par l'examinateur, mais aussi par le jury si le résultat d'ensemble est tangent : jouer franc-jeu et se dire que la plupart des candidats présentant l'Oral obtiennent finalement le Baccalauréat !

LE DEROULEMENT : 

Ne pas se fier aux impressions subjectives. Un examinateur austère peut apprécier votre prestation, un professeur d'aspect débonnaire être sévère dans son jugement : le candidat doit chercher à mettre en valeur ses connaissances mais tenir compte aussi des conditions de l'examen. Si des questions sont posées, bien les écouter. Si  les consignes paraissent difficiles, ne pas hésiter à demander des éclaircissements : le silence de l'examinateur peut être admiratif, mais aussi cruel, alors que des interruptions peuvent être utiles pour recadrer le propos de l'élève

EN HISTOIRE-GEOGRAPHIE :

En principe, on doit vous proposer deux sujets (un d'Histoire, un de Géographie) proches (dans leur esprit) de sujets de Composition car englobant des parties larges du programme (les relations internationales de 45 aux années 90, l'organisation géographique du monde actuel ; etc..) et illustrés parfois par un document d'appui (y compris, éventuellement, un fond de carte). Une préparation de 20 mn permettra au candidat de metttre au point son exposé, qu'il fera ensuite en moins d'une demi heure. 

L'élève présente le plus souvent, en pratique, l'une des deux questions qui lui sont soumises par l'évaluateur, lequel lui  pose ordinairement, en fin de prestation, quelques questions sur l'autre sujet afin de vérifier sa première impression. On est là dans le cadre d'un rattrapage, les questions peuvent déborder largement du sujet donné et la forme concrète prise par l'examen (plus ou moins dialoguée) dépend en partie du Correcteur... et du Candidat.

ATTENTION : LA REFORME POURRAIT CHANGER LA DONNE