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Elles sont "le moteur" de la Croissance...
La première "révolution industrielle", ou révolution techniqueconsiste en perfectionnements de procédés déjà connus ou imaginés. Elle est hors-programme d'un point de vue chronologique, puisque votre étude ne débute qu'en 1850, alors que la Première Révolution Industrielle se produit à la charnière des XVIIIème et XIXème Siècles, mais sa prise en compte est importante pour comprendre l'essor précoce des "pays noirs" (charbonniers) en Angleterre, Belgique et France (essor de l'extraction de la houille et de la machine à vapeur, des industries textiles et métallurgiques, du rail... et rôle encore important joué par des "savants" ou "techniciens" plus ou moins isolés).
La "seconde révolution industrielle" ou mutation scientifique prend son élan dans les années 1850-1870 (take-off ou "décollage" de la production) ; elle affecte dans un premier temps l'Europe tout entière, mais aussi les Etats-Unis et le Japon. Cette mutation scientifique s'appuie sur des "inventions". Ingénieurs et chercheurs en sont les fers de lance (développement de nouvelles branche : sidérurgie, électricité, chimie, automobile et aviation... et des recherches collectives).
L'expression "troisième révolution industrielle" n'est pas l'objet d'un consensus. L'expression peut désigner une possible "révolution technologique" globale (posant de nouveaux usages des techniques) dont les prémisses seraient visibles dès les années Trente (fondationde la firme IBM qui lance les premiers calculateurs électroniques) mais aussi une "révolution des Communications" née plus tardivement, avec la Seconde Guerre Mondiale, et qui connaît une accélération depuis les années 60 (généralisation des "transistors").
D'après l'économiste Jeremy Rifkin, toutefois, la troisième
révolution industrielle reste à faire, si l'essor des
NTIC l'a rendue possible. Pour lui, une économie "en
réseau" doit succéder à un mode de production
centralisée et rendre possible le développement durable
(d'où le thème de la "transition
énergétique").