Le déclin du contrôle occidental sur le Moyen Orient




RAPPELS D'HISTOIRE CONTEMPORAINE
1. Les principaux points d'appui occidentaux au XXème Siècle (à l'ère coloniale) : ce sont des bases françaises, sur la route des Indes (Djibouti mais aussi Alexandrie, où stationne une flotte de guerre malgré la tutelle anglaise sur l'Egypte, et le canal de Suez, exploité par une compagnie franco-britannique dont la main d'oeuvre est essentiellement française) et des territoires sous mandat de la SDN (le Levant) ;  des colonies anglaises, nombreuses dans toute la région, souvent des protectorats (émirats ou états sous mandat de la SDN et formellement devenus des royaumes indépendants).
2.. Le partage des richesses du sous-sol : L'exemple du pétrole irakien, exploité par l'IPC juqu'à la nationalisation de 1971, montre le souci des  Britanniques de s'associer des intérêts français et américains tout en gardant la prépondérance. L'exemple de l'ARAMCO, fondée en 1944 par des pétrolières américaines et détenant un monopole de fait sur le pétrole Saoudien, finalement nationalisée entre 1973 et 1980, témoigne de l'influence grandissante des Etats-Unis à partir de la seconde guerre mondiale.

EVOLUTION GEOPOLITIQUE RECENTE
3. La sécurité de la région et des grandes routes pétrolières est assurée aujourd'hui, principalement,  par les Armées et la Marine des Etats-Unis qui entretiennent de nombreuses bases permanentes au Moyen Orient, et peuvent compter sur l'appoint des forces européennes (la Grande-Bretagne et la France surtout) voire sur l'allié israélien, mais dont la coopération avec les régimes Arabes, pourtant étroite, semble parfois sujette à caution : une certaine méfiance s'est instaurée après les "ratés" des interventions armées diligentées par George W. Bush et  les hésitations de l'administration Obama (suspectée de complaisance à l'égard de l'Iran).

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