Le déclin du contrôle occidental sur le Moyen Orient




Il faudrait souligner les noms de l'Iran, grand rival de l'Arabie Saoudite, et signaler peut-être la présence, au Nord, de la Turquie, qui a rêvé, sous Erdogan, de recouvrer
une influence panislamique ; souligner peut-être également le nom de l'Egypte, quoique ses difficultés intérieures et sa faiblesse économique la disqualifient provisoirement pour assurer un quelconque leadership régional
(un temps revendiqué par l'Irak de Saddam Hussein)
car sa population est nombreuse, sa puissance militaire importante,
et sa politique extérieure soutenue par les états du Golfe malgré l'élimination des Frères Musulmans par le régime d'al Sissi.
L'Iran soutient les mouvements Chiites (tels que le Hezbollah au Liban, ou la minorité Alaouite en Syrie)  tandis que, de longue date,
l'Arabie Saoudite et les pétromonarchies subventionnent les islamistes radicaux sunnites (notamment les Frères Musulmans)
actifs lors des "Printemps Arabes" voire les plus extrêmistes des Fondamentalistes (dits Salafistes djihadistes)
alors même que les Talibans ou Al Qaïda sont, à terme,
une menace pour leurs propres régimes,
auquel Daesh prétend substituer un califat universel.

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