LYCEE RAVEL  Bas de Page :  2015-2016 TESH TERMINALES ES

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Chapitre II
Socialisme et syndicalisme allemands
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P-L Vanderplancke - cahier de textes
HISTOIRE - TERMINALES ES -
[Crises et médias en France]     



CHAPITRE II - suite

Lundi 16 novembre
[14 h 05 - 15 h]

[résumé du cours du 16/11]

Semaine 47
Rôle particulier de la France dans le développement initial des médias : Le "Petit Parisien" est, malgré le grand foisonnement des titres paraissant dans la capitale,  le premier quotidien au monde à l'aube du XXème Siècle,  tiré à plus de deux  millions d'exemplaires pendant la guerre 1914-1918 !  Le cinématographe est inventé à Paris par les frères Lumière en 1894. Les sociétés Pathé et Gaumont, notamment, rivalisent bientôt dans la confection d'Actualités en images et proposent dès 1909 des magazines d'information hebdomadaires...
Dès 1915 est fondé un journal satirique contournant la censure et révélant les "scoops" ne pouvant être publiés dans la presse ordinaire.


Tableau de la presse quotidienne
en 1912 : document 2 page 160 (prépondérance en nombre des journaux d'opinion, mais plus forte diffusion de la presse d'information, se présentant comme "objective" et plus consensuelle).
Premier éditorial du "Canard" : page 365


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2 – Médias et opinion publique dans les grandes crises politiques contemporaines en France


Ambiguïtés et décryptage de la terminologie.

Le mot français "media" dérive d'une formulation anglaise tendant à souligner le rôle de "courroie de transmission" des organes d'information et de communication modernes, dont on peut douter que, s'adressant au plus grand nombre, ils soient objectifs. Ayant pour priorité le divertissement du public, les médias délivreraient une information de moins bonne qualité que celle délivrée par des organes ne s'adressant qu'à des élites (citoyens éduqués et on "masses") ?  La première préoccupation du média est en effet la recherche de l'audience la plus vaste possible, au risque de flatter le lectorat ou de renforcer ses préjugés....
Le "quatrième pouvoir", celui des médias, est censé  être un contre-pouvoir susceptible de défendre les citoyens des abus commis par les pouvoirs politique et économique. Mais on peut aussi accuser les médias de manipuler l'opinion (thèse complotiste). Dans les faits, des "affaires" gênantes pour les autorités en place sont fréquemment révélées par la presse (L'existence du compte en Suisse du ministre Cahuzac, d'abord mis en cause par Mediapart ou le Canard Enchaîné)  et le respect de la vie privée est de moins en moins automatique... mais, sur certains sujets,  l'unanimisme des éditorialistes est très critiqué - thème de la '"pensée unique" (agité notamment à propos de la campagne du référendum sur le Traité Européen).
Les médias sont d'abord des journaux de papier (vers 1900) puis la radio devient le principal vecteur de l'information de masse (succès de la TSF dès les années 30 et 40) concurrencée ensuite par la télévision.... et, depuis la fin du XXème Siècle,  l'internet.


Deux absents

Mardi 17 novembre
[10 h 35 - 11 h 30]

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[résumé du cours du 17/11]

CARTE : LA FRANCE ET SES MEDIAS
DANS LE VILLAGE GLOBAL

Lundi 23 novembre
[14 h 05 - 15 h]
Semaine 48

[résumé du cours du 23/11]

Chronologie sommaire
 

1914-1945
Rôle initial de la presse :
le journal est au départ le seul véritable média ( "Le Petit Parisien" par exemple) mais  une diversification
se produit (émergence de magazines très largement diffusés, tels que "L'illustration", "Vu", etc.
et naissance des actualités cinématographiques ; développement de la TSF, notamment durant la Seconde Guerre Mondiale).


1945 - 1970
La radio devient portable grâce au  « transistor »
puis la télévision explose, qui passe du noir et blanc
 à la couleur et dont la privatisation s'amorce
à la fin de la
période

1970 - 2000
Libéralisation et révolution numérique : davantage de chaînes de télévision et de radios, : constitution d'un P.A.F. foisonnant, puis émergence du Net , mais déclin de plus en plus sensible de la presse papier (et, d'abord, du tirage des quotidiens)

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A– La liberté de la presse : un emblème républicain en France

A1 - La Loi de 1881 : fin (définitive ?) de la censure.

* C'est l'une des grandes lois libérales ayant assuré le succès de la IIIème République, fondatrice de ce régime (au même titre que la loi sur la liberté d'association, par exemple)
Etablissement  depuis cette date d’un régime de liberté pour les médias (aboli toutefois durant chacune des deux guerres mondiales). 
* Un consensus politique défend la liberté des médias. Pourtant des tensions existent entre le devoir qu'à l'Etat de protéger la liberté de la presse et son envie de la contrôler. Les médias subissent donc de fortes pressions politiques et/ou économiques... Il subissent la censure en temps de guerre.
* L' affirmation progressive et paradoxale du rôle de l’Etat dans le développement des médias est remarquable. L'Etat est détenteur après 1945 d'un monopole télévisuel (jusqu’au septennat de Giscard) et radiophonique - sous réserves de l'existence de postes "périphériques" émettant en dehors des frontières mais partiellement détenus par l'Etat actionnaire (jusqu’à l’avènement des « radios libres » sous Mitterrand). Le gouvernement contrôle encore de nos jours des  médias audiovisuels publics et peut exercer des pressions plus ou moins directes sur les médias privatisés 
(auxquels il  distribue des subventions et dont il fixe le cadre réglementaire de leur fonctionnement  : législation sur l'actionnariat, la publicités  etc.).
* Les grands médias sont aujourd'hui, la plupart du temps, la propriété d'invertisseurs privés (Lagardère, Bouygues, Dassault, Tapie, etc.)  dont les intérêts, dans les industries de la Défense et du Bâtiment notamment,  influencent forcément le contenu éditorial des titres concernés (même si, en, principe, les journalistes et la rédaction  conservent toute latitud
e d'investiguer librement et commenter à leur guise).  
* Des restrictions à la liberté de la presse ont par ailleurs été de longue date définies par le Droit français (en opposition avec la tradition nord-américaine plus laxiste) pour protéger l’honneur ou l’image des personnes en interdisant qu'elles soient diffamées ou que leur vie privée soit publiée sans leur accord, ou pour ne pas heurter le jeune public, mais encore pour interdire la propagation délibérée de "fausses nouvelles" etc.

Mardi 24 novembre
[10 h 35 - 11 h 30]
[résumé de la leçon du 24/11] 
"Le canard enchaîné" d'après son premier éditorial (document 1 page 165) et sa couverture de l'affaire Stavisky  (document 1 page 166).
La mort de cet escroc est l'un des prétextes aux manifestations du 6 février...

Convoquée par des associations de Droite au nom de l'antiparlementarisme, la manifestation du 6 février rassemble aussi quelques militants communistes (circonstance souvent dissimulée) et n'est pas la tentative de coup d'état décrite après-coup
par les médias de Gauche


Pas de cours
en Semaine  49
(absence du professeur, en voyage d'étude à l'étranger dans le cadre du projet Erasmus+ Nuits Blanches)

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A2 - Une presse engagée : l'exemple de l'affaire Dreyfus

ETUDE CRITIQUE DE DOCUMENT
Une affaire de famille

1°)  Comprendre la consigne (la reformuler pour soi-même ou éventuellement pour préparer la  formalisation ultérieure de la problématique)
2°) Rédiger l'introduction et préciser  notamment le Contexte : émergence des premiers médias de masse, enracinement de la République en France, influence de la presse d'opinion...
Le "J'accuse" de Zola lance l'affaire. "L'Aurore", journal de Clémenceau, la déclenche... toute la presse la "couvre" et le débat public s'enflamme.

3°) Chercher les références et citations à puiser dans le document
4°) Rédiger le développement et la conclusion 
Portée du  document
L'exemple d'une crise où l'opinion ne semble pas suivre les médias : parti-pris anti-dreyfusard de la majorité des journaux, mais évolution favorable à Dreyfus au fil du temps. L'une des crises (avec le Boulangisme et la guerre 14) qui est surmontée par la République et garantit sa longévité, et qui montre par ailleurs comment la presse peut faire vivre "une affaire". Une des causes invoquées par ailleurs par Theodor Herzl, pour défendre le  projet sioniste de création d'un état  Juif en Palestine.

VOIR AUSSI :  les tendances politiques des quotidiens : document 5 p 163  ; la question du Pluralisme et l'importance de la presse régionale : carte page 161


DEVOIR
A FAIRE PENDANT
LA SEMAINE 49
pour préparer le futur DS en classe
Etude de deux documents, n°4 page 167

Lundi 7 décembre

[14 h 05 - 15 h]
Semaine 50
[résumé de la leçon du 07/12]
Six absents
A3 - Une presse militante : l'exemple du 6 février 34
Le Contexte : émergence de la radio (TSF) mais puissance de la presse écrite, crise des années Trente et difficultés de la République face à l'antiparlementarisme
Le Krach de 1929 génère une crise financière puis économique mondiale. A cette époque un nouveau média s'affirme, mais la radio est encore chère, statique, et les journaux résistent à son essor en se spécialisant.
Si la France reste épargnée par la Dépression jusqu'en 1932, elle la subit ensuite de plein fouet sans parvenir à y faire face : les dirigeants et l'opinion continuent à vouloir croire, comme dans les années Vingt, que " l'Allemagne paiera".  Les médias révèlent des affaires de corruption qui discréditent la classe politique et nourrissent un antiparlementarisme ravageur, et nombre d'intellectuels ne croient plus en l'avenir de la Démocratie, régime qui leur paraît pouvoir répondre aux besoins d'une élite de citoyens mais pas aux aspirations des masses.
La diplomatie française est à la remorque de la Grande-Bretagne, alors que Mussolini voire Hitler incarnent "le Mouvement" et sont, pour certaines fractions de l'opinion, des exemples... Mais l'une des conséquences visibles du 6
février sera le triomphe d'une stratégie de "Front Populaire" réunissant les gauches contre la "menace fasciste"
pistes pour l'Introduction
Mardi 8 décembre
[10 h 35 - 11 h 30]
[résumé de la leçon du 08/12]
Un absent

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propositions pour une rédaction du dévelopement :
Comparaison des "unes": deux versions contradictoires sont présentées
Complot contre la République ou gouvernement délinquants ? (antiparlementarisme et menace "fasciste")
Recommandation aux lecteurs des deuc journaux d'opinion (union des Gauches pônée par le Populaire, une stratégie socialiste qui répond à la "main tendue" des communistes ; légalisme de l'Action Française aui en appel à la justice) rach
pistes pour la Conclusion
Intérêt de l'opposition de deux thèses qui ne sont ni l'une ni l'autre conformes à la vérité des faits
Importance de l'événement dans la gestation du "Front Populaire" 
Lundi 14 décembre 
[14 h 05 - 15 h]
Semaine 51

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Document 1 page 168 (Marc Bloch)et photographies pp 168-169



Aucun absent


[résumé de la leçon du 14/12]
B - Les Médias dans la guerre : une presse de propagande très active

B1
- Un nouveau dilemne au XXème Siècle  (éduquer les citoyens ou endoctriner les masses)
Les années 1914-1918 sont marquées par une forte censure et l'après-guerre voit le triomphe définitif de la presse d'information sur la presse d'opinion, encore très présente mais beaucoup moins lue.
Dans les années Trente se déroulent  les premières expériences d'émissions télévisées, qui restent cependant confidentielles.
Surtout, la radio se banalise relativement, vu le grand nombre de postes de TSF vendus, et l'information devient plus immédiate (annonce des accord de Munich dans l'heure qui suit, alors qu'il avait fallu par exemple 7 jours pour que toute la Russie, grâce au fil télégraphique,  apprenne l'entrée en guerre en 1914). 
L'influence et la responsabilité des médias deviennent des sujets polémiques (Bloch) et les pouvoirs politiques, qui se réservent généralement le monopole radiophonique ("TSFIO" dénoncée par la Droite française après le 6 février)  se lancent dans une "guerre des ondes" d'abord initiée par les mouvements totalitaires, mais qui devient générale entre 1939 et 1945 (tandis que la plupart des journaux français se sabordent ou, ayant collaboré pendant l'Occupation, sont fermés à la Libération, la Résistance lance ses propres journaux - d'abord clandestins). La radio de Londres diffuse certaines émissions de la France Libre, qui dispose rapidement de ses propres émetteurs, en Afrique. Les dirigeants politiques se doivent dorénavant d'être des hommes de radio.



B2 - Etude critique de deux documents sonores
de Gaulle : l'appel du 18 juin et celui du 22 juin
Mardi 15 décembre
[10 h 35 - 11 h 30]

[résumé de la leçon du 15/12]

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Une absente
VACANCES  DE FIN D'ANNEE DU 20 DECEMBRE AU 4 JANVIER
 C - L'essor de la télévision (les "étranges lucarnes") et la soumission des Médias  sous la République gaullienne (la "voix de son maître")

C1 - Crise de la IVème République, naissance et transformations de la Vème République
Le triomphe de la télévision, c'est d'abord un taux d'équipement en flèche emblématique des progrès de la consommation durant les "Trente Glorieuses" : 5% des foyers ont un poste de télévision en 1958, contre 62% en 1968. Comme de Gaulle est, dans le "Canard enchaîné",  comparé à  Louis XIV et que le journal évoque chaque semaine " la cour", le surnom "d'étranges lucarnes" par lequel il désigne les téléviseurs, anchroniques au Grand Siècle, passe à la postérité.
Le rôle de la télévision est essentiel dans la communication présidentielle à partir du  13 mai 1958. Mais de Gaulle s'appuie plus encore sur la radio pour enrayer le putsch de 1961 (certains hauts gradés de l'armée refusant la perspective d'une autodétermination des Algériens prennent le pouvoir à Alger et menacent de renverser le gouvernement ; les appelés du contingent écoutant de Gaulle grâce aux transistors et à l'existence de stations périphériques font échec au coup de force) . En mai 1968 les événements peuvent sembler avoir été "surmédiatisés" (par les périphériques, notamment) mais la télévision permet à de Gaulle de "rebondir" et n'offre pas de temps d'antenne aux opposants, malgré une grève des personnels inédite.
Lundi 4 janvier
[14 h 05 - 15 h]
Semaine 1

Cliquez sur l'image pour obtenir des informations supplémentaires sur Charles de Gaulle

[plan du cours du 04/01]
C2 - Une composition :  "Médias audiovisuels et opinion publique en France
sous la Vème République"

Introduction
Développement :
1 De 1958 à 1968 : une opinion largement encadrée par le pouvoir gaullien, une mainmise à peu près complète sur les radios et télévisions
2 De la crise de 1968 à la fin des années 80 : contestations des monopoles et ouverture
3 Depuis 1990 : développement des NTIC, frénésie des sondages : un Quatrième pouvoir devenu une menace pour la Démocratie ?
Conclusion

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Aucun absent
Mardi 5 janvier
[10 h 35 - 11 h 30]

Semaine 7

  << Commentaire du JT
sur JALONS



1967. Pour la première fois,
une femme en pantalon fait la
couverture

d'un catalogue
français

(information citée par L Morival,
" Notre enfance chez les Ch'tis" 2014)


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VOIR AUSSI L'ARTICLE D'EDGAR MORIN APRES LE GRAND CONCERT IMPROVISE PAR
L'EMISSION "SALUT LES COPAINS !"
A PARIS EN 1963...
un texte déjà proposé
comme sujet de Bacccalauréat !

Aucun absent - Sigalement sur PRONOTES des élèves absents ou retardataire ; plus de mention dans ce cahier de textes dorénavant
C3 - Les nouveaux médias et l'émergence de nouveaux acteurs dans les crises
[résumé du cours du 05/01]
(les Jeunes et les Femmes, des classes sociales et des acteurs politiques ?)
Etude de document - "La minijupe au journal télévisé de 1966"
Corrigé rédigé.
Lancée par la styliste anglaise Mary Quant dès 1962, la minijupe est moins un phénomène élitiste (Courrèges en assure le succès en France à partir de 1965, comme il promeut par ailleurs le pantalon féminin) qu'une mode venue de la rue, qui devient rapidement un emblème de la "libération de la femme" et de l'évolution des moeurs imposée par les "baby boomers". La séduction, voire l'élégance, ne sont plus ni l'apanage des classes riches ni des très jeunes femmes.  A partir de la fin des années 60,  la femme commence, en Droit,  à disposer librement de son corps (loi Neuwirth votée en 1967) mais elle ne jouit pas encore pleinement  de  l'autorité parentale (car la loi ne prend en compte -
jusqu'en 1970 - que la seule "puissance paternelle" ) et, longtemps, elle  ne peut accepter  un emploi sans l'aval de son mari (cette autorisation ne disparaît qu'en 1965).

Sur ce terrain "sociétal", les médias ne semblent pas particuliérement "en avance".
La rue, voire la publicité [ci-contre], accompagnent plus rapidement
l'évolution des moeurs : cheveux courts, pantalons et jupes au dessus du genoux
sont rares à la télévision et dans les journaux,
alors que la chanson populaire évoque explicitement
cette mode (Sylvie Vartan en 1967) :
la présentatrice (on dit "speakerine") Noëlle Noblecourt
est même licenciée en 1964
au prétexte qu'elle aurait porté une jupe
laissant voir ses genoux !
 

DEVOIR SURVEILLE LE 14/01
Trois sujets au choix : Faire l'une des deux compositions proposées (en Histoire : sur les cours de cette page ; en Géographie : sur le chapitre II) ou deux des trois épreuves courtes (un des trois croquis sur la mondialisation ; une étude sur les médias dans la crise des années 60 ; une étude sur la Mémoire de la seconde guerre mondiale)