Lundi 22 novembre
[16 h 10 - 17 h 05]
Semaine 48
CHAPITRE III
Vocabulaire
de la description des cycles de l'économie
(dits aussi mouvements de la conjoncture , en fait mesurée, le plus souvent, par les prix)
PHASES A PHASES B
1790 - 1815 1815 - 1849
1849 - 1875 1875 - 1890
1890 - 1920 1920 - 1950
1950 - 1980 ?
Aucun absent
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[trace écrite de la leçon du 25.11]
LES CRISES DE L'ERE INDUSTRIELLE
Trois grandes crises économiques ; Trois guerres mondiales au Vingtième Siècle et Trois Totalitarismes (Rouge, Brun, Vert)
1 - 150 ans de cycles économiques (expansion, crises) et de mutations de la population active
A - L'âge des théories économiques : les Cycles
Un précurseur, Clément Juglar (1862).
Le "cycle des affaires"
décrit par Juglar est le premier "cycle" basé sur la
mesure des prix : il comprend trois phases : expansion, crise puis
liquidation (sur huit années à peu
près).
D'autres cycles courts sont observés
Notamment les cycles Kitchin de quatre ans et cycles Kuznets de 15 à 25 ans.
Des cycles longs sont observés : Nikolai Kondratiev et la "vague longue de la conjoncture".
L'économiste russe
étudie les tendances séculaires. Il voit se produire aux
XIXème et XXème siècles des cycles comprenant
trois mouvements successifs : une phase d'expansion de 20 ans
marquée par des
investissements excessifs, une crise (ou plateau) de 10 ans, puis une
phase de
récession de 20 ans. Au total, chaque cycle durerait 40 à
60 années. Cette théorie des cycles longs est au fond
plutôt optimiste, car elle prévoit des
rebonds successifs du Capitalisme après chaque crise.
Un caractère (théoriquement) prophétique mais une réinterprétation récente
L'alternance des cycles
prédite par Kondratiev a semblé confirmer la justesse de
ses vues, même si la chronologie des cycles subissait des
interférences politiques. Les "Kondratiev" sont désormais
présentés comme comportant deux phases
et non trois (d'après Simiand, qui, en 1933, ne voit plus de "plateau" - on
évoquera dès lors de brutaux "retournements de la conjoncture"). La phase A
correspond à une expansion, soit une période
d'inflation et de hausse des prix, mais aussi de création
d'entreprises ; la phase de récession (phase
B) est une période marquée, en
principe, par des phénomènes de
déflation - rareté de la monnaie - et de
dépression - baisse des prix débouchant sur
une hausse du
chômage et la concentration des entreprises. Schumpeter
propose en 1954 une lecture non
monétariste des cycles de longue durée (pour lui, des
innovations
"en grappe" expliquent la phase A, et la crise
survient par saturation du marché).
Il décompose
le cycle Kondratiev en quatre mouvements (aussi appelées parfois
des "saisons" : en phase A : progrès - donc innovations, puis
prospérité ; en phase B : récession puis
dépression).
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Jeudi 25 novembre
[9 h 25 - 10 h 20]
B - Les crises : pessimisme des intellectuels et aspirations populaires
Une récurrence qui fonde l'une des principales critiques du capitalisme
Un état de tension permanent caractéristique de l'économie contemporaine ou un
"mauvaise passe" qui peut représenter une opportunité pour les révolutionnaires ?
Vérification des moyennes
du premier trimestre
Arrêt des notes le 27 novembre
Aucun absent
Cliquez sur les saisons Kondratiev pour accéder à un site (et un extrait de film) sur "les crises">> |
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Lundi 7 décembre
[16 h 10 - 10 h 20]
Semaine 50
Manuel
page 57 : répartition des secteurs primaire, secondaire et
tertiaire (on parle plutôt aujour'shui d'économie
productive ou résidentielle) |
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Jeudi 9 décembre
[9 h 25 - 17 h 05]
Trouver ici des ressources audiovisuelles sur l'immigration
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[plan de la leçon du 09.12]
C - Le renouvellement de la population active en France depuis 1850
Grandes tendances...
Entre le XIXème Siècle et la fin du XXème
Siècle : essor puis rétractation de l'emploi industriel,
essor du travail féminin et recours aux étrangers
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Vendredi 11 décembre
[10 h 35 - 12 h] et
[14 h - 16 h]
Interventions devant la
classe de MM Damestoy et Munoz (M le Consul s'étant
adressé aux élèves hispanophones) |
[plan de la leçon du 11.12]
CONFERENCES FRANCO-ESPAGNOLES
organisées par l'équipe d'Histoire-Géographie et la section OIB
"Les Feux du Perthus" (la Guerre d'Espagne) - Les Républicains espagnols dans la Résistance en France
TP 7'H Complétez vos informations d'après les analyses des conférenciers |
Lundi 14 décembre
[16 h 10 - 10 h 20]
Semaine 51
Carte murale de l'Europe en 1914 |
[plan de la leçon du 14.12]
2 - La "Grande Guerre" 1914-1918 : fin du XIXème Siècle ?
A
- Le suicide d'une civilisation.. ou l'accélération
brutale d'évolutions irrésistibles ?
(problématique)
Un apogée paradoxal |
Jeudi 16 décembre
[9 h 25 - 17 h 05] |
VACANCES DE FIN D'ANNEE DU 20 DECEMBRE AU 4 JANVIER |
Lundi 4 janvier
[16 h 10 - 17 h 05]
Semaine 1
FAILLITE DES TACTIQUES
Conflit d'un genre nouveau, que seule la guerre de Sécession
nord-américaine annonçait, la première guerre
mondiale dément les pronostics des militaires : son
dénouement n'est pas rapide (échec des offensives de
l'été 14) et les concentrations de force
opérées pour forcer le front ne fonctionnent pas,
du fait du creusement de tranchées et du déploiement
d'une artillerie destructrice - du moins tant que les armées ne
disposent pas de moyens mécaniques tels que les chars
(répétition des "boucheries" inutiles) ; la guerre
sous-marine n'est pas plus décisive, les
opérations périphériques sont des échecs ou
n'ont pas de portée significative ; c'est la cohésion
nationale et le soutien de l'Arrière qui s'avèrent
les facteurs les plus décisifs de la victoire finale de
l'Entente. |
[Trace écrite des leçons du 04.01 et du 07.01]
B - Un long et meurtrier affrontement
B1 - L'été 14 : un engrenage ?
- La réponse est plutôt négative s'il
s'agit d'évoquer une quelconque automaticité des
alliances. L'attentat du 28 juin 1914 ne déclenche aucune
entrée en guerre immédiate et la crise semble de
portée purement locale. Le risque d'une guerre balkanique est
perçu, mais tout le monde (le public comme les diplomates)
minimise dans un premier temps le risque d'une implication du reste de
l'Europe (les alliances ont plutôt modéré les
ardeurs belliqueuses durant les années
précédentes). Des négociations et des
préparatifs vont agiter tout l'été, et finalement
les opinions publiques penseront que leur pays est de bonne foi et se
voit contraint d'entrer en guerre...
- La responsabilité de l'Autriche-Hongrie est grande : le
gouvernement de Vienne saisit en effet le prétexte de
l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand pour
"liquider" la Serbie. Il adresse à Belgrade un ultimatum
léonin dans l'espoir de rendre tout accomodement impossible, et,
malgré l'acceptation de conditions humiliantes par la Serbie, se
prépare à envahir celle-ci. L'Allemagne a le tort de lui
apporter son soutien total. C'est que l'état-major a
informé le gouvernement que l'armée allemande pouvait
assumer le risque d'une conflagration européenne, étant
sûre de vaincre à la fois Français et Russes. Le
gouvernement de Reich ayant été prévenu de
l'inversion prévisible du rapport de force dans un délai de quelques années, en faveur de
l'Entente (du fait de la modernisation attendue de l'économie et
des forces russes) il subit en quelque sorte la pression des
militaires, pour lesquels c'est la dernière occasion d'imposer
par la force un nouvel ordre continental.
- La Russie est solidaire des Serbes mais répugne à
s'engager sans
l'appui de la France. Celle-ci hésite mais décide
finalement de soutenir la mobilisation de la Russie pour ne pas
décevoir son
alliée et se retrouver isolée. La Grande-Bretagne
fait le choix (inattendu) de s'engager lors de l'invasion de la
Belgique,
pays neutre, le 4 août 1914. Son gouvernement met en avant le
viol du Droit
international, mais s'inquiète par ailleurs d'une présence
allemande éventuelle sur la Manche, qui lui fermerait
l'accès au marché européen tout en constitunnt une
menace de débarquement permanente. |
Jeudi 7 janvier
[9 h 25 - 10 h 20]
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B2 - L'échec de la stratégie des "points forts"
Les
plans XVII et Schlieffen : le désastre français en
Lorraine, l'erreur de Von Molkte et le "miracle" de la Marne". La
bataille des frontières est perdue mais pas la course à
la mer. Le sacrifice des Russes (offensive prématurée en
Mazurie) et les erreurs du commandemant allemand ont
sauvé Paris, abandonnée pendant quelques jours par le
gouvernement. Crise des munitions, et début de la
guerre des tranchées à l'automne... Deux camps :
l'Entente face aux "empires centraux" (les Ottomans ont rejoint
l'alliance austro-allemande tandis que l'Italie faisait
défection). |
Lundi 11 janvier
[16 h 10 - 17 h 05]
Semaine 2 |
[plans des leçons du 11.01 et du 14.01]
B3 - De la guerre de mouvement à la guerre de position ("boucheries et saignées") 1915-1917
Manuel page 75, documents 7, 10 et 12 - et page 76, document 2
L'expérience
combattante et sa postérité (nostalgie paradoxale de la
fraternité d'armes mais brutalisation durable, influence du
vocabulaire militaire sur la langue vernaculaire...). Verdun et
La Somme. |
Jeudi 14 janvier
[9 h 25 - 10 h 20 |
B4 - L'entrée en guerre des Etats-Unis (1917) et la Victoire (1918) |
Lundi 18 janvier
[16 h 10 - 17 h 05]
Semaine 3
Pas de cours le 21
(participation du professeur à une
cérémonie suivie de conférences oranisées
à Paris
par l'Agence Erasmus+)
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[résumé de la leçon du 18.01]
C - Un bilan catastrophique et une paix introuvable
C1 - Une conférence marquée par la désunion des vainqueurs
La
réunion des seules puissances victorieuses à Paris de Janvier à Juin
1919 ; quatre grands mais trois décideurs (du fait de la politique de
la "chaise vide" conduite par Orlando).. des buts difficilement
conciliables et des moyens d'action très différents, le compromis du
Traité de Versailles
Manuel : Cartes 1 page 84 et 3 page 113
Manuel : Document 6 page 81
C2 - Une guerre planétaire acharnée, des massacres à grande échelle
75 millions d'hommes mobilisés, 8 millons de morts,
une extension de la guerre européenne aux colonies et aux vastes
océans, une contagion financière entraînant les
Etats-unis dans le conflit... des tueries abominables et un
génocide : celui des Arméniens
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Lundi 25 janvier
[16 h 10 - 17 h 05] |
[plan de la leçon du 25.01]
C3 - Une paix nourissant de multiples rancoeurs
C4 - Une rupture dans la civilisation
Triptyque d'Otto Dix (p 82)
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Vendredi 29 janvier
[9 h 30 - 15 h 55]
Suppression des cours de Géographie
se déroulant normalement
le Vendredi à 10 h 35 et 14 h 05
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JOURNEE D'ETUDES BASQUES
organisée par l'équipe d'Histoire-Géographie et le CDI
"Maurice Ravel et les Basques dans la Grande guerre"
9 h 30 - 10 h 25 Conférence sur "Maurice Ravel" par M Rousseau
10 h 40 - 12 h Conférence de M Garat sur "Déserteurs et insoumis"
12 h - 12 h 30 Questions et débat
14 h 05- 15 h Concert
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Lundi 1er février
[16 h 10 - 17 h 05]
[plan de la leçon du 01.02]
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3 - Le déréglement des relations internationales, des sociétés et des moeurs politiques dans
les années Vingt et Trente
A - Etude d'une carte, L'Europe entre 1918 et 1923
* Rappels concernant l'introduction d'une étude de document et
rédaction autour d'une problématique : en quoi cette
carte est-elle nouvelle ? Voire : qu'est-ce- qui explique le
caractère éphémère de cette construction.
* Pistes pour le développement :
1. Disparition de
l'empire russe : révolution, coup d'état
bolchévique et organisation de la Russie des Soviets.. faiblesse
des nation sud "cordon sanitaire" censé protéger le
continent de la contagion communiste. L'URSS n'existe en tant que telle
qu'à partir de 1922, la Pologne trouve sa frontière
orientale en 1923
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Jeudi 4 février
[9 h 25 - 10 h 20]
* Pistes pour la conclusion :
intérêt du document qui montre l'impossibilité
d'établir une carte figée en 1918 ou 1919 - la paix
est lente à accoucher d'un nouvel ordre, en
réalité très instable (1923 : arrivée au
pouvoir de Mussolini en Italie) et paradoxalement peu profitable aux
"vainqueurs"
portée faible si l'on considère la faible durée de
l'état des choses représenté (disparition des
états baltes avec la seconde guerre mondiale, amputation puis
scission de la Tchécoslovaquie, etc.) mais racines de la guerre
39-45 ou des nombreuses tensions encore perceptibles au Moyen Orient
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[résumé de la leçon du 04.02]
2.
Disparition de l'Autriche-Hongrie : manque de viabilité des
nouveaux états-nations des Balkans et de l'Europe danubienne,
composites, peu développés et impréparés
à la vie démocratique. L'Allemagne en position de dominer
la Miteleuropa malgré les ambitions terrritoriales sublies et
l'interdiction du rattachement des Autrichiens au Reich. L'exception
tchécoslovaque : un état démocratique et solide
malgré l'hétégogénéïté
de son peuplement : un pays industrialisé, une armée et
des frontières sûres, une alliance de revers efficace pour
la France (qui abandonnera pourtant son allié en 1938).
3. Disparition de l'Empire Ottoman . La nouvelle Turquie adopte le
modèle occidental (un état laïc, un alphabet latin)
et obtient dès 1923 la révision des traités
(récupération, au détriment des Grecs,
des régions d'Istanbul et Izmir) mais pratique une
oppression systématique à l'égard des
minorités (Arméniens et Kurdes). Des promesses
inconciliables sont formulées pendant la Guerre en ce qui
concerne le devenir du monde arabe (promesse d'un état
unifié faite aux Hachémites en cas de soulèvement
victorieux contre les Ottomans par Lawrence d'Arabie, mais
déclaration Balfour promettant en 1917
l'établissement d'un foyer national juif en Palestine. En fait :
partage franco-britannique du Proche-Orient (conformément aux
accords Sykes-Picot négociés en 1916)
Pas de cours en Semaine 6 (banalisée)
VACANCES D'HIVER DU 12 AU 29 FEVRIER
Pas de cours en semaine 10
(Voyage Européen du 7 au 13 mars organisé et encadré par le Professeur)
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Lundi 29 février
[16 h 10 - 17 h 05]
[plan de la leçon du 29.02]
Semaine 9
extrait du documentaire : son début
|
B - Etude d'un film : Palestine, Histoire d'une Terre
L'introduction : nature, auteur, contexte et problématique.
- La destruction de
l'ordre politique par la guerre : chute de trois empires en
Europe et en Asie Mineure, partage colonial du Moyen-Orient, montée du nationalisme arabe (ou panarabe).
- En quoi le Sionisme est-il désigné par ce document
comme se trouvant à l'origine du conflit israélo-arabe ?
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Jeudi 4 mars
[9 h 25 - 10 h 20]
[plan de la leçon du 04.03] |
Une critique.
- Les contradictions de la politique britannique.
- "Une ville arabe presque comme les autres"
Vérification des moyennes du second trimestre |
Lundi 14 mars
[16 h 10 - 17 h 05]
Semaine 11
Arrêt des notes le 11 mars
Le Fascisme est la
première idéologie (et organisation politique)
à mêler à des revendications socialistes (de
gauche) des revendications nationales (alors que les PS sont en
principe "internationalistes" ) , et à prôner en
même temps la Révolution et le maintien de l'Ordre contre
la subversion des Rouges. Il sera beaucoup imité y compris par
les nationaux-socialistes (nazis) allemands...
Le Fascisme est aussi le premier système ayant pour
ambition un contrôle absolu de la population, embrigadée
au travail (corporations) comme dans toutes les situations et à
tous les âges dans des organisations fascistes. Mussolini invente
la formule de "dictature totale".
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[trace écrite de la leçon du 14.03]
C - Le Fascisme et ses avatars
- L'occasion favorable :
le contexte de l'après-guerre 14/18 (révisionnisme,
sentiment de déclassement, crise économique, nostalgie de
la fraternité d'armes et peur des rouges : des
ingrédients qui ne sont cependant pas propres à la
situation italienne)
- Le "Duce" : un leader charismatique, venu de la Gauche mais
très opportuniste et capable de rallier les suffrages de la
Droite, qui a le sens de la mise en scène et des slogans,
conservera longtemps une grande popularité personnelle
malgré la dictature, sera longtemps un modèle (y compris
pour Hitler) et séduira de nombreux intellectuels. Son
côté pratique le garde de certains excès : il
respecte les pouvoirs en place (le Roi, l'Eglise) et n'a pas
l'intention de se dresser contre les valeurs morales
traditionnelles.
- Le programme : un antilibéralisme de façade. D'abord
journaliste et membre du Parti Socialiste, Mussolini
défend paradoxalement des thèses bellicistes entre
1914 et 1916 : il est alors stipendié par l'ambassade de
France. En 1918, il crée les "Faisceaux de combat" qui
prônent des solutions révolutionnaires et semblent
marqués à gauche. Après ses premiers revers
électoraux, il transforme l'organisation en une milice dont les
"équipiers "(squadristes) sont mis au service du patronat
italien (pour briser les grèves, intimider les syndicalistes ou
les militants de gauche). Il obtient en contrepartie le soutien
financier nécessaire au lancement en 1921 du PNF (Parti National
Fasciste) dont le programme contredit celui des Faisceaux en
défendant la soumission de l'individu à l'Etat et
à l'ordre social. La propagande fasciste demeure ambigue car si
la Liberté est formellement condamnée par Mussolini, le
PNF respecte la liberté d'entreprendre chère à la
bourgeoisie malgré le dirigisme qu'il prétend mettre en
oeuvre une fois au pouvoir.... Ce sont les libertés politiques
que le Fascisme entend supprimer.
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Jeudi 17 mars
[9 h 25 - 10 h 20] |
[plan de la leçon du 17.03]
Film : "Le Fascisme en couleurs" (extrait)
chronologie du fascisme en Italie ; l'âge de fer des dictatures |
Lundi 21 mars
[16 h 10 - 17 h 05]
Semaine 12
[résumé de la leçon du 21.03] |
Mussolini, modèle et précurseur : son influence sur Hitler.
L'improbable
mélange entre revendications socialistes et slogans
nationalistes, l'exploitation du révisionnisme et de "la peur
des rouges", le culte du chef et l'embrigadement des masses, la
répression policière systématique, le goût
de l'uniforme et la volonté expansionniste |
Jeudi 24 mars
[9 h 25 - 10 h 20]
[plan de la leçon du 24.03]
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D - Stalinisme contre Hitlerisme
Deux régimes mis en parallèle a posteriori (par Hannah Arendt).
Deux systèmes pourtant antagonistes.
Des méthodes et des pratiques identiques ? |
Jeudi 31 mars
[9 h 25 - 10 h 20]
[résumé de la leçon du 24.03]
Semaine 13
4. L'URSS, suite
à cet épisode, se décide à s'entendre avec
Hitler (c'est le pacte
germano-soviétique) qui a de ce fait les mains libres pour
envahir la Pologne le
1er septembre 1939. Mais le Royaume-Uni n'est plus
disposé, désormais, à
accepter les menées hitlériennes et déclare la
guerre à l'Allemagne, en même temps que la France.
L'Alleamgne espérait une absence de réaction
comparable à celle vécue lors des crises
précédentes mais le régime
national-socialiste prenait le risque de la guerre, de toute
façon programmée...
|
La marche à la guerre
1. Deux facteurs
expliquent l'impuissance des démocraties face à la
"marche à la guerre" : elles sont divisées, du fait de la
conviction britannique qu'il faut ménager Hitler, perçu
comme un dirigeant rationnel qui a de bonnes raisons de contester
les abus commis à l'égard des Allemands, notamment par la
France, et qui peut être un allié contre le Communisme
(politique d"apeasement" de Chamberlain)
et elles refusent systématiquement de prendre leurs
responsabilités (pacifisme de la France qui se contente d'un
suivisme aveugle des initiatives britanniques, de peur d'agir seule, et
repli sur soi des Etats-Unis, dominés par un fort
isolationnisme).
2. Alors que l'admiration de Hitler pour Mussolini est, au
départ, loin d'être réciproque, le rapprochement
des dictatures est rapide. La Guerre d'Espagne voit en effet les
Italiens et les Allemands, qui feignent d'accepter la "non
intervention" prônée par la France soutenir activement les
nationalistes et se féliciter du triomphe final de Franco. C'est
l'axe Rome-Berlin (octobre 1936) rapidement doublé par un pacte
anti-komintern (alliance germano-nippone, novembre 1936). Pire,
Staline, malgré la haine professée par Hitler envers les
Slaves et le Communisme, est séduit par ses
qualités d'homme d'action.
3. La crise tchécoslovaque
ponctue l'échec de la politique anglaise d'apaisement. C'est
Mussolini
qui propose une conférence à quatre, réunie
à Munich, pour régler le conflit des Sudètes : les
puissances y acceptent le 30 septembre 1938 l'annexion des confins
tchèques peuplés d'Allemands par le IIIème Reich.
Mais,
si les "Munichois", par désir de paix, sont nombreux,
Léon Blum décrit en
France un "lâche soulagement" tandis que Churchill
prophétise que "vous aurez la
guerre dans le déshonneur". De fait, la France perd toute
crédibilité
quand son allié tchécoslovaque est démembré
en mars 1939.
|
Lundi 4 avril
[16 h 10 - 17 h 05]
Semaine 14
[résumé de la leçon du 04.04]
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4 - Le second conflit mondial, guerre d'anéantissement et
matrice du second XXème siècle
En 1945, tout a changé :
ce
n'est plus l'Europe qui domine le monde, mais deux superpuissances
(l'URSS et les Etats-Unis) et la guerre change désormais de nature
(bombe atomique)...
Le confit, pour la première fois sans doute,
avait privilégié les agressions contre des civils aux attaques contre
des oblectifs militaires. Cette guerre planétaire n'était pas un
conflit européen devenu contagieux (son commencement se place en 1937,
en Asie, tandis que l'AMérique et la Russie ne sont impliquées qu'à
partir de1941) et prenait la forme d'une guerre idéologique d'un type
nouveau : le Bien (les démocraties; parmi lesquelles, paraoxalement,
l'Union Soviétique) contre le Mal (l'Axe) |
Jeudi 7 avril
[9 h 25 - 10 h 20]
[résumé de la leçon du 07.04]
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A - Les triomphes de l'Axe 1939-1942
Lancement : Hiroshima, les camps d'extermination
A1 L'Allemagne et le Japon : deux puissances intersticielles entrées "les yeux ouverts dans la guerre"
1. Reformulation
: des nations aspirant à jouer un rôle de puissance
mondiale dominante alors que les Etats-Unis et la Russie
Soviétique les surclassent et que les puissances coloniales
britannique et française continuent dominer la scène
diplomatique ; des régimes ayant assumé le risque d'une
guerre générale pour parvenir à leurs fins.
2. Deux gouvernements
portés par des idéologies extrêmes
(le National-Socialisme de Hitler, le militarisme du "Kokutai"
nippon).
3. Des objectifs et des méthodes parallèles : le
désir de conquête d'un espace vital (Le "Lebensraum"
allemand, la "sphère de co-prospérité
panasiatique" japonaise) justifié par un prétendu
"surpeuplement" et la soif de matières premières pour
fournir à des industries puissantes mais dépendantes
l''énergie et les matières premières
importées.... mais fondé aussi sur des
considérations racistes (l'espace russe est peuplé de
"Slaves" vus comme des sous-hommes ou untermenschen,
la Chine doit être conquise de force, et les colonisateurs
européens être évincés).
La réduction en esclavage des Slaves est un but assumé
par les Nazis (en même temps que l'extermination des Juifs
voire des Tziganes) tandis que des massacres de masse sont commis en
Chine et de nombreux crimes sont perpétrés contre la
population civile coréenne ou les prisonniers occidentaux.
A2 Les succès de la "guerre éclair" '
La Blitzkrieg menée brillamment par les Allemands, d'abord
en Pologne, puis contre la France, n'est possible que du fait de
l'inadaptation de la stratégie militaire de leurs adversaires.
Presque dépourvue de régiments de chars et convaincue
d'avoir
à défendre un front continu, confiante dans les
fortifications de la ligne Maginot, la France reste par force passive
pendant que Hitler écrase les Polonais pris à revers par
l'Armée rouge. Croyant avoir gagné la "Marne blanche"
à l'issue d'une "drôle de guerre" en réalité
démoralisante pour les troupes,
l'élite politique est surprise par l'invasion du 10 mai 1940.
L'avancée des troupes en Belgique est un désastre car,
faute d'essence, le mouvement s'enraye au moment même où
les Panzerdivisionen traversent les Ardennes puis foncent vers la Somme ; la
campagne de France se transforme en débâcle.
Le 16 juin, Pétain, récemment investi des pleins
pouvoirs, demande l'armistice et ordonne de cesser le combat :
pourtant, l'armistice n'est effectivement signé que le 22, et des millions de
soldats sont faits prisonniers. Hitler est au zénith de sa
popularité en Allemagne. |
Vendredi 8 avril
[10 h 25 - 12 h 25]
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DEVOIR SURVEILLE |
Vendredi 8 avril
[14 h 05 - 15 h] |
Etude du film : Eva Braun, dans l'intimité de Hitler |
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VACANCES DE PRINTEMPS DU 8 AU 25 AVRIL
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Lundi 25 avril
[16 h 10 - 17 h 05]
Semaine 17
1
Les premières victoires de l’Axe sont spectaculaires : la
Wehrmacht allemande ocupe la Pologne dès septembre 1939, puis,
successivement, d'avril à juin 1940, le Danemark et la
Norvège (course au minerai de fer) les Pays-Bas, la
Belgique, le Luxembourg et la France.
2 Une "distraction" méditerranéenne survient ensuite.
Pour soutenir Mussolini, empêtré en Grèce, les
Nazis décident en effet d'attaquer dans les Balkans et occupent,
d'octobre 40 à mai 41, la Roumanie, la Bulgarie, la Yougoslavie
puis la Grèce, pourtant secourue par les Britanniques. Rommel
est envoyé en Libye et l'Afrika Korps menace l'Egypte.
3 L’Europe allemande et la
sphère de « co-prospérité panasiatique » : occupations et crimes de
masse caractérisent la situation des pays vaincus par l'Allemagne ou le
Japon (qui a conquis entre décembre 1941 et la fin de 1942 tout le
Sud-Est asiatique, et domine 700 millions de sujets). Des gouvernements
fantoches sont mis en place (collaborateurs) tandis que les autorités
militaires encouragent les surenchères des collaborationnistes et
répriment les vélléités de Résistance.
4 Le conflit est bien une guerre d'anéantissement, tant sur le
plan des tactiques militaires que de la politique
générale menée par les belligérants.
Aux camps de concentration allemands (Dachau) s'ajoutent des camps
d'extermination (Auschwitz) pour une mise en oeuvre systématique
(et annoncée officiellement lors de la Conférence
du Wannseee) de la "Solution Finale" : entre cinq et six millions de
Juifs d'Europe périssent dans ces camps ou dans les ghettos,
voire dans le cadre de la "Shoah par balles" à l'Est.
En Asie, les exactions de l'armée nipponne contre les
civils (sac de Nankin dès 1937, réquisition forcée
de femmes de réconfort en Corée) ou les prisonniers de
guerre (marches de la mort à Batan en février 1942)
sont accompagnées d'expérience
bactériologiques ou chimiques sur les détenus
(unité 731 basée à Harbin) qui rappellent le sort
des "souris" victimes des nazis. |
[résumé de la leçon du 25.04]
A3 Les conquêtes de l'Axe et l'ordre nouveau ordre nouveau
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Mardi 26 avril
[16 h 10 - 17 h 05]
[plans desleçons du 26.04 au 19.05] |
B - Le retournement de la Marée et la victoire des Nations Unies 1942-1945
B1 Apogée de l'Axe et coup d'arrêt
Pas de cours le 28 avril (Grève Nationale) |
Vendredi 29 avril
[10 h 25 - 11 h 20] |
B2 Reflux et effondrement
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Vendredi 29 avril
[14 h 05 - 15 h] |
B3 Victoire |
Lundi 2 mai
[16 h 10 - 17 h 05]
Semaine 18
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C - La libération et la fin de la Grande Alliance 1945-48
C1 un monde ravagé
C2 Deux superpuissances en devenir
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Mardi 3 mai
[16 h 10 - 17 h 05] |
C3 Une rupture dramatique |
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Pas de cours en semaine 19
(Encadrement d'un voyage d'étude à Riga dans le cadre du Projet NBE+) |
Mardi 17 mai
[16 h 10 - 17 h 05]
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TP |
Jeudi 19 mai
[9 h 25 - 10 h 20] |
Conclusion en forme de composition : 1948-1989, Cinquante ans de Guerre Froide ? |