LYCEE RAVEL  Bas de Page :  2015-2016 TESG TERMINALES ES

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Chapitre I
Les Clés de lecture de la mondialisation
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Les dynamiques des grandes aires continentales

P-L Vanderplancke / cahier de textes du 8 octobre au 28 janvier
GEOGRAPHIE - TERMINALES ES -
[La mondialisation]     

Jeudi 8 octobre
[13 h 10 - 15 h]

[Trace écrite du 08/10]

CHAPITRE II

Semaine 41

Manuel p 90 à p 95
Vocabulaire :  un mouvement, une dynamique

RAPPEL -
Liste des notions à maîtriser :

La Mondialisation comme processus d’unification du monde
Les mouvements : terme désignant des flux  ou de manière plus appropriée des changements structurels
Prépondérance anglo-saxonne sur la Banque (Londres) et les bourses (New York)
Désindustrialisation relative du Nord
Puissances ascendantes
Intégration et OMC
Stratégie globale des entreprises
Triade
Géographie ternaire
Pavage fondamental


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Aucun absent

premier trimestre du 4 septembre au 27 novembre

LA MONDIALISATION EN MOUVEMENT :
SES DYNAMIQUES
FINANCIERE ET INDUSTRIELLE,
HISTORIQUE ET COMMERCIALE


Reformulation du sujet et problématisations. 

Présentation de la démarche : trois parties.
1°) La mondialisation en fonctionnement : 
un produit emblématique, le processus et les acteurs, les débats. 

2°) Des territoires reliés et hiérarchisés : 
les synapses (étude de cas : une ville mondiale)  ; les centres et les périphéries.                                           

3°) Lecture géostratégique des espaces maritimes

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CARTE : Le téléphone mobile, un produit mondialisé
 

1.  Les acteurs de  la mondialisation (étude de cas : le téléphone mobile)
Analyse géographique : qui fait quoi dans la mondialisation ?

Jeudi 15 octobre
[13 h 10 - 15 h]

Surveillance assurée par
 la Vie Scolaire
(le professeur encadrant une sortie en Littérature et Société)
DEVOIR SURVEILLE n°1 - DS1HG
Trois absents
VACANCES D'AUTOMNE DU 16 OCTOBRE AU 2 NOVEMBRE

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Mardi 3 novembre
[9 h 25 - 10 h 20]
RECHERCHE SUR INTERNET
LA STRATEGIE GLOBALE DES FIRMES Motorola et Blackberry
Jeudi 5 novembre
[13 h 10 - 15 h]
Semaine 45
[Résumé  de la leçon du 05/11]

La Téléphonie est un secteur où l'on observe les mêmes tendances que dans l'industrie en général. Ces tendances sont décrites ci-contre (avec des exemples pris dans le secteur automobile). Pour ce qui concerne le mobile et le smartphone, l'étude de cas suivante sera faite par les élèves eux-mêmes
 (TP1G)

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POUR LE 19 NOVEMBRE
TP 1G
Diffusion du
CAHIER DE REVISION n°1
(premier cahier)

Pas de cours en Semaine 46
(participation du professeur à un séminaire transnational) 

A - Un bon exemple de la stratégie globale des entreprises et de la nouvelle DIT
(Division Internationale du Travail)
                                                            

DE NOUVEAUX ACTEURS 
Les multinationales, qui délocalisaient encore dans les années 70 pour conquérir des marchés extérieurs en créant des filiales dans des pays tiers plus ou moins fermés, pour y produire des biens adaptés aux besoins des locaux (VW ou Fiat au Brésil) et procédaient surtout par l'injection d'investissements directs à l'étranger ou IDE sont devenues depuis les années 80 des Transnationales (FTN) à l'instar de Renault, société Française à l'origine, devenue un groupe franco-nippon après le rachat de Nissan, plus gros que son propriétaire et dirigé par une personnalité Hispano-Libanaise (Carlos Ghosn). Basée au Pays-Bas sur le plan fiscal (son capital est flottant, la firme a racheté des concurrents dans de nombreux états, son staff s'exprime en Anglais) Renault conserve ses bureaux d'étude et sa Direction centrale à Paris). En règle générale, les FTN ont délocalisé leurs sièges (optimisation fiscale) mais concentré leurs activités stratégiques dans des "quartiers généraux" (headquarters) , elles  internationalisent leur management et leur actionnariat. Il peut s'agir de grosses entreprises mais également de PME extravertie. Si elles émettent encore des IDE (surtout celles qui ont conservé des activités de fabrication, à la recherche de pays sûrs.. comme la France !) beaucoup délocalisent de plus en plus (le Sud profitant de la désindustrialisation du Nord) en externalisant leur production, c'est-à-dire en sous-traitant des tâches auprès de fournisseurs indépendants opérant dans des pays à bas salaires. Il s'agit pour les FTN, dorénavant, de fabriquer (ou de faire fabriquer) sur un site unique un produit standard commercialisé ensuite dans le monde entier, et identique pour tous les marchés : la Ford Mondeo a été le premier modèle automobile conçu dans cet esprit

Aucun absent

DE NOUVEAUX RAPPORTS NORD-SUD
Film : la téléphonie mobile connaît un Boom en Afrique, d'après la chaîne de télévision AL-Qarra


Jeudi 19 novembre
[13 h 10 - 15 h]
Semaine 47
[Résumé  de la leçon du 19/11]
Dans le cas du téléphone, on note que les centres de décision sont dans les pôles de la Triade (Apple aux Etats-Unis, Samsung en Corée, Nokia en Finlande, etc.), mais encore que la conception ainsi que la fabrication de quelques éléments de très haute technologie sont également localisées en Europe, au Japon ou aux Etats-Unis, tandis que l'assemblage s'effectuant en Asie de l'Est, essentiellement en Chine, le premier des pays "émergents".  Au total, les mobiles sont produits en dehors du Nord (un groupe comme Alcatel n'est plus fabricant ni même vendeur de mobiles) et sur un nombre très restreint de sites industriels ; cette "rationalisation" souligne l'interdépendance des différents secteurs géographiques de l'espace mondialisé car elle rend la filière vulnérable (il en va de même, pour l'informatique, car la totalité des ordinateurs portables est fabriquée dans le delta de la Rivière des Perles, et la plupart des barrettes de mémoire le sont en Thaïlande...)

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B - Des flux intégrateurs 
CORRECTION TP1
Interrogation orale et correction de la première question : le Mali est un PMA pour lequel le mobile représente une opportunité de développement. Son territoire peut faire figure "d'angle mort" sans que la prédation des richesses nationales soit empêchée ; l'état malien est jugé "défaillant (intervention militaire française pour restaurer un gouvernement d'apparence démocratique et qui gouvernerait effectivement le "Nord" sécessioniste).
Le mobile permet de contourner l'enclavement du pays et de faire accéder la population aux flux d'information globalisés, il évite des dépenses d'infrastructures coûteuses - pas de réseau filaire à mettre en oeuvre - tout en créant de l'activité - installation d'antennes relais, développement d'un marché local de la téléphonie.
Plus généralement, c'est l'intensification des échanges qui permet l'intégration plus ou moins accomplie des territoires.

DE NOUVEAUX RAPPORTS NORD-SUD Du fait de la "stratégie globale" mise en place par les firmes, qui débouche sur la création d'un marché unique mondial, la division internationale du travail traditionnelle, opposant les pays industrialisés du Nord aux pays en développement exportateurs de matières premières du Sud est complètement obsolète. Le Nord perd des emplois dans le secteur secondaire (au profit d'une tertiarisation périlleuse compte tenu que, dans le domaine des Services aussi, la concurrence des PVD est rude) et parmi les pays du Sud, certains sont des grandes puissances industrielles émergentes (notamment les BRICS) qui ont réussi leur remontée de filière (comme la corée du Sud ou Taiwan avant eux, qui ne sont plus considérées comme "en développement" mais sont membres de l'OCDE et vus comme des pays développés).
DE NOUVELLES STRATEGIES TERRITORIALES La concurrence entre territoires cherchant à bénéficier des délocalisations aboutit à la recherche d'une "compétitivité", plus grande pour les zones franches (peu ou pas de taxes, comme dans les ZES chinoises, celle de Shenzen par exemple) qui forment une ceinture dorée à l'interface Nord-Sud (Tanger, Panama, Suez, etc.) et pour les "hubs" (point d'éclatement des trafics bien reliés au monde entier, comme le port de Singapour : d'une manière générale, les FTN privilégient les régions où la main d'oeuvre est docile, qualifiée  et abondante, et où les autorités se montrent peu exigeantes (Maquilladoras au Mexique, activités textiles au Bangladesh, etc.).  Exemptions de taxse, prise en charge publique du coût des infrastructures et de la formation sont utilisées pour stimuler le dévelopement économique d'états et de territoires infranatinaux soumis à la pression des décideurs économiques.

Aucun absent
DEVOIR DE RATTRAPAGE POUR LES ABSENTS DU 15/10
Diffusion du CAHIER DE REVISION n°1(second cahier)

COURS A RECOPIER ET APPRENDRE POUR LE 10 JANVIER

EXERCICE TP 1G : 


Expliquez en une ou deux phrases chacune des expressions portées en gras

Pas de cours en Semain
e 49
(absence du professeur, encadrant un voyage d'étude à Rome)

SAISIE DES ABSENTS SUR PRONOTES : plus de mention dans ce cahier de textes 

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C -  Une mondialisation limitée et des problèmes 
Il existe des résistances culturelles à certains usages du mobile (interdit parfois la nuit dans certains pays, car il favoriserait la débauche) : la société et les religions sont des acteurs, parfois des freins, dans le processus.
Le réseau est encore loin d'être universel (l'intérieur de l'Afrique ou même de l'Indonésie sont encore largement des "angles morts") : la pauvreté et/ou la défaillance des états sont des entraves.
Des zones d'influence commerciales empêchent une concurrence véritablement ouverte  Orange en position éminente dans les pays africains francophones). Le marché unique mondial reste fragmenté.
Les états sont en outre sollicités par les opérateurs et assument une part importante des coûts en matière d'infrastructures, notamment dans les pays les plus démunis (Mauritanie), ce qui fait courir le risque d'une réexportation des profits illustrant une asymétrie désignée par une formule, classique, celle de croissance sans développement.
D'autant que la généralisation du mobile peut créer une "bulle" de prospérité dont on peut douter de la consistance réelle (Haïti). 
Les métaux précieux nécessaires à sa fabrication seraient en outre un facteur de déstabilisation décisif au Congo-Kinsasha. La fabrication comme la destruction des appareils sont source de pollutions, le produit est ainsi emblématique de la Société de Consommation (remplacement régulier encouragé par les Opérateurs et les Constructeurs, obsolescence programmée des mobiles dont la durée de vie est très limitée). Certaines ONG et OIG dénoncent ces dérives...
la gouvernance globale n'est pas efficace.
Jeudi 26 novembre
[13 h 10 - 15 h]
Semaine 48

[Résumé  de la leçon du 26/11]

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UN CROQUIS POUR DEUX DES SUJETS DE CARTOGRAPHIE POSSIBLES AU BACCALAUREAT


PAS DE COURS EN SEMAINE 49 (encadrement d'un Voyage d'étude à l'étranger par le Professeur)

2.  Les lieux de la mondialisation : des territoires reliés par des flux 
A – Une Géographie Ternaire
Un oubli sur la carte : les centres montrés comme des angles morts faute d'une couleur pour mettre le "Nord" en relief !
Le recours à une explication classique opposant Centre, Périphérie (intégrée) et Marge (ou périphérie marginale).
Une conception concentrique voire ethnocentrique du monde (contestable mais opérante).
La projection polaire, choisie dans la plupart des cas pour représenter les flux.
B – Des centres d'impulsion dispersés mais étroitement reliés et formant un "village planétaire" (les pôles de la Triade et autres "îles de l'oligopole géographique mondial" )
Un Centre polyforme : la Triade, les mégalopoles, le réseau des villes-mondes et l'archipel métropolitain.
C – Croquis : des flux plus ou moins intégrateurs et des territoires plus ou moins intégrés (CARTE n°1+2)

Jeudi 10 décembre
[13 h 10 - 15 h ]

Semaine 50

Croquis - suite
[Plan de la leçon du 10/12]
3. Le pilotage et les limites de la mondialisation
reformulation
pilotage ou direction du processus de mondialisation : identification des "décideurs" ;  limites spatiales, résistances culturelles et politiques

A - Un centre ?
le Nord et la Triade ne s'identifie plus forcément au "centre" qui est plutôt un "archipel métropolitain" constitué de métropoles du Nord et du Sud, interconnectées... au coeur de cette toile, des villes-mondes, dont la principale est : la "grosse pomme"
Film : New York vue du ciel


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Jeudi 17 décembre
[13 h 10 - 15 h ]

Semaine 51
CROQUIS SCHEMATIQUE New York, une ville mondiale
INTERROGATION ECRITE

VACANCES DE FIN D'ANNEE DU 20 DECEMBRE AU 4 JANVIER 
Jeudi 7 janvier
[13 h 10 - 15 h ]
[Résumé  de la leçon du 07/01]

Semaine 1


Le paradoxe : les frontières n'ont pas disparu dans l'espace mondialisé, mais ont largement changé de nature (interfaces). Elles sont devenues beaucoup perméables aux flux économiques, alors que la libre circulatin des Hommes est toujours remise en question

La prolifération des frontières a été liée à la décolonisation et à l'implosison dumonde communsite : le nombre des états souverains augmentent, celui des frontières aussi ! Le processus est inachevé..

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B - Des clivages et des frontières qui prolifèrent paradoxalement : l'exemple des espaces maritimes

La typologie des frontières devient complexe : on oppose les interfaces aux frontières fermées (appelées parfois "limes") et des frontières maritimes s'ajoutent aux frontières terrestres (extension de la souveraineté des états, depuis la Convention de Montego Bay, signée en 1982, bien au delà des limites des eaux territoriales ; les états riverains devenant propriétaires des ressources économiques au large, s'ils le désirent). Définition d'une  ZEE s'étendant initialement à 200 milles nautiques du rivage soit environ 370 km calculés au delà de la zone territoriale des 12 milles. Cette emprise est aujourd'hui parfois définie, au libre choix des états, soit d'après la ZEE soit d'après  le plateau continental, jusqu'à 350 milles des côtes, au plus)

CARTE : GEOSTRATEGIE DES ESPACES OCEANIQUES
(sujet de type Baccalauréat, carte n°3) 
1 - L'enjeu océanique
2 - La littoralisation des activités

3 - Des menaces de toutes sortes
4 - Une absence de gouvernance globale et des tensions inquiétantes
La dernière partie, voire les deux dernières, ne sont pas indispensables dans la cadre de la production graphique exigible au Baccalauréat
Jeudi 14 janvier
[13 h 10 - 15 h ]

Semaine 2
DEVOIR SURVEILLE n°2 - DS 2HG
Trois sujets au choix : Faire l'une des deux compositions proposées (en Histoire : sur les médias ; en Géographie : sur le chapitre II) ou deux des trois épreuves courtes (un des trois croquis sur la mondialisation ; une étude sur les médias dans la crise des années 60 ; une étude sur la Mémoire de la seconde guerre mondiale)


Jeudi 28 janvier
[13 h 10 - 14 h 05]

[Plan  de la leçon du 28/01]

Pas de cours le 21 janvier
(participation du professeur à un événement organisé à Paris par l'Agence nationale Erasmus+)

Semaine 4

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CONSIGNE : En quoi cette caricature rend-elle bien compte des limites de la mondialisation et desdéfis à relever dans le cadre d'une gouvernance globale ?


C - Une gouvernance problématique
critique et faillite de "l'Hyperpuissance", faiblesse de la "communauté internationale"
C1 Un exemple d'Etude Critique de Document
Comment l'un des principaux dessinateurs de presse et illustrateurs susceptibles de voir leur oeuvre être  choisie comme sujets de Bac (Plantu, Chappatte, Singer...) représente le monde d'aujourd'hui
 
3°) Certains effets de la mondialisation (que les économistes libéraux présentent comme un phénomène "heureux" favorisant la sortie du sous-développement voire le triomphe de la Démocratie, tandis que les Socialistes affirment la nécessité de la réguler voire d'adopter un autre modèle dit "altermondialiste") font particuliérement débat : le développement économique et social qu'elle provoque s'accompagne en effet de phénomènes d'exclusion et semble accroître les inégalités (y compris spatiales) ; la poursuite indéfinie de ce processus de développement semble compromise par l'épuisement prévisible des ressources (d'où la recherche d'une solution encore hyoothétique, le "développement durable") ; enfin l'uniformisation culturelle de l'espace mondialisé - qui pourtant paraît très superficielle - nourrit des formes de rejet violent de "l'Occident" (Islamisme radical, etc.).

C2 Eléments pour une composition (ou le développement d'une étude critique de document) sur  les limites de la mondialisation
1°) La Mondialisation, quand elle fait débat, prend souvent la forme d'une contestation de l'hégémonie nord-américaine, portée par des individus, des groupes ou des nations, qui peuvent critiquer aussi bien la politique étrangère du pays que son modèle de civilisation (libéralisme, capitalisme, consumérisme). Ce n'est pas tant l'intensification des échanges que ses implications culturelles ou sociales qui sont l'objet de critiques...
Pilotes de la mondialisation depuis 1945, les Etats-Unis voient ainsi leur leadership contesté.

2°) Ce sont les états qui demeurent les principaux acteurs des relations internationales et possèdent seuls les moyens de s'opposer concrétement au processus de mondialisation, perçu comme portant atteinte à leur souveraineté ou à leurs intérêts économpiques. La France a notamment, soutenue par l'UE,  imposé le principe d'une "exception culturelle" s'agissant des échanges de musique, film, littérature... L'Iran ou le Vénézuéla sont  coutumiers de la dénonciation de l'impérialisme des Etats-Unis. On constate donc que la Mondialisation n'efface pas les frontières et n'élimine pas du jeu les états. Au contraire, la pulvérisation du planisphère politique
(1 p 178) se poursuit (le "pavage fondamental"  se complique malgré la remise en cause du modèle stato-national, jugé dépassé par certains). Pour autant, si les frontières sont plus nombreuses, leur rôle évolue : ce sont  des "interfaces" plus ou moins actives en fonction du degré d'intégration dans l'espace mondialisé : le Vénézuéla a pour premier partenaire commercial... les Etats-Unis ! et l'Iran, sous embargo, exporte malgré tout son pétrole (vers la Chine, notamment).