CAHIER DE TEXTES DU PREMIER TRIMESTRE - Introduction et Thème 1 ACCÈS AU CAHIER DE TEXTES DU DEUXIÈME TRIMESTRE AGENDA 2023 Introduction - semaines 37 à 39 Les relations internationales, la Géopolitique (12 heures) évaluation des pré-requis, devoir non surveillé en semaine 39 devoir surveillé en semaine 42 Thème 1 : La Démocratie semaines 40 à 48 (14 heures) devoir surveillé en semaine 51 Thème 2 : Les puissances Internationales semaines 51 à 3 (16 heures) Traitement du thème 2 inachevé à Noël : son objet conclusif sera vu après les fêtes de fin d'année AGENDA - SUITE DE L'ANNÉE SCOLAIRE - projet pour 2024 deux mobilités sortantes ERASMUS+ en mars/ avril (Be.Bo.P) possibilité d'une mobilité entrante si le PPS.ACMÉ est financé en février 2024 pivots probables (à ajuster compte tenu de l'implantation des évaluations) : Thème 3 semaine 5 à10 16h Thème 4 semaine 11 à 14 16 h Thème 5 semaine 18 à 23 18 h |
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Mercredi 6 septembre - rentrée Accueil des élèves et présentation de la spécialité, information sur les coopérations internationales prévues (eTwinning SEE.SHORE et projets de partenariat ALL CITIZENS / ACMÉ et Be.Bo.P) Quelques rappels à propos du programme, disponible en ligne (cliquez sur le bouton) : SEMAINE 36 Consignes de travail : les élèves n'en possédant pas déjà sont priés d'acquérir une règle et des crayons de couleur. Ils seront tenus de se munir du manuel à chaque fois que le Professeur les aura prévenus de son utilisation (dans la pratique, très occasionnelle) dans le cadre des leçons ou travaux-dirigés. Attention aux références des documents, supports ou exercices dont on indiquera où les trouver dans le manuel : la pagination de la version numérisée et celle du livre sont en effet, parfois, divergentes (au gré des éditeurs). La prise de notes sera vérifiée de manière autonome par les lycéen(n)es à l'aide notamment de ce cahier numérique interactif augmenté ; dont la consultation sur PC est rendue plus commode que sur smartphone ; un classeur ou des cahiers séparant nettement les cours d'Histoire et de Géographie sont souhaitables. Il est conseillé de disposer en outre d'une ou plusieurs pochettes pour ranger des devoirs et autres supports didactiques. Système d'évaluation : afin d'entraîner les élèves à un apprentissage durable, quelques notions seront particuliérement mises en valeur et feront l'objet d'exercices courts (IE : Interrogations écrites) sur 5 ou 10 points revenant tout au long de l'année sur l'ensemble du vocabulaire partagé, selon une logique permettant la définition et l'acquisition de pré-requis réutilisables dans le futur. Par ailleurs, des devoirs longs de type commentaire (étude critique) et dissertation (composition) seront mis en oeuvre (au moins un chaque trimestre) dans l'intention de mesurer la capacité de restitution de connaissances mais plus encore la qualité de la rédaction en Français et la solidité de l'argumentation. Même si une majorité des élèves décidera probablement de composer en Espagnol à l'examen et d'être évaluée sur la base d'autres critères, l'objectif de la section est de préparer aux deux types d'enseignement et de rendre performant les élèves, y compris en Français En rouge magenta, le vocabulaire signalé, qu 'il faut connaître et dont on doit retenir les définitions toute l'année. Débat sur ce que sont : L'Histoire-Géographie (une discipine scolaire assez caractéristique de l'enseignement français, associant des champs du savoir très différents mais relevant par tradition, au niveau des établissements secondaires, des "sciences humaines"). Risque d'instrumentalisation par les gouvernants... L'Histoire (une science dont le but est l'étude du passé, ensemble des faits révolus parfois désignés eux-mêmes comme étant "l'histoire", qui repose sur une démarche d'investigation, l'historien prétendant "enquêter" sur les causes des évenements pour établir un récit exposant une thèse, fondée toutefois sur des faits vérifiés). Risque d'un parti-pris chauvin (nationalisme glorificateur ou victimisation)... La Géographie (une science consistant en la description du monde, aux plans : physique ou humain ou social, voire d'une partie du monde - on parlera d'espace ou de territoire selon le cas - à partir de laquelle le Géographe vérifie la pertinence des théories pouvant expliquer ses observations. Risque d'ethnocentrisme... La Géopolitique a été une "pseudo-science" fondée à la fin du XIXème siècle sur la base d'une "biologisation "des états et des nations, comparés à des animaux, conception qui légitime les comportements agressifs et l'expansion territoriale au nom de la loi naturelle (celle du plus fort) et est notamment diffusée dans les milieux dirigeants de l'Allemagne nazie ; mais c'est par ailleurs une discipline rationnelle étudiant les effets de la géographie sur les conflits et une méthode d'étude de la politique étrangère, parfois appelée "géostratégie", compte-tenu du long discrédit associé à l'expression "géopolitique", liée historiquement à la vision anglo-saxonne d'une opposition inéluctable entre puissances continentale et maritime. La Science Politique est l'étude des cités (états dont les habitants sont responsables du gouvernement, car citoyens faisant la Loi et prenant les décisions) ; elle s'intéresse aussi aux rapports entre les cités (donc, aujourd'hui, aux états, dont presque tous, quelque soit le degré d'autoritarisme de leur régime, affectent de se présenter comme des communautés de citoyens).
Définitions complémentaires : Science des rapports entre la géographie, les États et les relations internationales, la géopolitique prétend étudier les rivalités et conflits entre états (parfois désignés par elle, à tort, comme des "territoires") afin de les expliquer par la géographie, mais ceci dans le cadre d'une analyse souvent accompagnée d'une mise en perspective historique. Par ailleurs, c'est aussi l'étude des conflits de pouvoir sur des territoires entre différents acteurs (qui peuvent ne pas être des états) : définition de la page 22. La
science politique décrit et élucide les
rapports de pouvoir au
sein de l'État et notamment la manière dont
est
gouverné l'État - vu comme une cité
antique (Polis
ou Res Publica)- mais également les rapports entre
les
états (on parle, pour décrire ces interactions, de relations
internationales).
Lancement : une présentation des tensions en Méditerranée orientale par "France 24" focalisée sur les seuls enjeux contemporains : l'antagonisme gréco-turc traditionnel n'est pas évoqué par le document, non plus que les causes profondes de l'implication militaire de la France et de l'Italie.
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Exercice
rédigé TP1 (en classe) 1. Présentez-vous en quelques lignes. 2.
Identifiez la principale raison du conflit gréco-turc
mentionné dans le
film (voir la capsule ci-dessus) et citez au moins un autre exemple
d'antagonismes fondé sur un
enjeu analogue. Mentionnez par ailleurs une autre frontière
maritime
disputée entre deux états et/ou source de tensions. évaluation rentrée
: une heure dont 0,3 évaluation |
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Introduction au programme de l'année THÈME INTRODUCTIF (et anticipation du thème 2 du programme : analyse des manifestations de la puissance et approche géopolitique des formes indirectes de puissance) |
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Lundi 11 septembre [10 h 20 - 12 h 10] - cours cours suivant SEMAINE 37 Retour sur l'exercice TP1 (correction orale, visionnement de la totalité du film) CHAPITRE I Les relations internationales Vocabulaire : on parle de nation pour désigner la population d'un état voire pour désigner l'état en question (le "pavage fondamental" du monde est sa division en 200 pays, dont on fait comme s'il s'agissait dans tous les cas d'états-nations fondés sur le modèle des trois grands états-nations nés de la "révolution atlantique" : britannique, américain et français. 1. Un champ d'étude très complexe A - L'affaire des Historiens, mais "pas que"...
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Exercice
rédigé TP2 (POUR LE 13/09/23) Révisez le vocabulaire fondamental (sept expressions en rouge dans la trace écrite conservée sur cette page) et répondez aux questions suivantes : 1 Identifiez la principale raison du conflit géco-turc mentionné dans le film (reportage de France 24) et citez au moins un autre exemple d'antagonisme fondé sur un enjeu analogue. 2 Analysez quelles sont les parties au conflit. 3 En quoi la géopolitique mise en oeuvre ici pour présenter les enjeux est-elle rationnelle ? 4 Rappelez les sens premier donné à la "science" géopolitique au début du XXème siècle et expliquez en quoi cette conception n'est plus admissible |
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Appel détaillé, et reformulation des consignes s'agissant des évaluations et des méthodes à acquérir (objet du DNS1 donné à faire la semaine 39 en vue de préparer le premier devoir long en classe) : rappels d'informations déjà passées à la rentrée cours suivant B - L'étude des "flux de toute nature et de toute origine traversant les frontières" (Marcel Merle), donc des interactions entre les états (et non entre les nations ?) développements sur le cas de L'Écosse ou du Québec : reconnus comme des nations (en Grande-Bretagne et au Canada) sans jouir du statut d'état malgré l'existence d'une population, d'un territoire et d'un gouvernement, car ce dernier n'est pas souverain ; sur celui de la Palestine ; et sur l'invention du concept de nationalité au XIXème siècle (Mme de Staël) C - Des relations tardivement mondialisées note sur l'origine européenne des usages diplomatiques, le "concert des nations" restant dominé par le vieux continent jusqu'aux années 50 (Les traités conclus au XIXème siècle avec des puissances asiatiques, comme la Chine, que l'on ne considère pas comme des pairs, à l'exception du Japon, sont le meilleur exemple d'accords léonins signés au bénéfice de l'Europe et des pays dominants et sont qualifiés "de traités inégaux" ; le Français est la langue de tous les diplomates depuis Charles Quint et François 1er jusqu'à la victoire de 1918, qui permet aux États-Unis de s'imposer comme une grande puissance mondiale et débouche sur l'instauration d'un bilinguisme (Traité de Versailles en 1919) plus favorable aux Américains ; l'ONU malgré sa prétention à l'universalité est fondée par 52 états seulement, dont l'Ukraine et la Biélorussie, pourtant intégrées à l'URSS, car très peu d'états arabes ou Afro-asiatiques sont alors indépendants - un argument utilisé pour délégitimer certaines décisions, par exemple le plan de partage de la Palesine en 1947). les relations internationales restent donc très longemps dominées par l'Europe ou quelques pays "neufs" - qui sont à l'époque gouvernés par des élites "blanches" se revendiquant comme étant de culture européenne (le Brésil de Getulio Vargas se voit par exemple comme une puissance latine, proche des pays ibériques et de la France et l'Italie, quand Lulla met en avant, aujourd'hui , le caractère "Africain" de sa population) le "Sud global" critique aujourd'hui très sévèrement certaines habitudes diplomatiques héritées du passé et conteste notamment le rôle traditionnellement dévolu à des langues impériales comme le Français (les langues officielles de l'ONU sont celles des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, plus l'Arabe et l'Espagnol, ce qui rend davantage compte du poids et du nombre de gouvernements concernés que de la masse des locuteurs - peu de langues subsahariennes ont droit de cité : le swahili jouissant à cet égard d'un prestige très exceptionnel).
Vocabulaire : on parle, en science (c'est-à-dire en matière de connaissances) de théorie pour désigner un ensemble d'explications constitué en système logique ; ce système comprend des règles déduites d'observations qui sont vérifiées par l'expérimentation ; une théorie propose donc des modèles explicatifs et assume une valeur prédictive puisque,dans la mesure où elle est exacte, ses hypothèses se réalisent en conformité. A - La théorie classique, jugée trop réductrice car portant un regard exclusif sur "les intérêts nationaux" et
pourtant utilisable, en
dépit de ses lacunes éventuelle ; on la qualifie la
plupart du temps de théorie "réaliste" (les relations sont
essentiellement conflictuelles, entre états qui sont soucieux avant
tout d'eux-mêmes) B - La théorie dite marxiste, de fait inopérante car trop simpliste et
battue en brèche par la théorie libérale - qui
croit en la possibilité
d'une coopération apaisée des états (même
s'ils ne sont pas
socialistes) dans le cadre du Droit, et par l'expérience
libre-échangiste impulsée depuis 1944 par les
États-Unis ; elle est
abandonnée de facto avec
l'implosion du monde communiste, les états socialistes, entre
1945 et
1991, s'étant distingués de toute manière par des relations globalement
tendues entre eux C-
L'approche sociologique, surtout mise en avant par le monde anglo-saxon et consistant à tenir compte des théories des RI tout en les jugeant a priori insuffisante pour rendre compte des "forces profondes" agissant sur les relations internationales ; l'état n'est pas l'unique acteur, d'autres intervenants sont essentiels
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Exercice TP3 (POUR LE 18/09/23) 1.
Vérifiez la qualité de vos notes
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cours suivant SEMAINE 38 3. Une conception très chamboulée dans le temps long A - A l'origine, les relations internationales sont "le fait du Prince" : et, en pratique, constituent une activité ostensiblement belliqueuse B - A l'époque contemporaine : la pression des intérêts de toute sorte sur la politique des gouvernements se fait croissante C - Depuis 1919 : des efforts répétés tendent à créer une "communauté internationale" pacifiée, mais l'entreprise est contrariéé par la montée des antagonismes idéologiques |
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Exercice TP4 (POUR LE 20/09/23) Vérifiez votre prise de notes, préparez le cours en lisant la trace écrite disponible en cliquant sur l'image ci-dessous. |
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cours suivant 4. Géopolitique ou géostratégie ? A la recherche d'une science "des conflits et des autres interactions" entre états, qui soit prédictive et rationnelle A - La Terre du Milieu (les premières lectures géopolitiques et la théorie du Pivot) L'Allemand Ratzel (décédé en 1904) passe pour le père de la Géopolitique ; il partage tous les préjugés de son temps et développe une conception biologisante et dualiste, opposant"civilisés" et prétendus "sauvages" (sur lesquels le déterminisme géographique pèserait beaucoup, tandis que les nations industrielles du monde blanc s'en seraient affranchies). Son discours, comme celui de la plupart de ses contemporains, est aujourd'hui totalement discrédité, en raison de la politique allemande au XXème siècle puis des preuves apportés par la science contre les conceptions racialistes. Le Britannique Mackinder, quoique également persuadé de la supériorité de l'Homme européen, en particulier Anglo-Saxon, et fervent impérialiste, est d'accord avec la proposition de Ratzel de voir le monde comme une "île globale" mais serait le premier à avoir développé une théorie jugée "opératoire" : il défend le concept de "Géostratégie", terme préféré à "Geopolitik" mais équivalent. Inquiet des possibilités offertes à la puissance continentale qui parviendrait à contrôler le pivot eurasiatique ("Heartland") et à unifier le Vieux-Monde, il estime en effet indispensable que la puissance maritime (de facto : l'Angleterre, laquelle doit "tenir la mer" comme Sir Raleigh l'a recommandé dès le XVIIème siècle) domine la périphérie de l'Eurasie ; il semble rétrospectivement avoir annoncé un conflit de long terme entre les puissances britannique puis américaine et la puissance continentale (lequel combat s'est vraiment produit entre 1914 et 1991, dans le cadre des trois guerres mondiales, voire encore plus tôt, à l'époque du "Grand Jeu" ayant opposé les intérêts anglais et russes en Asie centrale). |
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Mercredi 20 septembre [11 h 15 - 12 h 10] - cours cours suivant B. La Guerre de l'Anneau (la nécessité d'un "espace vital" affirmée à la veille de la seconde guerre mondiale ; l'émergence de l'anneau maritime parmi les grands enjeux) La Géopolitique allemande se déconsidère définitivement en raison des deux guerres 1914-1918 et 1939-1945 qui semblent causées par la volonté de domination germanique et voient l'échec de la tentative allemande pour s'imposer en "puissance intersticielle" autonome entre les Anglo-Saxons et la Russie (enjeu majeur en 1914, la Grande-Bretagne choisissant alors de combattre le IIème reich pour empêcher qu'il ne lui succède comme économie-monde hégémonique). Haushofer, principal géopoliticien de l'époque, recommande une "combinaison Nord-Sud" qui permettrait à l'Allemagne de mettre la main sur les colonies européennes en Afrique et au Moyen-Orient pour faire partie des trois ou quatre blocs régnant sur le monde. Malgré son influence sur les nationaux-socialistes (qui l'apprécient, notamment parce qu'il a vulgarisé la notion "d'espace vital" reprise dans "Mein Kampf") il n'est pas suivi par Hitler, qui s'intéresse peu à l'Afrique mais identifie au mépris des thèses de Haushofer le "lebensraum" à la Russie, dont il veut absolument s'emparer (car elle serait peuplée de sous-hommes et gouvernée par des Bolchéviques et des Juifs). Les géopolitologues anglo-saxons des années 40 (Mackinder, toujours, mais aussi l'américain Spykman, adepte des thèses de l'amiral Mahan, mort en 1914, sur l'importance à donner à la force navale pour fonder une puissance impériale) perçoivent l'existence d'un anneau maritime plus important encore que le centre continental : toute une série d'archipels et de territoires littoraux formant un anneau intérieur (baptisé par opposition aux continents et îles extérieurs) désigné par Spykman par l'expression "Rimland" et dont il faut s'assurer la maîtrise pour dominer à coup sûr le Heartland. C. La Digue (Une préfiguration très prophétique de la "Guerre Froide" par les militaires états-uniens) Spykman et l'école états-unienne insistent sur l'existence, en périphérie et au delà de l'anneau maritime, de continents "off shore" parmi lesquels l'Afrique, qui ne donc fait plus partie, pour eux, en dépit de sa proximité d'avec l'Europe et l'Asie, du coeur ou pivot. Attaché à la notion d'équilibre des forces entre puissance maritime et continentale, il estime nécessaire que l'Amérique dispose de points d'appui solides dans le Rimland (Japon, Philippines, Indonésie, archipels de l'océan indien, îles britanniques...). Les considérations de Spykman en 1943 (année de sa disparition) semblent prémonitoires dans le sens où elles anticipent très largement la politique d'endiguement du communisme ("containment") menée par "le Monde Libre" face au bloc sino-soviétique ; elles expliquent le maintien de cette stratégie occidentale même après l'implosion de l'URSS, dans la mesure où il s'agit en fait, du point de vue de la Géostratégie, beaucoup moins de mener une croisade du bien (démocratie libérale) contre le mal (communisme) que de gérer un dispositif de précaution afin d'empêcher une éventuelle unification du bloc eurasiatique autour du "pivot" russo-sibérien, voire ukrainien. D. Les Cercles (L'effet perturbateur de la mondialisation et les tendances hégémoniques récentes) [trace écrite : aide à la prise de notes en cliquant sur le planisphère plus haut] TP 5 (POUR LE 2 OCTOBRE) - Prenez connaissance du contenu du cadre suivant et compéltez en conséquence la prise de notes (recopiez notamment la conclusion du chapitre) - Répondez aux questions figurant sous le film, plus loin
absence du Professeur du 25 au 29 septembre (mobilité sortante ERASMUS+) |
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Lundi 2 octobre [10 h 20 - 12 h 10] - TD1 Travaux-Dirigés n°1 : méthode de la composition (rappels sur la dissertation) et ébauche de rédaction en réponse au sujet "Les postulats de la Géopolitique des origines à nos jours" Mercredi 4 octobre [10 h 20 - 11 h 15] - TD2 Travaux-Dirigés n°2 : méthode du commentaire (composé) cours suivant introduction : onze heures dont
trois heures de méthodologie
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Thème 1 Comprendre un régime politique : la Démocratie AXE 1 - Penser la démocratie (démocratie directe et démocratie représentative) |
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SEMAINE 40
reformulation : étymologie du terme "démocratie", conditions de celle-ci (isonomie et isocratie) définition du peuple cours suivant principes de la démocratie directe : vote du peuple, qui fait la loi et prend les décisions, mais n'élit pas les magistrats (tirés au sort et désignés par ce moyen, du moins s'ils sont compétents et aptes) sauf de rares exceptions (les stratèges par les Athéniens)
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Atelier
d'appui à l'action européenne du Lycée :
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Lundi
9 octobre [10 h 20 - 11 h
15] - TD3
SEMAINE 41 Travaux-Dirigés n°3 : ERASMUSDAYS atelier d'appui au partenariat Be.Bo.P et au projet ACMÉ LANCEMENT OFFICIEL DE LA COOPÉRATION Beyond Boundaries: People cliquez sur la bannière ^^pour^^^^ en savoir davantage |
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Atelier
d'appui à l'action européenne du Lycée (1H)
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Lundi 9 octobre [11 h 15 - 12 h 10] - cours CHAPITRE II Démocratie et Science Politique : des inventions de l'Antiquité grecque réinterprétées et chamboulées à l'époque contemporaine 1. Aristote : les débuts de la Science Politique A - Le cadre : un observateur né dans la Grèce du IVème siècle (la domination exercée sur le monde hellénique par la démocratie athénienne vient de s'achever) B - Le penseur : un "philosophe de la cité", qui croit au Bonheur commun, distingue l'Homme de l'Animal et entend éduquer les citoyens |
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TP
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(POUR LE 11 OCTOBRE) Revisionnez le film de Pierre Gentelle et éventuellement le petit reportage de France 24 diffusée en introduction en début d'année scolaire ; préparez au besoin une liste de vocabulaire traduite en Anglais. Un débat "à distance" sur le thème des région littorales et des frontières maritimes sera en effet organisé ce Mercredi avec les élèves du lycée Turc (situé sur la Mer Égée, près d'Izmir) vers lequel la première mobilité du projet Be.Bo.P est prévue en début d'année 2024. |
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Travaux-Dirigés n°4 : méthode du commentaire (composé) - SUITE correction TP5 |
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Mercredi 11 octobre [11 h 15 - 12 h 10] - cours cours suivant SEMAINE 42 2. Aristote et la distinction entre bon et mauvais gouvernement : un débat durable A - Une classification plus complexe qu'on ne le croit à première vue la démocratie est assimilée par Aristote à un régime corrompu (démagogie): une perversion du régime de la cité
isonomie et isocratie sont des principes singuliers, propres à la cité des Athéniens au Vème siècle, alors que l'égalité entre citoyens n'existe nulle part ailleurs, sauf dans les cités converties de force à la démocratie par les Athéniens, et que la société grecque est très hiérarchisée : peu de citoyens, beaucoup d'esclaves et de métèques, une élite fortunée qui exerce à ses frais les magistratures, une masse qui travaille et n'a ni les compétences ni la fortune nécessaires pour détenir des charges importantes C - La séparation des pouvoirs : une idéal tôt proclamé trois pouvoirs dont distingués par Aristote (le pouvoir délibératif correspond à peu près au pouvoir législatif, mais il concerne toutes les compétences de l'assemblée du Peuple) aide à la trace écrite : cliquez plus haut sur le buste d'Aristote |
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TP7 (POUR LE 18 OCTOBRE) Faire les tâches prévues à l'origine pour ce mercredi (TP6) et prendre connaissance du corrigé de l'exercice TP5 et des fiches de méthode en annexe en vue du DEVOIR SURVEILLÉ de lundi prochain, et de la visioconférence avec Çesme, reportée pour une raison de force majeure NOTA
BENE. Dans le calcul des moyennes, vu le manque de temps, qui rend
toute remédiation sinon impossible du moins inopportune, on tâchera de
ne pas retenir toutes les notes, en tout cas pour les élèves ayant fait
autant d'exercices que requis. Les élèves ayant raté TP5 sont invités à
rédiger plus clairement les prochains travaux et à ne pas omettre une
partie des réponses attendues.
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SEMAINE 43 retour sur les événements récents et la minute de silence prévue à 14 heures L' émergence du modèle athénien documents 2 et 3 page 45 du manuel et discours de Périclès rapporté par Thucydide distribué (extrait de "La guerre du Péloponnèse") Un régime décrié car belliciste, fiscaliste et impérialiste, mais encore (pour Aristote) démagogique et corrompu (le misthos versé aux magistrats, les soldes des clérouques, etc.). Le "Privilège de Liberté" réservé aux citoyens (François Jacques) : un idéal persistant dans le monde Grec et Gréco-romain, voire au delà, mais une jouissance réservée à un petit nombre d'égaux. Une quête longtemps mise en sourdine.... Jusqu'à ce que les révolutions atlantiques proclament le droit du Peuple à la Liberté et à l'Égalité |
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TP8 (Pour le 6 novembre) COMMENTAIRE DU DISCOURS ATTRIBUÉ à Périclès Défense de la démocratie Conseils : Présentez le document et analysez comment l'orateur "pense la démocratie" et argumente en sa faveur avant de conclure en montrant les limites, l'intérêt et la portée de cette retranscription de discours... Entre ses deux étapes, on attend un développement : relevez des éléments pertinents dans le texte et utilisez ce que vous savez de la cité des Athéniens et des remarques d'Aristote sur son régime pour renforcer ou démentir la thèse de Périclès . évaluation [devoir facultatif] |
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Rendez-vous en ligne avec le lycée maritime Ulusoy de Çesme prévu le 11 puis reporté au 17 finalement remis à plus tard en raison des impondérables pour un débat devant porter sur : fontières, littoraux et aires d'influence maritimes (Chine, Turquie) dans le cadre de la célébration des #Erasmusdays |
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Mercredi 18 octobre [10 h 20 - 12 h 10] - évaluation DEVOIR-SURVEILLÉ n°1 - DS1 sur le Chapitre I (les relations internationales et la science dite "Géopolitique" deux sujets de composition Les postulats de la Géopolitique des origines à nos jours Les relations internationales : définitions, acteurs, évolution des pratiques et des interprétations OU un sujet de commentaire Téléchargez les consignes en cliquant sur l'icône ci-dessus RAPPEL: cliquez sur le globe pour réviser la méthode du commentaire ou celle de la composition TP9f (POUR LE 16 NOVEMBRE) EXERCICE FACULTATIF Faites une petite vidéo permettant de répondre oralement aux questions du TP5 (bonus si la production est réaliée en binôme et en Anglais) OU traitez le sujet 3 dans le devoir suivant (accessible en cliquant sur l'icône) : Les grands blocs pan-continentaux imaginés par Coudenhove-Kalegi et Haushofer : une utopie des années Vingt et Trente (appliquez la méthode du commentaire) Les élèves absentes le 18 octobre sont priés de faire ce travail, qui n'est PAS facultatif en ce qui les concerne. |
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Vacances d'Automne (dites de la Toussaint)
du 22 octobre au 8 novembre |
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Lundi 6 novembre [10 h 20 - 11 h 15] SEMAINE 45 POINT SUR L'ACTUALITÉ vocabulaire
: crime, assassinat, meurtre, crime de guerre, crime contre l'humanité,
terrorisme
débat sur la porté des querelles sémantiques et sur l'implicite des énoncés mise
en perspective de la guerre de libération et de la logique d'escalade
(terrorisme et contre-terrorisme, internaitonalisation potentielle des
conflits régionaux)
Thématiques traitées plus tard (au second puis au troisième trimestres) illustrant les conflits en cours en Europe orientale et au Levant : dynamique des puissances, conflits territoriaux et frontières, médias et guerre d'influence, instrumentalisation du religieux explications concernant les mobilités Erasmus+ et la visioconférence différée avec les partenaires Turcs et Portugais du projet Be.Bo.P. report envisagé fin novembre * rappels de calendrier le 20 novembre, formation de reporter d'images avant Noël : DEVOIR DS2 |
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TP9
Pour le 18 décembre Révisez la méthode du commentaire et la correction de l'explication du discours de Périclès tel que retranscrit par Thucydide, et apprenez tout ce qui concerne la cité des Athéniens dans le cahiuer de textes numériques ou le livre, en vue du devoir surveillé n°2 sur "Penser la Démocratie".
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cours suivant Mercredi 8 novembre [10 h 20 - 11 h 15] - Leçon 3. "Liberté des anciens, liberté des modernes" : la fondation de la démocratie libérale théorisée par Benjamin Constant en 1819 (par la définition d'aspirations propres à l'ère contemporaine qui justifieraient la préférence des "modernes" pour une démocratie représentative et non plus directe) JALON 2 Participer ou être représenté : Benjamin Constant et la distinction entre liberté des Anciens et liberté des Modernes manuel pp 50 à 53 A - La démocratie libérale : un régime où la souveraineté populaire est, dans les faits, déléguée par les citoyens à des représentants, en contre-partie de la garantie par l'État du maintien des libertés individuelles Du XIXème siècle à nos jours la Démocratie est à nouveau mise en place dans un nombre croissant de pays, mais son fonctionnement est, sauf exception, très éloigné de la Démocratie directe. Il s'agit d'un régime représentatif désigné sous l'expression "démocratie libérale" quand il garantit le pluralisme et l'égalité devant la Loi en s'inspirant des grandes révolutions de la fin de l'ère moderne. extrait du discours "De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes" (Manuel page 52) La liberté des Anciens : un "assujettissement complet à l'autorité de l'ensemble"? lignes 14 à 20 (et discours de Périclès rapporté par Thucydide) Les libertés des Modernes : des valeurs communes à l'Angleterre, à la France et aux États-Unis lignes 1 à 13 |
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cours suivant Mercredi 8 novembre [11 h 15 - 12 h 10] - Leçon B - L'importance donnée aux" jouissances privées" semble, dans la vision de Benjamin Constant, le legs principal de la Révolution française Les libertés collectives sont moins importantes que l'autonomie de l'individu C - L'individu représenté doit pourtant exercer son "droit de partage" du pouvoir public cliquez sur le portrait de Benjamin Constant pour une aide à la trace écrite |
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SEMAINE 46 4. L'exercice de la souveraineté et la professionnalisation du "personnel politique" dans les démocraties actuelles A - Souveraineté déléguée ou renforcement de la participation effective des citoyens ? L'essouflement du modèle représentatif à l'orée du XXIème siècle laisse présager son évolution - probable voire incontournable... On constate aujourd'hui une défiance grandissante entre le peuple et les élus. Cette situation tient à de multiples facteurs mais, notamment, à deux grands motifs. une souveraineté limitée de facto, le procès en incompétence des dirigeants |
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Lundi 13 novembre [11 h 45 - 12 h
10]
Préparation aux évaluation orales du premier trimestre SEMAINE 46
Fomation de binômes (ou duos) et choix des sujets les exposés vont permettre de couvrir les JALONS 1 à 6 (thème 1, démocratie) et le JALON 20 (thème 3, frontière) et de réfléchir à ce qu'est la GÉOPOLITIQUE (thème introductif)
JALON 0 : la Géopolitique : science ou pseudo-science ? JAON 0' : l'Afrique, continent off shore ou nouvel heartland ? JALON 0" : les relations internationales, de Machiavel à nos jours JALON 1 : la cité des Athéniens : un modèle démocratique ? JALON 2 : les bienfaits de la représentation d'après Benjamin Constant JALON 3 : la fin de la démocratie : l'inquiétude de Toqueville JALON 4 : le Chili, l'exemple d'une crise et de la mort d'une démocratie 1970-1973 JALON 5 : la transition démocratique au Portugal (la révolution des oeillets) JALON 5' : la transition démocratique en Espagne JALON 6 : Démocratie représentative et démocratie déléguée dans l'Union Européenne JALON 20 : le Droit de la Mer |
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TP10
Pour le 15 novembre Révisez tout le vocabulaire spécialisé (une dizaine de mots ou d'expressions marquées en rouge dans ce cahier de textes en ligne) en vue d'un contrôle de connaissances qui aura lieu Mercredi prochain. TP11 Pour le 4 décembre Reproduisez in extenso le tableau ci-dessus sur l'évolution de la démocratie et restituez-le au professeur, en même temps que vous proposerez une ligne supplémentaire dédiée à la "démocratie populaire" puis répondez à la question suivante : pourquoi, à votre avis, ce dernier régime n'est-il pas mentionné dans la grille ? |
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cours suivant B - Un sentiment récent de "crise de la représentation" voire de déclin démocratique... mais un manque évident de recul pour en interprêter la portée alors que la souveraineté des états-nations tend par ailleurs à se trouver limitée, de facto, par la mondialisation Une conférence sur le monde de 2030 (péroraison de 2014 à l'école Polytechnique par Jacques Attali) Contenu inspiré de la Leçon n°2 de votre manuel : pp 54-55 Décadence de la souveraineté nationale ? On entend beaucoup de revendication hostiles aux abandons de souveraineté consentis par les états (notamment par les pays européens vis-à-vis de l'Union, sentiment qui a alimenté le courant "eurosceptique" et débouché récemment sur le Brexit) ou subis par eux (Catalans et Écossais contestant les choix espagnols et britanniques jugés contraires aux intérêts de ces entités autonomes, Africains critiquant l'influence des anciennes puissances coloniales et leur ingérence, réelle ou prétendue) ; pire encore : le libre choix de leurs représentants par les électeurs serait limité par le manque de diversité des candidatures - les personnalités incarnant les différentes options politiques sont souvent critiquées. En ce qui concerne les abandons de souveraineté consentis par les Nations, il est vrai que la mondialisation concourt à augmenter l'interdépendance des territoires et à réduire le pouvoir des états tandis, par ailleurs, les élites censées représenter le Peuple paraisent ne plus en être issues. Le personnnel qualifié pour gouverner tend à constituer un catégorie professionnelle constituée d'experts ou technocrates : les hommes (et femmes) politiques constituent un groupe restreint -et de plus en plus fermé- de personnes ayant fait les mêmes études puis s'étant cotoyées au fil de longues carrières parallèles de représentants du Peuple. Ces gouvernants ont en outre tissé des liens très forts avec les milieux économiques (proximité du recrutement et de la formation à l'origine, intérêts familiaux, alternance dans le CV des politiciens entre emplois publics et privés...) voire avec les élites médiatiques (en France : nombreux exemples de personnalités de premier plan dont le conjoint occupe un poste d'éditorialiste ou de journaliste, notamment dans la presse audiovisuelle) de sorte que les élus finissent par être perçus comme une caste quasi héréditaire dont les efforts pour s'ouvrir à "la société civile" semblent inopérants.
Procès du personnel politique ? Une mouvance populiste soutient que les élus ne partageraient pas le quotidien et les préoccupations des gens et ne pourraient plus, de ce fait, entendre ni réaliser leurs aspirations (d'autant que les partis politiques traditionnels, à base idéologique, sont en net déclin et ne peuvent plus aisément guider et encadrer les mouvements d'opinion). Alors même que la professionalisation des carrières politiques semble garantir a priori le sérieux des gouvernants et la rationnalité de leurs choix, la gouvernance de l'état est donc sous le feu des critiques de l'opinion, inquiète d'un éventuel déssaisissement (au profit des instances supranationales mais aussi des acteurs privés, dans le cadre du repli de l'État sur ses fonctions régaliennes) et dubitative quant aux capacités des leaders à agir en fonction de l'intérêt général. Le risque que les citoyens et même leurs représentants s'en remettent à des comités de spécialistes dont ils exécuteraient les avis sans discernement paraît grand, alors que le peuple critique l'influence excessive des fonctionnaires ou chargés de mission, non élus mais qui seraient investis de la réalité du pouvoir par la faute de dirigeants insuffisants (en France : débat sur la suppression de l'ENA lancé par le Président Emmanuel Macron, lequela aussi procédé à une réforme du corps diplomatique très controversée : elle aurait pour ambition d'ouvrir la carrière à des profils plus variés). Dans ce contexte, la violence politique (symbolique : verbale, sur les réseaux sociaux ou dans le débat public, ou réelle : affontements entre "gilets jaunes" et forces de l'ordre, terrorisme etc.) se développe.... dans un contexte où le recours à la violence, en général, et même le nombre des homicides (en France) augmentent très sensiblement. Cumul
17 h : cours 13 / méthodes et exercices 4
PENSER LA DÉMOCRATIE / AXE 1 du thème 1 : seize heures heures dont 1,5 méthodologie et 2 évaluation |
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Mercredi 15 novembre [11 h 15 - 12 h] - Leçon CHAPITRE III Crises, morts et résurrections démocratiques : des régimes fragiles mais résilients ? Reformulation. Inscription des élèves dans le calendrier des évaluations orales du premier trimestre et distribution d'une information destinée aux familles et oncernant la participation aux projets européens de coopération du lycée (autorisation parentale de principe) Exposés de novembre HGGSP - CALENDRIER OFFICIEL - annule et remplace toute version antérieure qui serait divergente certains oraux sont en fait décalés pour être présentés
début décembre JALON 0 : la Géopolitique : science ou pseudo-science ? VERNAGALLO
le 22 à 11 h 45, reporté au 27 ROBINSON+
CHÉPY le 22 à 12 h reporté au 4/12* 10 h 45 ou
MARCHIN+ANSALAS
LE 6 à 11 h 30 GAILLARD+DUPIN
le 27 à 11 h 45 MOITIÉ+FAGONDO
le 27 à 12 h reporté au 4/12* 11 h VIOLET
le 29 à 11 h 30 MALAGA
le 29 à 11 H 45 (17/20) OU RAYNAL le 4 à 11 h 15 SORHOUET+ETCHECAHARRETA
le 4 à 11 h 30 ONANDIA+PENARANDA
le 4 à ou
KEROUETAN+CABANILLAS LE le 4 à 11 h 45 SANCHEZ+URDAMPILLETA
le 4 à 12 h
rattrapages éventuels le 6/12 |
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Mercredi 15 novembre [12 h - 12 h 10] - évaluation TP10 questions de vocabulaire |
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Lundi 20 novembre [10 h 20 - 12 h 10] - Leçon SEMAINE 47 CORRECTION TP10 cours suivant 1. L'inquiétude raisonnable de Tocqueville : un penseur libéral traumatisé par l'exemple des Anciens mais favorablement impressionné par le modèle américain JALON 3 La démocratie selon Tocqueveille voir manuel pp 58-59 un aristocrate précurseur de la Sociologie, qui a voyagé aux États-Unis en 1830 et s'est convaincu que les précautions prises dans le Nouveau Monde pouvaient conduire à éviter le désaississement des élites sociales dont il redoutait qu'il ne fut la conséquence de l'application du principe d'Égalité A - La peur (globalement infondée) que les masses n'oppriment la minorité et que le peuple se détourne des élites la personnalité de Tocqueville : né noble, riche propriétaire et intellectuel, le porte à redouter les excès de la Démocratie (l'expérience des Athéniens au Vème sièle et plus encore de la récente révolution française l'ont frappé d'un effroi qui fondent ses préventions à l'égard de la démocratie représentative américaine) ; ses convictions le portent à craindre a priori le suffrage universel mais sa méthode consiste à observer la société plutôt que la seule constitution, à voir comment les libertés individuelles sont respectées dans la société (civilisation) états-unienne plutôt qu'à analyser dans quelle mesure les lois les garantissent en principe ; il entreprend de décrire l'influence du système démocratique sur les moeurs états-uniennes et fait la liste des dérives possibles de la Démocratie américaine : ce faisant, il en vient à dire son admiration pour certains aspects de celle-ci il craint notamment que les masses n'exigent indûment le partage du pouvoir (isocratie) au lieu de se contenter de désirer l'égalité devant la Loi (Isonomie) mais il estime que "l'égalisation des conditions" (plus tard, certains parleront de moyennisation de la société) protège le pays de cette dérive, et rend possible le fonctionnement de la Démocratie, car la population (selon lui : ni pauvre, ni riche, dans la plupart des cas - ce qui est très contestable, car les inégalités sociales et économiques sont très grande, dès cette époque) est portée à accepter le leadership d'élites considérées comme légitimes en raison de la fluidité de la société (égalité des chances, liberté d'entreprendre, réussite par le travail) et du rejet de l'argument d'autorité que les lettrés et aristocrates manient dans d'autres sociétés moins égalitaires
Tocqueville craint que les masses ne veuillent opprimer les élites au nom de "la dictature de la majorité", que le pouvoir de l'Exécutif ne se renforce excessivement voire que l'Union n'impose ses lois aux états fédérés ; mais l'opposition au centralisme (défendu par le Parti Fédéraliste, puis le Parti Républicain dès sa fondation en 1854) d'une grande proportion des Étatsuniens (tendance du futur Parti Démocrate) le rassure, tout comme la stricte séparation des trois pouvoirs, qui s'équilibrent, et la vigueur des contre-pouvoirs (particularisme des états, liberté de la presse). La grande influence exercée par la Religion lui paraît la conséquence de ce qu'elle est contenue par la Loi (l'état est en effet laïque) mais prégnante dans les mentalités ("puritanisme", monopole protestant sur le pouvoir).
schéma 1 : l'indépendance stricte des trois pouvoirs, caractéristique majeure du régime présidentiel états-unien, basé sur un équilibre entre pouvoirs et contre-pouvoirs Tocqueville apprécie la force de la démocratie locale aux États-Unis, l'attachement des citoyens à la défense de leur liberté religieuse, leur engagement dans la vie civique et associative (il ne croit guère au risque évoqué par Benjamin Constant d'un repli sur les jouissances privées) ; mais il prédit le génocide des autochtones, la querelle à venir sur la question de l'abolition de l'esclavage, et le poids croissant de l'Administration dans la société ; enfin, s'il annonce que l'Amérique et la Russie domineront le monde de demain et seront rivales, il pense aussi que le système états-unien conduira à des violences croissantes entre les Partis, et à une moindre aspiration de la population à la Liberté (qu'il attribue à l'envie d'Égalité et non au besoin de protection) ce qui pourrait déboucher sur le "despotisme de la majorité" d'autant que la liberté intellectuelle serait automatiquement, selon lui, fortement bridée par la Démocratie (risque de discimination à l'égard des minorités). Il estime que le pouvoir judicaire peut offrir des garanties face aux excès de la majorité mais ne semble pas avoir entrevu le renforcement du pouvoir présidentiel ou détriment du Congrès (« Le pouvoir accordé aux tribunaux de se prononcer sur l’inconstitutionnalité des lois, forme encore une des plus puissantes barrières qu’on ait jamais élevée contre la tyrannie des assemblées politiques"). Conclusion Un schéma récapitulant les conditions pour faire coexister état de droit et démocratie (libérale) : ce qui est le voeu de Tocqueville Note préalable : trois grandes traditions pour définir "l'état de Droit" schéma
2 :
le compromis admis par les adeptes de la Démocratie libérale avec la
notion d'état de Droit
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Mercredi 22 novembre [10 h 20 - 11 h 45] 2.
Les paradoxes de la démocratisation des sociétés
contemporaines
Contenu inspiré de la Leçon n°3 de votre manuel : pp 74-75 Reformulation : progrès qualitatif de la Démocratie (en apparence, depuis 1789 jusqu'à l'an 2000 : démocratisation des sociétés, amélioration des compétences et du niveau d'éducation des populations, bénéfice récent des technologies de l'information, opinion éclairée et de plus en plus systématiquement consultée) et nombre croissant des pays libres dites Démocraties (Amérique du Nord et Europe occidentale, puis pays du "Nord" éconmique, et, plus récemment, puissances asiatiques et sud américaines, anciennes républiques soviétiques ou satellites). Mais malaise démocratique affectant le système (nombreuses dérives : abus et corruption ; concorde menacée par des violences politiques croissantes ; désintérêt amplifiant l'abstention, crise de la représentation et des partis, impuissance des nations face à des problèmes globaux) et recul significatif du nombre des régimes démocratiques au Temps Présent (depuis 20 ans) : il s'agirait moins d'un retour à des dictatures très autoritaires que d'une émergence de formes hybrides, mai sl'Historien manque du recul nécessaire pour en juger. Plan d'une composition (pouvant devenir une dissertation si vous définissez une problématique originale et parvenez à y répondre) traitant de cette partie du cours (avancées et reculs...). Exemples de problématiques soutenables, plan pour un développement (le cours qui suit) et indications pour une conclusion pertinente cours suivant A - Une démocratie imposée par "la Révolution Atlantique" à des philosophes des Lumières plutôt méfiants.. et toujours suspecte aux yeux de certains Dès le départ, les intellectuels ont peur de la Démocratie, un régime oublié depuis le Vème siècle avant notre ère, décrié par Aristote, et sont très partagés sur l'interprétation du mouvement libéral et révolutionnaire. Ils redoutent (Constant, Tocqueville) la dictature de la majorité : que le poids des masses permettent l'oppression de l'élite, mais surtout que la Démocratie ne contraigne les minorités (car elles auraient "juridiquement tort") à subir contre leur gré les décisions du grand nombre (Socrate buvant la ciguë). Les Libéraux préfèrent pour ces raisons une démocratie représentative, moins égalitaire que la démocratie directe mais moins "dangereuse" (emprise des démagogues sur le peuple, unanimisme des comportements). C'est la biplarisation progressive de la vie politique (gauche et droite en France, centralisateurs et défenseurs des libertés locales aux États-Unis, etc.) et l'alternance au pouvoir des deux camps, une fois structurés par de partis basés sur des références idéologiques (le Parti Radical est le précurseur de ce type de forces ; PCF, PS ou LR en sont des exemples) qui atténue la portée des décisions majoritaires malgré l'institution du suffrage universel (elles peuvent être rapidement remises en cause, et de ce fait, le pouvoir est davantage enclin au compromis, pour faire œuvre durable). Par ailleurs, l'État de Droit offre une garantie a priori suffisante pour que les minorités soient protégées de l'arbitraire. B - Des prémices de l'époque contemporaine à 1991 : la récurrence d'un thème (la fin de "l'Histoire") révélateur du succès profond de la démocratisation Mortelles et souvent renversées par des coups de force (Espagne de Franco, État Français de Pétain, Chili de Pinochet, etc.) les démocraties ont la particularité de résister malgré tout aux expériences autoritaires (Seconde République en France en 1848, après la Restauration, Troisième République après le Second Empire, Révolution des oeillets et Transition des années 80 dans la péninsule ibérique, etc.). Plusieurs tendances de fond : décolonisation, unité européenne, fin de la guerre froide, paraissent favoriser l'éclosion de nouvelles nations démocratiques, pouvant rejoindre une communauté internationale incarnée par l'ONU, laquelle organisation se réclame des valeurs démocratiques. Le triomphe des démocraties a souvent semblé inéluctable et conforme à la "marche du Progrès" au Siècle de l'Industrialisation, (1850 - 1991) particuliérement attaché à cette vision "positive" du cours des événements. Ce sont en effet les démocraties qui gagnent les deux guerres mondiales, exportant du coup, à chaque fois, mais souvent pour de courtes périodes, leur modèle (engouement pour le régime parlementaire partagé par la Grande-Bretagne et la France en 1918 : l'Allemagne installe la République de Weimar, occidentalisation et américanisation après la victoire du Bien contre le Mal en 1945 : fondation de la RFA). Francis Fukuyama écrit en 1992 (effondrement du mur de Berlin et du bloc socialiste) que le monde va tendre à adopter le système démocratique représentatif en vigueur en Occident, qui serait la seule solution valable, et parle à ce propos de "fin de l'Histoire" (un thème déjà présent chez Hegel, impressionné par l'entrée de Napoléon à Berlin et qui en déduisait la même fin, soit la victoire (définitive) des principes démocratiques de la Révolution française (de facto, le code civil et un grand nombre de normes se sont alors imposées pour longtemps à l'Ouest de l'Elbe).
Le début du XXIème siècle confirme la précarité des régimes démocratiques : échec des Printemps Arabes, flambée des coups d'état en Afrique, intervention paradoxale (et pressions hostiles) de la part des États-Unis contre des gouvernements élus, en Amérique centrale et Andine (Costa Rica et Venezuela, Equateur, etc.). La Chine, première économie, ne paraît pas devoir évoluer vers un régime libéral, mais l'aspiration à la sécurité menace la cohésion des sociétés et les valeurs fondamentales de Liberté et d'Égalité en Occident, et des pays dits démocratiques "en guerre" contre le virus ou l'Islamisme sont prêts à accepter des mesures d'exception (contre la contagion, le terrorisme) alors que les technologies de surveillance deviennent de plus en plus efficaces. L'État de Droit est enfin récusé par des gouvernements se réclamant pourtant de la Démocratie (y compris en Europe : la Hongrie de Victor Orban, par exemple). Cliquez pour une explication sur l'histoire de la fin de l'Histoire par FRANCE INTER
(certains élèves absents en raison d'une activité culturelle en HLP) Cumul
23 h : cours 16 / méthodes et exercices 7
AVANCÉES ET RECUL DE LA DÉMOCRATIE / AXE 2 du thème I : cinq heures dont 0,25 évaluation |
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TP11 Pour le 6/12 Apprenez le cours et consultez la production audio-visuelle. Rendez-vous capable d'expliquer ce qu'est "la fin de l'Histoire", et de reproduire et commenter le schéma sur l'état de Droit. |
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Thème 1 Comprendre un régime politique : la Démocratie OBJET DE TRAVAIL CONCLUSIF L'Union Européenne et la Démocratie |
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SEMAINE
48
Lundi
27 novembre [10 h 20 - 11 h 15]
CHAPITRE
IV
L'Europe, entre communauté de destin et idéal démocratique : une union politique parfois contestée par les citoyens 1. Des
"pères fondateurs"
divisés et la construction de projets européens
parallèles (depuis le congrès de La Haye de 1948)
A - Des précurseurs venus d'horizons divers : intellectuels ou dirigeants Aussi bien des écrivains ou des artistes (Victor Hugo par exemple) que des hommes d'état (Aristide Briand) ont rêvé, dans à peu près tous les pays européens, de faire un jour les Etats-Unis d'Europe. Y compris avant l'ère contemporaine, quand le but d'un tel projet était moins de faire la paix que de s'unir contre le reste du monde (Henri IV imaginait déjà un parlement européen à Nancy et une ligue armée des Européens contre un ennemi commun : la Moscovie !). B - Une construction européenne contemporaine hésitant dès l'origine entre supranationalité et coopération intergouvernementale (fédéralisme ou unionisme) Le traumatisme de la guerre de 1939-1945 provoque le rejet des états-nations par certains, qui les jugent coupables car fauteurs de guerre. Des penseurs et des écrivains, comme Denis de Rougemont, estiment qu'il faut bâtir au dessus des nationalités un état européen qui se substituerait (plus ou moins progressivement) aux vieilles allégeances des peuples : c'est le but des fédéralistes, pour lesquels les états-nations sont responsables d'avoir provoqué la guerre (voire toutes les guerres). Mais d'autres, soutenus par des politiques éminents (comme Winston Churchill) entendent ne désigner par la formule "États-Unis d'Europe" qu' une structure lâche de simple coopération entre états pleinement souverains. Pour ces "unionistes" l'état-nation est en effet le seul cadre légitime d'organisation politique et démocratique. Il existe d'emblée plus d'une Europe, puisque le Royaume-Uni fonde une association de libre-échange (mais il finit par rejoindre en 1972, avec ses alliés irlandais et Danois, l'Europe communautaire, d'inspiration fédéraliste, créée autour de la France, l'Allemagne, l'Italie et les pays du BENELUX, et ajoutant à la pratique du libre échange la mise en place de politiques communes : par exemple la PAC, pour l'agriculture). Diverses communautés européennes d'esprit fédéraliste se mettent en effet en place à partir de 1951 (création de la CECA qui met en commun le charbon et l'acier) autour d'un exécutif supranational siégeant à Bruxelles (formé par des commissaires ne représentant pas les intérêts de leur pays mais mandaté par tous pour gérer un domaine de compétence en particulier) d'une assemblée contrôlant l'exécutif (parlement fixé à Bruxelles et Strasbourg) et d'un tribunal habilité à trancher en cas de conflit entre les deux instances ou avec un état membre (siégeant à Luxembourg). Elles gagnent en visibilité avec la création de la CEE en 1957, dont le Parlement est élu au suffrage universel (depuis 1979) puis sont fusionnées dans une Union Européenne fondée en 1992, qui regroupe toutes les communautés existant antérieurement ; mais l'Union est gouvernée de facto sur une base plutôt "unioniste" que "fédéraliste" (car c'est le conseil des chefs d'état et de gouvernement qui a l'initiative politique). En parallèle, diverses organisations : notamment le conseil de l'Europe (créé dès 1949, son existence explique la présence à Strasbourg de deux parlements européens distincts - celui de l'UE et le susdit conseil y cohabitant en effet - et d'une cour européenne des Droits de l'Homme) ou l'Agence Spatiale européenne, et des projets scientifiques (le CERN) ou industriels (Arianespace, Airbus) ont abouti à de grands résultats dans le cadre de coopérations interétatiques non contraignantes. Il reste que toutes les réalisations européennes, d'inspiration unionistes comme fédéralistes, arborent le même symbole : un drapeau bleu frappé de douze étoiles en signe d'harmonie (à l'origine, c'était une référence au manteau de la Vierge et aux douze apôtres, mais cette filiation, due à l'inspiration d'un fonctionnaire Strasbourgeois, a toujours été rejetée officiellement). |
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Lundi
27 novembre [11 h 15 - 12 h 10]
- évaluation orale
Quatre exposés prévus : seulement deux ont été faits |
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Atelier d'appui à
l'action européenne du Lycée :
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Atelier d'appui à
l'action européenne du Lycée (1H)
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Mercredi 29 novembre [11 h 15 - 12 h 10]
- évaluation orale
Un exposé
JALON 5' : la transition démocratique en Espagne ONANDIA+PENARANDA
10 h 20 : 16,5/20 JALON 0' : l'Afrique, continent off shore ou nouvel heartland ? ROBINSON+
CHÉPY 10 h 30 : 18/20 MOITIÉ+FAGONDO
10 h 40 : 17/20 VIOLET
à 10 h 50 : 16,5/20
RAYNAL
à 11 h reporté SORHOUET+ETCHECAHARRETA
à 11 h 10 : 17 / 20 KEROUETAN+CABANILLAS
à 11 h 20 : 17 / 20 SANCHEZ+URDAMPILLETA à 12 h : 17 / 20 Arrêt des notes du premier trimestre |
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TP12 Pour le 6/12 Ammenez votre manuel pour le prochain cours et regardez la bande-annonce du film à voir le 11/12. On pratiquera une évaluation orale basée sur TP11 et TP12 |
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Mercredi 6 décembre [10 h 30 - 11 h 15] cours ACTIVITÉ ORALE : RAPPEL DE DÉFINITIONS échanges sur l'état de Droit et sur la démocratie populaire (en réponse à TP11) Un ^^ exemple des complexités du ^^ sujet cours La "une" d'un magazine allemand de centre-droit qui caricature, en 2005, le fonctionnement européen en s'en prenant à "la dictature des Bureaucrates" alors que la commission est, dans les faits, un organe contrôlé par les gouvernements élus des pays membres... et par un parlement également désigné par les Européens. Il s'agit en fait de critiquer les transferts de compétence des nations au profit d'entités supranationales, ou démocratie déléguée donc de défendre un projet souverainiste (coopération mais indépendance totales des états) au nom de la Liberté, d'où la croix barrant l'emplème européen et pouvant passer pour une allusion au drapeau des "confédérés" (sudistes) pendant la guerre de sécession. Le choix d'une figure inspirée d'un tableau de Delacroix montre que l'hebdomadaire compte sur une "révolte" (Aufstand) des Fançais pour réformer le fonctionnement de "l'Union" (qui, malgré son nom, n'est pas un simple instrument de coopération). A l'époque, les citoyens de l'Hexagone viennent en effet de rejeter par référendum le projet de constitution européenne, d'inspiration fédéraliste (supranationale), pourtant rédigé par une commission présidée par l'ancien président français Valéry Giscard d'Estaing. C - Succès, crises et relance de l'intégration occidentale entre 1957 et 1992 CONTEXTE au XXème siècle L'Europe est construite durant la Guerre Froide, donc en opposition à l'URSS et sur les instances de l'autre superpuissance, les États-Unis, qui ont invité les bénéficiaires du Plan Marshall à partager leurs informations, à créer une union européenne des paiements et à répartir par eux-mêmes une partie des subsides qu'ils leur destinaient, et promeuvent le libre échange tout en incitant à la créaton d'alliances régionales. Les "occidentaux" se regroupent par conséquent dans l'OECE (devenue OCDE et basée à Paris) et Washington soutien dès l'origine l'effort de création d'une communauté européenne, un projet porté notamment par Jean Monnet, militant fédéraliste européen et technocrate français qui, pendant la deuxième guerre mondiale, a supervisé le "Victory Progam" en Amérique. Cette communauté vise à assurer la prospérité des populations (car, dans l'esprit des Étatsuniens, c'est la misère, et elle seule, qui peut expliquer la séduction exercée par le modèle communiste) et la diffusion de la démocratie libérale (en opposition au Collectivisme) et à appuyer les politiques de défense continentales incluant l'Allemagne et l'Italie (développement de l'OTAN). Deux cycles se succèdent : une construction "heureuse" pendant la phase d'expansion économique dite des Trente Glorieuses (elle dure en fait de 1955 à 1975 et le terme est forgé a posteriori par Jean Fourastié en 1979). Les approfondissements sont bien reçus car les politiques communes nouvellement implantées sont faciles à financer : les états ne sont pas endettés, les dépenses sont raisonnables. Les élargissements (agrandissements) sont tout aussi facilement envisagés car ils concernent des états voisins géographiquement et culturellement proches du noyau "carolingien" des six fondateurs. Même dans les années 80, l'entrée dans la commmunauté de pays membres méridionaux est soutenue par les opinions, malgré les récriminations de certaines catégories, par exemple les agriculteurs français... La période suivante est marquée par une croissance molle et la montée de l'euroscepticisme : les élargissements à l'Est sont mal perçus (coût de l'intégration de l'ancienne RDA et des PECO, réticences des populations de l'Ouest vis à vis de "l'autre Europe"). AUJOURD'HUI La "panne" est manifeste et plus durable, avec la brouille du "couple" franco-allemand. L'élargissement à l'Est est de plus en plus contesté (par exemple : la facilitation des démarches d'adhésion en faveur de l'Ukraine ne fait pas l'unanimité) et des tensions fragilisent la cohésion entre le Nord et le Sud (les PIGS sont décriés par la presse et la classe politique allemandes mais la politique de l'euro fort dessert les intérêts des partenaires de la RFA, alors que cette dernière y gagne, en gonflant son excédent commercial, fondé sur des exportations massives, en partie lointaines, et de haute valeur ajoutée). Surtout, l'Union n'apparaît plus comme un modèle pleinemant libéral (arrivée au pouvoir de partis peu démocratiques en Pologne, en Hongrie puis en Italie) et elle peine à générer un consensus sur les grands sujets (immigration, écologie, diplomatie). extrait du "Petit Atlas
historique du
XXème siècle" par MARC NOUSCHI (Armand Colin, Paris, 1997)
PHASE 1950-1969 / EUROPE "CAROLINGIENNE" (six fondateurs) / Du lancement de la première communuauté (la CECA,
suite au plan Pleven présenté par la France) à la démission du général
de Gaulle.La France semble dominer cette période par ses initiatives, que ces dernières soient positives ou contre-productives. Paris met en branle la construction européenne en gérant en commun avec l'Allemagne, l'Italie et les pays du BENELUX production et échanges de charbon et d'acier ; Strasbourg est choisi comme siège du Parlement européen pour sceller la réconciliation. Mais la France fait échouer en 1954 le projet de CED (armée européenne commune) qu'elle avait proposé à ses voisins pour s'opposer à la création d'une gande armée allemande puis refuse, par deux fois, l'entrée de la Grande-Bretagne dans la CEE, le général de Gaulle (démissionnaire en 1946) étant revenu aux affaires en 1958 et considérant que les Britanniques risquent de "dénaturer" le projet européen en le réduisant à la seule pratique du libre-échange. Le Président français impose par ailleurs en 1966 à ses partenaires l'adoption du "compromis de Luxembourg" qui, de facto, lui donne un droit de véto et garantit le financement de la PAC (Politique agricole commune). C'est l'Italie qui a, entre temps, eu le mérite de relancer le processus européen en portant le Traité de Rome, signé en 1957, qui crée la CEE (la communauté du marché commun est certes une zone de libre-échange mais, elle se dote, en même temps, de politiques communes dont la principale est à l'origine la PAC, au départ très favorable aux intérêts français). PHASE 1969-1992/ EUROPE "OCCIDENTALE" (neuf puis dix membres : intégration du Royaume-Uni et de deux de ses alliés en 1973 puis de la Grèce en 1981, sous l'impulsion de la France soucieuse de rester 'au centre"; douze après l'entrée du Portugal et de l'Espagne en 86). De l'élargissement voulu par Pompidou à l'Acte unique, la France continue de souffler le chaud et le froid en admettant dans un premier temps l'entrée du Royaume-Uni et de deux de ses alliés (Irlande, Danemark) puis en poussant ses partenaires à accueillir des états méridionaux. VGE puis Mitterrand développent une relation privilégiée avec l'Allemagne (avec laquelle Giscard soutient l'idée de faire élire le Parlement au suffrage universel direct et s'entend pour le faire présider par Simone Veil en 79 puis met en place formellement le conseil européen en tant qu'organe décisionnel et le "sytème monétaire européen"). François Mitterrand reprend à son compte avec succès le projet de tunnel sous la Manche et, après les concessions faites aux Britanniques (qui ont obtenu, grâce à l'inflexibilité de Margaret Thatcher, de diminuer leur contribution financière à l'Europe) fait nommer en 1985 Jacques Delors comme Président de la commission. Ce dernier supervise en 1986 l'instauration du marché unique européen établissant la libre circulation des capitaux et des biens mais aussi, en contrepartie, celle des hommes (une liberté concernant l'ensemble de l'espace économique européen dit EEE même si la suppression des formalités ne concerne que "l'espace Schengen", seulement). Confronté à l'implosion de l'autre europe (communiste) Mitterrand accepte la réunification allemande et le principe de l'élargissement à l'Est et Kohl, en échange, renonce au mark. Magré la crise budgétaire (et pour la surmonter) le traité sur l'Union Européenne est rédigé (Traité de Maastricht de 1992, ou TECE, finalement rejeté par les Français et les Danois, mais plus ou moins appliqué malgré tout, moyennant des changements de détail et le renoncement au symbole d'une Constitution Européenne)... APRÈS 1992 / EUROPE "ÉLARGIE" MAIS "DÉCONSTRUITE" (l'UE "enfle" jusqu'à atteindre 27 membres : après l'Autriche, la Suède et la Finlande, devenues membres en 1995, 13 PECO adhèrent en effet à l'UE au début du XXème siècle. La création de l'euro, planifiée dès 1992 par le Traité de Maastricht, effective en tant que "monnaie invisible" en 1999, puis réelle en 2002 est une réussite spectaculaire mais elle pose le problème de la gouvernance économique de L'UE. Mmonnaie (trop ?) forte gérée par une Banque Centrale Européenne installée à Francfort, l'euro sert en apparence les intérêts de l'Allemagne (exportatrice de biens industriels à forte valeur ajoutée) mais est en réalité administrée par une structure de type "fédérale" ou supranationale, la BCE, tandis que chaque gouvernement national tente de mener sa propre politique conjoncturelle et qu'un fossé se dessine entre Nord et Sud (l'acronyme PIGS est inventé en 2008 pour stigmatiser des états du Sud accusés de mauvaise gestion car réputés dépensiers et incapables de faire rentrer l'impôt ou de résorber le chômage : Portugal, Italie, Espagne et Grèce). La crise financière de 2010-2012 conduit à un renforcement des pouvoirs de la BCE, qui outrepasse de facto les traités en vigueur pour imposer aux états-membres défaillants des restrictions budgétaires et des réformes strucurelles tout en rachetant en partie leur dette. Lla crise financière et le Brexit La Grande-Bretagne de Tony Blair, économie florissante entre 1997 et 2007, fut très occupée, à l'époque, à rendre "inviolables" les traités les plus libéraux conclus entre européens. La croissance (et la cohésion sociale) du pays s'effondrent cependant avec la crise financière de 2008, comme celle de l'Irlande : pays qui, à l'instar de la Grèce, subit une crise de sa dette publique en 2010-2011 (on a été jusqu'à parler de PIIGGSS en incluant la Grande Bretagne parmi les états menacés ). L'Europe se dote dès 2010 d'un fonds de créances commun dits "de stabilité financière" pour lever les doutes des marchés face aux dettes grecques mais aussi espagnoles et italiennes et elle adoucit les conditions requises pour faire partie de la zone euro (réforme du pacte de stabilité et de croissance adopté en 1997). Une mutualisation de la dette publique européenne et le lancement d'emprunts communautaires sont de plus en plus sérieusement évoqués (publiquement, depuis 2021) : mais il faudrait changer les traités et renforcer le caractère fédéral (supranational) de l'union. Entre temps, la Croatie a rejoint l'UE en 2013 mais le Royaume Uni a décidé de la quitter l'UE : signe d'une désaffection envers le projet européen qui pourrait fair "tâche d'huile" ou opportunité pour le renforcer ? Le résultat est, en tout cas, mitigé pour les Britanniques : tensions internes entre Brexiters et Remainers et avec l'Écosse, problème frontalier avec les deux Irlande, échec sur le plan du contrôle de l'immigration, pertes de marchés sur le continent - et aussi d'investissements, délocalisations de services bancaires et financiers vers Paris (entre autres) faible succès auprès des États-Unis ou même du Commonwealth des propositions d'accords privilégiés défendues par Londres, pénuries ponctuelles pendant la crise de la COVID voire au delà ; mais la sortie effective du marché commun n' est intervenue qu'au 1er janvier 2021 : il est donc trop tôt pour évaluer la résilience à long terme du Royaume-Uni. |
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TP13
Pour le 11/12 Vérifiez la prise de notes et repérez l'expression qui, dans le compte-rendu à propos de "la une" du Spiegel, n'a pas été prononcée en cours. Que signifie-t-elle ? Rappels : nous irons au cinéma le 11 puis, après la séance, nous suivrons les exposés restés "en suspens" ; venez avec votre téléphone le 13 (atelier images) puis avec votre livre pour le dernier cours de l'année 2023, le 18/12 (attention, un devoir est programmé le 21) |
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Ateliers d'appui à l'action européenne du Lycée : |
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Lundi 11 décembre [10 h 20 - 11 h 45] Séance de cinéma et réunion des publics ciblés par le projet ERASMUS+ ACMÉ (eTwinning NOAH et coopération en cours de sélection) ATELIER D'APPUI AU PARTENARIAT Be.Bo.P Thème : frontières, migrants et réfugiés, impacts locaux FILM : BIDASOA 2018-2023 [11 h 45 - 12 h 15] DISCUSSION SUR LE FILM ET ATELIER ORAL JALON 0' : l'Afrique, continent off shore ou nouvel heartland ?, MARCHIN+ANSALAS JALON 4 : le Chili, l'exemple d'une crise et de la mort d'une démocratie 1970-1973 RAYNAL |
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Mercredi 13 décembre [10 h 20 - 12 h 10] - TD6 PLUS D'IMAGES SUR LES ACTIVITÉS ERASMUS+ dans le groupe fermé NBE+ sur Fécebook Travaux-Dirigés n°6 : TECHNIQUES PHOTOGRAPHIQUES ET VIDÉO ATELIER D'APPUI AU PARTENARIAT Be.Bo.P intervention de Louis Fabriès |
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Ateliers d'appui à l'action européenne du Lycée (4 h) |
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Lundi 18 décembre [10 h 20 - 12 h 10]
cours 2. Aujourd'hui : le "mécano" européen ou les contradictions d'un fonctionnement mixte A - Après la réunification continentale : l'union à la croisée des chemins (depuis 1992) leçon n°4 du livre pages 90 et 91 Deux tendances contradictoires sont observées : la délégation de compétences par les états à L'Union peut apparaîte à première vue comme un transfert limité de souveraineté en faveur d'une Europe vue comme un outil de coopération entre nations : affirmation du principe de subsidiarité qui laisse à chaque état de grandes marges de manoeuvre, majorité qualifiée (ou plutôt pondérée) nécessaire pour que le conseil de l'UE (représentant les gouvernements) puisse valablement décider, droit de véto "de fait" laissé aux plus grands états ou même aux gouvernements prêts à assumer un rôle d'obstruction et le risque de "sanctions" saisie de la commission par le Conseil : c'est lui qui - formé par les gouvernemetns élus par les nations - demande aux commissaires de rédiger telle ou telle proposition. Mais, par ailleurs, la commission propose des textes législatifs qu'elle a rédigées par elle-même qui, si celles-ci sont approuvées par le Parlement européen, devienent des directives et doivent obligatoirement être transposées dans le Droit de chaque état membre par les parlements nationaux. La supervision de cette procédure par la Commission fait que l'UE ressemble à l'embryon d'un futur super-état européen, L'Europe promeut de plus le principe de représentation, tendant à faire émerger une citoyenneté européenne dans un cadre démocratique qui ne serait plus celui de la "souveraineté nationale" : les titulaires des postes les plus importants sont tous élus, les citoyens des états membres peuvent voter et être élus partout dans l'UE, au niveau municipal ; ils peuvent aussi déposer une plainte au niveau européen contre leur propre pays, voire saisir un médiateur en cas de conflit avec l'UE.... et même proposer des lois. Les élargissements rendant difficiles le consensus, ils devront déboucher fatalement, pour certains observateurs, vers la constitution d'une Union entre états demeurant indépendants partageant cependant des valeurs libérales et un marché unique. Mais d'autres, vu la complexité grandissante des enjeux, l'émergence de nouvelles puissances et les menaces pesant sur la sécurité du continent, considèrent que l'Union a vocation à se transformer en une Fédération (voire en une Confédération). Ces derniers sont parfois réticents à de nouveaux élargissements qui pourraient compliquer une plus forte intégration (Giscard, Rocard... voire Sarkozy, par rapport à la candidature turque). B - Démocratie représentative et démocratie déléguée dans l'espace politique européen JALON 6 leçon n°4 et pages 80-82 La délégation, à l'UE, des prérogatives des états membres, encore qu'il ne s'agisse que de certaines d'entre elles, est contestée par celles et ceux qui estiment que la souveraineté est seulement nationale (souverainisme, euroscepticisme). De leur point de vue, il est surtout anormal que des compétences exclusives soient confiées à l'UE (c'est le cas du commerce, de la politique douanière et monétaire - s'agissant des pays utilisant l'euro), car elles échapperaient du coup à tout contrôle démocratique efficace. Mais la mise en euvre de compétences incomplétement déléguées, car partagées entre l'UE et les nations, ne semble pas une panacée : elle est trop souvent l'occasion de conflits ouverts entre états membres aux intérêts divergents (politique agricole, pêche, énergie, lutte contre le réchauffement etc.) et débouche sur des compromis parfois taxés de "demi-mesures". Les compétences de coordination concédées à l'UE sont moins fréquemment remises en cause : il ne s'agit dans ce cadre, pour l'UE, que d'organiser des coopérations entre états (par exemple : ce sont les agences ERASMUS+ de chaque pays qui gèrent concrétement le programme, lequel est cependant coordonné par la commission européenne). L'Europe, en tant que démocratie déléguée, ambitionne de fonder une souveraineté déléguée : c'est le cas au plan juridique, les décisions de la Cour de Justice fondant un Droit européen directement applicable, sans avoir à être introduit dans le Droit de chaque pays membre (principe de hiérarchie des normes selon la théorie de l'état de Droit) C - Légitimité, souveraineté et contestations de l'Union Européenne JALON 7 leçon n°4 et pages 84-90 La légitimité de l'Europe réside dans l'élection ; mais le système représentatif européen manque de transparence. A l'Europarlement, les députés, élus sur des listes de partis nationaux, siègent dans des groupes transnationaux et sous des étiquettes parfois assez différentes de celles qu'il arboraient devant leurs électeurs. Longtemps, le Parti Populaire (démocrates-chrétiens) et les socialistes, qui forment les principaux groupes, se sont de plus entendus pour alterner à la présidence, quels qu'aient été les résultats des élections. La souveraineté européenne peine à se concrétiser malgré les avancées du traité de Lisbonne (2005) destiné à remplacer celui de Maastricht. Par exemple, à propos de l'initative législative : non seulement les pétitions des citoyens sont rarement conformes aux exigences réglementaires, mais, dans le cas de celles qui aboutissent, la réponse de la commission ou du parlement n'est pas toujours celle attendue par les pétitionnaires (accès à l'eau potable, glyphosphate). Aucune inititive citoyenne n'a, de fait, connu de succès mémorable et l'abstention continue de progresser à chaque scrutin européen : le cadre national restant l'horizon politique de la masse des Européen.ne.s ! Ce constat fonde les reproches raisonnables adressés à l'UE, auxquels beaucoup d'autres, de nature démagogique, s'ajoutent (rengaines contre "les bureaucrates de Bruxelles", rejet systématique de la responsabilité des mesures impopulaires sur la commission, défense d'une (re)fermeture des frontières et diatribes populistes contre "l'immigrationisme" supposé de l'UE, etc.). Le projet européen subit une triple contestation : à droite, cette opposition est d'origine souverainiste (hostilité de principe aux institutions supranationales, suspectées de conduire des politiques contraires à l'intérêt national) ou, plus paradoxalement, libérale (les "libertariens" s'accommodent du marché unique mais redoutent la création d'un état unique, entrave potentielle à la liberté, et dont le financement leur paraît devoir générer des taxes insupportables). A gauche, elle rejette le postulat selon lequel l'instauration d'un vaste marché dérégulé est un facteur de paix durable et voit l'union comme un obstacle à des réformes sociales radicales.
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Mercredi 21 décembre [10 h 20 - 12 h 10] Devoir-Surveillé n°2 DS2 Trois sujets au choix COMPOSITION : Avancées et reculs de la Démocratie depuis l'époque contemporaine (inspirez-vous de la partie 2 du Chapitre III) COMPOSITION : L'Europe : une démocratie déléguée originale et contestée (depuis 1948) (inspirez-vous du Chapitre IV) ou ÉTUDE DE DOCUMENTS La démocratie des Athéniens (d'après Périclès et le témoignage des vases attiques) (inspirez-vous du Chapitre II et notamment de la séance de TD5) |
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Cumul 39 h : cours 22,5 / méthodes et exercices
16,5
L'UNION EUROPÉENNE / Objet conclusif du du thème I : quatorze heures dont 2 h d'évaluation ATELIERS D'APPUI EUROPÉENS AU PREMIER TRIMESTRE : six heures Thème II : voir le second trimestre |
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INTRODUCTION et
THÈME I :
39 heures dont ateliers d'appui européens : 4 h 30 |
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VACANCES DE FIN D'ANNÉE (DITES DE NOËL) DU 23 DÉCEMBRE AU 8 JANVIER |